Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Le siècle d’or des Pays-Bas, l’an 1654, Catrijn Barentsdochter, quitte avec rapidité son petit village, à la suite de la mort inopinée de son mari. Elle décide de vendre la ferme, en effet, il faut reconnaître que le travail à la ferme s’avère excessivement difficile pour d’elle, d’autant que son mari à tendance à être porté sur la boisson. Cette fuite cache-t-elle une raison plus prosaïque ? Catrijn veut donc refaire sa vie en ville et s’éloigner des commérages et des gens qui fourrent leur nez partout (de tout temps). De servante à intendante, elle se consacre à améliorer le don de la peinture qu’elle possède ; à cette occasion elle fera la rencontre Johannes Vermeer et de Rembrandt lors de ses pérégrinations, ce qui ne peut qu’encourager sa vocation de peindre des motifs sur les faïences. Mais le roman de Simone van der Vlugt intègre la catastrophe de l’explosion de la poudrière de Delft, en octobre 1654, qui fit de nombreuses victimes ; mais en outre, en cette période il y aura également la détestable peste bubonique et pulmonaire. Bien sûr ces événements entraîneront des répercussions sur le parcours de Catrijn. Ne serait-ce que le choix de donner son cœur à un marin, qui lui, vit au jour le jour et ne fait aucun projet.
Avec Bleu de Delft, hormis les aventures de cette jeune femme, l’auteure aborde l’histoire du fameux bleu de Delft qui a fait la renommée des faïences pendant la période du XVIIe siècle. Car au départ il s’agissait d’imiter l’aspect des porcelaines chinoises, importées grâce à la Compagnie néerlandaises des Indes Orientales, ce qui fit la renommée du pays. De fait, il existe toujours une manufacture « Royal Delft » fondée en 1653.
Un récit d’une grande facilité de lecture, où beaucoup de sujets abordés eussent mérités beaucoup plus de profondeur. Il reste malgré tout la lutte permanente d’une femme tributaire du carcan des hommes, des convenances et autres préjugés, (les femmes ne pouvaient devenir maître-peintre). Mais elle voulait vivre sa vie, être libre, bref elle a choisi d’éviter la peur de son destin et donc ne pas vivre à moitié. Un moment de lecture empreint de plaisir, mais certes un peu fleur bleue...
Un roman historique qui permet de connaître la vie de la maîtresse de rembrandt et celle du peintre j'ai beaucoup apprécié ce livre
Katja est mariée depuis peu avec Daniel, médecin à l’hôpital de Rotterdam.
L’après-midi du 14 mai 1940, elle rend visite à ses parents, épiciers dans un quartier populaire et joyeux de la ville. Comme sa plus jeune soeur âgée de quatre ans est souffrante, la jeune femme décide de la ramener chez elle afin de soulager sa mère très occupée à la boutique.
C’est lors du trajet de retour que l’armée allemande bombarde massivement la ville de Rotterdam. Katja ne reverra plus jamais ses parents. Miraculeusement, ses autres frères et soeurs adolescents, absents au moment du bombardement, survivront.
Le domicile de Katja et Daniel devient alors leur refuge.
Simone van der Vlug, qui sait avec brio raconter les histoires dans l’Histoire, nous fait découvrir comment peu à peu, insidieusement, les autorités nazies ont installé leur pouvoir. Comment ce qui était présenté comme une occupation à laquelle certains se sont empressés d’adhérer, va finir par commettre au grand jour les exactions les plus terribles.
Katja et son mari, ses frères et soeurs, chacun sera amené à faire un choix face à l’occupant nazi. Les portraits psychologiques des personnages sont finement dressés, toute la palette des comportements humains est représentée.
Je ne dévoilerai pas les évènements auxquels Katja et les siens seront confrontés mais je recommande vivement la lecture de cet excellent roman qui incite, surtout ces derniers jours, à la réflexion.
En 1892, Lydia Oorthuys vit à Amsterdam. Fille unique, elle vient de perdre son père (sa mère n’était déjà plus de ce monde …)
En prenant possession du bureau du défunt – et de ses papiers personnels (elle a enfin retrouvé la clé près d’un ouvrage, dans la bibliothèque …) Lydia y découvre un grand et curieux cahier noir. Son père prévoyait, avant sa brusque mort, de construire une fabrique de fromages et d’en laisser la direction à un fermier-fromager, un certain Huib Minnes …
Lydia va s’empresser de prendre contact avec l’homme et tous deux mettront en oeuvre le dernier projet du père de la jeune femme. Ils créeront ainsi, une fort précieuse complicité professionnelle (« et plus, si affinités » …)
Un roman agréable dans son ensemble, un récit (sur plusieurs décennies) mettant en exergue les tous débuts de l’émancipation féminine, dans une société qui a bien du mal (comme c’est encore le cas un peu partout en Europe) à s’ouvrir à plus d’autonomie et de liberté. Dans un monde qui est à l’aube d’un terrible et sanglant bouleversement …
Je craignais – je l’avoue – que l’intrigue, basée sur la fondation d’une fromagerie, m’ennuie au plus haut point … Mais je me trompais ! En effet, la diversité et la pertinence des sujets traités par l’auteure néerlandaise ont rapidement balayé mon inquiétude ! Du coup, j’ai pris du plaisir à cette charmante lecture ! Un assez bon moment passé aux Pays-bas, à l’entrée d’un siècle nouveau.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !