"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L’histoire se déroule à La Réunion, anciennement appelée île Bourbon, où vit Edmond Albius, un jeune esclave qui a découvert le moyen de féconder la vanille. Son procédé révolutionnaire attire bien évidemment l’attention, devenant un enjeu important pour les propriétaires des plantations qui veulent s’enrichir. Edmond quant à lui, un peu naïf, a d’autres aspirations et rêves. Et bientôt, voilà l’heure de l’abolition de l’esclavage, ajoutant une nouvelle dimension à son histoire.
« Je ne suis pas tisaneur, je suis botaniste.
- Pas la peine de sortir des mots, dis plutôt que tu ne sais rien, ça suffit. »
Cette œuvre de fiction qui s’est nourrie d’une exploration des archives de l’île, est très réussie et agréable à parcourir. Ce récit, à la fois humain et historique, dépeint la vie quotidienne sur l’île, évoquant l’abolition de l’esclavage, la dureté de l’existence, les sacrifices, les injustices et la quête de liberté. Il met en lumière les changements survenus après l’abolition et la force de l’espoir.
« Il a fouetté le vieux Gustave, cette semaine. Un jour, on l’étouffera dans son sommeil, on étouffera tous les commandeurs dans leur sommeil. »
Le style graphique semi-réaliste est accompagné par des couleurs douces, presque passées, offrant un contraste avec la gravité du sujet, ce qui le rend accessible à un large public. En fin d’album, un dossier captivant nous plonge dans la journée du 20 décembre 1848, mettant en évidence le rôle de Joseph Sarda-Garriga dans l’application du décret d’abolition, l’après proclamation et un à propos sur le parcours d’Edmond.
« Personne n’appartient à personne... Tu parles. »
Ces « Chroniques de l’abolition » offrent une histoire enrichissante qui entremêle des personnages fictifs avec des figures bien réelles telles qu’Edmond Albius, l’homme à l’origine de la découverte du procédé de fécondation artificielle de la vanille.
Un très bel album.
Si vous ne connaissez pas, il s'agit d'une série jeunesse mêlant histoire et humour, qui nous embarque en pleine seconde guerre mondiale dans les pas d'un duo inattendu.
A chaque tome son année et là, nous voilà en 1942. L'auteur nous parle d'une mission assez peu connue qui se passe en Afrique, car oui, la guerre n'a pas eu lieu qu'en Europe. Celle ci qui va opposer nos deux attachants héros aux Nazis... encore eux.
Cette rocambolesque chasse à l'or va mettre Papi et Lucien à l'épreuve dans un pays au climat et aux paysages fort différents de ce qu'ils ont connu au pays.
J'aime beaucoup la façon dont l'auteur aborde ce sujet si sérieux. En se basant sur des faits réels il va y ajouter une touche d'humour et d'innocence bien distillée afin de toucher et séduire son jeune lectorat.
Graphiquement, le trait doux et caricatural de Téhem sert pleinement l'humour du récit.
En bref, cette série jeunesse est une agréable facon de s'instruire sur l'histoire de notre beau pays, de manière drôle et ludique.
Quoi ! Ou plutôt comment, vous ne connaissez toujours pas Papi Marcel et Lucien ? Laissez-moi donc vous raconter leur drôle de guerre.
Sud de la France, juin 1940. Lucien habite dorénavant chez son papi, sa maman ayant rejoint Londres et son papa ayant disparu. Le jeune garçon est plutôt du genre réfléchi et brillant alors que Papi, ancien poilu, est lui grognon, impulsif et revanchard : “La guerre c’était mieux avant”!
Mais l’appel écouté à la radio d’un certain “général Gaulois” (dixit papi) va amener grand-père et petit-fils à continuer le combat. À leur manière.
Sur les routes de France en 1940, à contre-courant de l’Exode pour rejoindre Londres dans le premier tome.
