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Stephen Graham Jones

Stephen Graham Jones
Stephen Graham Jones est né en 1972 à Midland, Texas, et appartient à la tribu Pikunis (Blackfoot). Son œuvre, com- posée d'une vingtaine de romans et de recueils de nouvelles, s'inscrit dans le courant de la Renaissance amérindienne. Après Un bon Indien est un Indien mort, il reçoit ... Voir plus
Stephen Graham Jones est né en 1972 à Midland, Texas, et appartient à la tribu Pikunis (Blackfoot). Son œuvre, com- posée d'une vingtaine de romans et de recueils de nouvelles, s'inscrit dans le courant de la Renaissance amérindienne. Après Un bon Indien est un Indien mort, il reçoit les prix Bram-Stoker et Shirley-Jackson pour la deuxième fois consé- cutive avec Mon cœur est une tronçonneuse.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Un bon indien est un indien mort » de Stephen Graham Jones aux éditions Rivages

    Breizhandbooks sur Un bon indien est un indien mort de Stephen Graham Jones

    Il y a dix ans, une bande d’amis indiens a massacré un troupeau de caribous. L’un d’entre eux, une femelle, revient à la vie, et elle n’est pas contente. Pire, elle revient se venger.

    Cinq jours avant Thanksgiving, dernier jour où la chasse est possible, où un indien doit revenir avec un...
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    Il y a dix ans, une bande d’amis indiens a massacré un troupeau de caribous. L’un d’entre eux, une femelle, revient à la vie, et elle n’est pas contente. Pire, elle revient se venger.

    Cinq jours avant Thanksgiving, dernier jour où la chasse est possible, où un indien doit revenir avec un caribou. Quatre d’entre eux ont voulu faire le plein de viande en organisant une partie de chasse illégale sur une terre interdite. C’est un carnage. Parmi les victimes, une femelle en gestation, un fœtus encore chaud dans son giron.
    Dix ans plus tard, un des quatre amis est massacré devant un bar. Un règlement de compte ? Oui, mais pas celui que l’on croit…

    J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce texte. J’ai même failli renoncer. Est-ce dû au ton caustique, à ce second degré si omniprésent qu’il noie le texte ? J’ai mis du temps à ressentir de l’empathie pour le personnage de Lewis, dont je ne parvenais pas à comprendre les réactions.

    J’ai poursuivi et grand bien m’a pris! Si ce roman n’est pas celui que je retiendrai de cette rentrée littéraire, il n’en reste pas moins passionnant pour bon nombre de raisons.

    Âmes sensibles, s’abstenir ! Je ne sais pas si je dois m’inquiéter d’avoir apprécié avec délectation toutes les scènes horrifiques...

    La malédiction pointe de bout de son museau entre les pales du ventilateur du salon et le roman bascule dans le fantastique pour ne plus en sortir.
    Dans cette atmosphère lourde et oppressante, le lecteur assiste à la subtile entrée en scène de l’horreur qui prend des formes et des visages différents.

    À travers ce récit détonnant, l’auteur interroge la notion d’identité. Qu’est-ce qu’être un indien aujourd’hui ? Suivre les règles ancestrales ou adopter la modernité ? Se référer aux modèles ou en créer de nouveaux ? Perpétuer les croyances ou s’en libérer ? Le roman permet de voyager dans la réserve aux côtés d’Indiens d’aujourd’hui et d’embrasser leurs questionnements, leurs rêves, leurs doutes et leurs peurs. Car, au-delà de l’aspect horrifique salué par Stephen King himself, le texte parle avant tout de liens filiaux et de transmission intergénérationnelle.

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    Couverture du livre « Un bon indien est un indien mort » de Stephen Graham Jones aux éditions Rivages

    L'atelier de Litote sur Un bon indien est un indien mort de Stephen Graham Jones

    Quatre jeunes amérindiens Blackfeet décident de chasser le caribou, là où c'est interdit. La partie de chasse tourne mal. Dix ans plus tard certains ont quitté la réserve d'autres s'y trouvent encore et l'esprit d'une femelle caribou cherche à se venger d'eux. Le point de vue de Lewis un des...
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    Quatre jeunes amérindiens Blackfeet décident de chasser le caribou, là où c'est interdit. La partie de chasse tourne mal. Dix ans plus tard certains ont quitté la réserve d'autres s'y trouvent encore et l'esprit d'une femelle caribou cherche à se venger d'eux. Le point de vue de Lewis un des quatre garçons est tout à fait compréhensible, juste le besoin de faire provision de viande pour l'hiver pour leur famille, avec le soucis de bien faire et de ne rien gâcher comme pour rendre hommage à la bête tuée. Mais cela ne suffira pas à enrayer le chaos qui s'annonce et dont ils seront à leur tour victimes. La vengeance est un plat qui se mange froid dit-on chez nous. Vous allez être servi, peu à peu dans un climat hostile se met en place une sombre vengeance. Il y aura du sang, des os, des larmes et des dents tout cela dans des scènes d'horreur qui vous feront tourner les pages à reculons mais sans pouvoir jamais poser votre livre un instant. J'ai beaucoup aimé l'art de mêler la tradition, la psychologie et les coutumes amérindiennes dans une mise en scène digne du meilleur film d'horreur. C'est parfaitement huilé, brutal et authentique, la narration nous place comme autour d'un feu à écouter un conteur mais la réalité se rappel à nous avec un scénario improbable sauf qu'on ne peut qu'y adhérer tant l'identité culturelle et les traditions sont fortes. Même si ces jeunes gens sont en rupture de leur tradition, le récit dramatique est d'une rare intensité, la lutte pour leur vie est désespérée. Une belle écriture portée par un texte qui nous parle de la condition des amérindiens dans le Montana. Racisme, alcoolisme, toxicomanie, discrimination et de nombreux traumatismes vécus par les générations précédentes sont toujours présents. On ressent la force qu'ils puisent dans l'amitié, les liens familiaux et communautaires notamment lors d'une cérémonie traditionnelle. Une pépite à découvrir et un auteur que je vais suivre. Bonne lecture.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/12/09/39692862.html

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    Couverture du livre « Un bon indien est un indien mort » de Stephen Graham Jones aux éditions Rivages

    OLYMPE sur Un bon indien est un indien mort de Stephen Graham Jones

    L’auteur a dédié ce livre « Pour Jim Kuhn, qui était un authentique fan d’horreur. »

    Beaucoup d'horreur, un très bon roman policier (pour les amateurs du genre).

    L’auteur a dédié ce livre « Pour Jim Kuhn, qui était un authentique fan d’horreur. »

    Beaucoup d'horreur, un très bon roman policier (pour les amateurs du genre).

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