Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
« Mon fils chéri, c'est ton anniversaire et je suis seule, comme tous les voyageurs du monde. Mais je suis une voyageuse qui n'a pas eu le droit de dire au revoir ni d'embrasser une dernière fois le visage de celui qu'elle adorait et abandonnait derrière elle. Une voyageuse qui s'en est allée avec une grande valise, vide et lourde. Si je supporte la douleur de tant de jours passés loin de toi, je ne peux pas supporter celle d'être séparée de toi le jour de ton anniversaire »
Homeira témoigne dans ce livre de sa vie en Afghanistan dès la fin des années 80.
A travers de lettres destinées à son fils, elle lui raconte l'histoire de sa famille, de sa jeunesse où se côtoient trois générations. de l'occupation soviétique, à la première guerre civile puis à la prise du pouvoir par les talibans, Homeira nous décrit son quotidien de jeune femme.
Elle, qui aime tant la liberté, va devoir se révolter pour l'acquérir.
Sa révolte va l'amener à créer une école clandestine dans une mosquée : l'école est interdite aux filles. Ainsi, elle va promouvoir l'écriture et la lecture auprès des jeunes femmes.
Elle a compris très jeune que sans éducation, les femmes resteront toujours sous l'emprise du système et des hommes.
Ne passons pas à côté de ce témoignage, Homeria est une femme extraordinaire, engagée, combative et aimante. Par ses mots, l'autrice s'engage pleinement pour l'égalité homme-femme, pour le droit des femmes, le droit à l'instruction.
Elle fait également un hommage bouleversant aux afghans qui subissent depuis des années l'oppression, la privation de liberté et la tyrannie.
Ce magnifique texte nous offre ici une alternance de souvenirs d’enfance et de lettres qu’Homeira écrit à son fils Siawash dont elle est séparée. Siawash est resté avec son père là-bas en Afghanistan « pays des balles invisibles et de la mort annoncée » et elle lui écrit depuis les Etats-Unis.
A travers les souvenirs d’Homeira « l’indocile » on découvre un pays dévasté par la guerre contre les talibans où elle a dû apprendre à survivre et à se battre contre l’obscurantisme et le mépris réservé aux femmes.
Grâce à ses parents et grands-parents ouverts et bienveillants elle nous décrira les subterfuges pour apprendre et se cultiver malgré tout et faire accéder les jeunes filles et les jeunes garçons au savoir.
Tous ses rêves d’écrivain ont pu se réaliser grâce à elle et à ses jeunes courageux qui ont défié l’obscurantisme en « dansant dans la mosquée ».
Je retiendrai de ce livre la cruauté d’un pays qui détruit tout ce qu’il y a de plus beau en lui. Un témoignage très beau, très touchant et heureusement plein d’espoir.
Exilée en Californie, Homeira entame un récit épistolaire en s’adressant à son fils, resté loin d’elle en Afghanistan. Entre deux lettres bouleversantes, elle raconte son enfance et son adolescence dans son pays en proie aux chars russes puis aux talibans. Jeune fille assoiffée de connaissances, elle a malgré tout la chance de grandir dans une famille progressiste, chérissant les livres et l’écriture.
Dans ce roman, Homeira témoigne de la douleur de naître femme en Afghanistan, de n’être qu’un numéro, de ne jouir d’aucun loisir, d’être reléguée à une propriété. À travers cette histoire singulière, le récit d’une fillette, adolescente, femme puis mère, se dessine toute la condition des Afghanes sous la férule des talibans.
Ce magnifique et courageux témoignage a fait vibrer la lectrice que je suis. Chaque mot lu dans ce récit est une victoire sur l’obscurantisme. Aux heures les plus sombres de l’histoire de son pays, Homeira parvient à insuffler un espoir et une lumière qui rejaillissent de ses pages.
Téméraire, elle fédère, entreprend, tente coûte que coûte de faire entendre sa voix, et au-delà de la sienne, celles de toutes les femmes afghanes.
Ce livre est un cri, un appel à l’obstination, à la résilience. Allant jusqu’au bout de ses convictions, cette femme forte devra faire l’ultime sacrifice : être séparée de son fils au nom de ses idées.
Un roman à lire, diffuser, partager, défendre, afin de donner voix à toutes ces femmes bâillonnées !
Homeira est née en Afghanistan en 1980. Elle y passe son enfance entourée de sa famille dans la maison familiale. Depuis son plus jeune âge, son pays doit faire face à des conflits, elle grandit entre l'occupation soviétique, la guerre civile et l'occupation des talibans. Maintenant adulte, Homeira est en exil. Elle a dû une nouvelle fois quitter son pays suite à la prise du pouvoir par les Talibans en 2021. Elle nous raconte son histoire, à travers des lettres qu'elle écrit à son fils dont elle est séparée de force par son ex-mari.
Nous découvrons son quotidien, celui de sa famille et surtout les difficultés d'être une fille/femme en Afghanistan. Homeira nous raconte sa passion pour les livres, pour l'écriture, son envie de s'instruire et d'aller à l'école comme les garçons. Mais c'est impossible, c'est une fille et dans son pays, elle doit rester à la maison. Soutenue par ses parents, malgré la peur et les énormes risques qu'elle prend, elle va se battre, devenir institutrice et intégrer un groupe d'écriture.
Mais arrive le jour où elle doit se marier avec un inconnu et arrêter sa classe. Homeira va décider de continuer à s'instruire et de poursuivre son combat pour les droits des femmes, quitte à perdre ce qu'elle a de plus cher...
J'ai beaucoup aimé, l'écriture est très belle, l'histoire de cette femme extrêmement courageuse est bouleversante.
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