Sur l’Atlantique à bord d’un navire, puis d’un U.Boot en 1941, pour rallier Brazzaville (capitale de la France libre de 1940 à 1943) dans le deuxième tome. Dans le Sahara en 1942, à la recherche de la réserve d’or de la Banque de France pour éviter qu’elle ne soit récupérée par les nazis dans le troisième tome.
Tous les faits mentionnés dans ces trois tomes de La Drôle de Guerre de Papi et Lucien sont véridiques. Ils sont d’ailleurs très bien expliqués à la fin des albums. Fabrice Erre (scénario) et Téhem (dessin) se sont juste permis de les enrober de beaucoup d’humour et de dérision.
Mais n’est-ce pas une excellente façon pour que les plus jeunes (et pas seulement) puissent se les approprier afin de mieux comprendre :
- l’appel du 18 juin 1940
- la drôle de guerre
- la Blitzkrieg
- la France libre de l’Afrique équatoriale française qui soutenait De Gaulle
- l’évacuation du stock d’or de la Banque de France à Kayès (Mali) pour éviter qu’il ne tombe aux mains des Allemands
- le général Leclerc et sa colonne,
- le général Rommel et l'Afrika Korps,
- la bataille de Bir-Hakeim…
Si certaines de ces références historiques vous font défaut, alors n’hésitez à programmer quelques révisions en marchant dans les pas de cet étonnant et attachant duo intergénérationnel prêt à tout pour résister, à sa façon.
Une série publiée chez Auzou, qui j’espère sera complétée par au moins deux tomes supplémentaires pour couvrir les années 1943 et 1944. Ce serait dommage qu'elle s'arrête en si bon chemin.
Quoi ! Ou plutôt comment, vous ne connaissez toujours pas Papi Marcel et Lucien ? Laissez-moi donc vous raconter leur drôle de guerre.
Sud de la France, juin 1940. Lucien habite dorénavant chez son papi, sa maman ayant rejoint Londres et son papa ayant disparu. Le jeune garçon est plutôt du genre réfléchi et brillant alors que Papi, ancien poilu, est lui grognon, impulsif et revanchard : “La guerre c’était mieux avant”!
Mais l’appel écouté à la radio d’un certain “général Gaulois” (dixit papi) va amener grand-père et petit-fils à continuer le combat. À leur manière.
Sur les routes de France en 1940, à contre-courant de l’Exode pour rejoindre Londres dans le premier tome.
Sur l’Atlantique à bord d’un navire, puis d’un U.Boot en 1941, pour rallier Brazzaville (capitale de la France libre de 1940 à 1943) dans le deuxième tome. Dans le Sahara en 1942, à la recherche de la réserve d’or de la Banque de France pour éviter qu’elle ne soit récupérée par les nazis dans le troisième tome.
Tous les faits mentionnés dans ces trois tomes de La Drôle de Guerre de Papi et Lucien sont véridiques. Ils sont d’ailleurs très bien expliqués à la fin des albums. Fabrice Erre (scénario) et Téhem (dessin) se sont juste permis de les enrober de beaucoup d’humour et de dérision.
Mais n’est-ce pas une excellente façon pour que les plus jeunes (et pas seulement) puissent se les approprier afin de mieux comprendre :
- l’appel du 18 juin 1940
- la drôle de guerre
- la Blitzkrieg
- la France libre de l’Afrique équatoriale française qui soutenait De Gaulle
- l’évacuation du stock d’or de la Banque de France à Kayès (Mali) pour éviter qu’il ne tombe aux mains des Allemands
- le général Leclerc et sa colonne,
- le général Rommel et l'Afrika Korps,
- la bataille de Bir-Hakeim…
Si certaines de ces références historiques vous font défaut, alors n’hésitez à programmer quelques révisions en marchant dans les pas de cet étonnant et attachant duo intergénérationnel prêt à tout pour résister, à sa façon.
Une série publiée chez Auzou, qui j’espère sera complétée par au moins deux tomes supplémentaires pour couvrir les années 1943 et 1944. Ce serait dommage qu'elle s'arrête en si bon chemin.
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