"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je remercie Philippe Montillier pour l’envoi de son dernier ouvrage.
» Carnets d’éternité, 30 ans sur les chemins du monde « est paru en 2018 aux éditions Géorama.
Originaire de Chamonix, Philippe Montillier est infirmier spécialisé et photographe. Fondateur des éditions de La Boussole, on lui doit plusieurs ouvrages sur l’Himalaya, les Andes ou l’Afrique de l’Est. Entre vie professionnelle et passion, c’est à pied qu’il a choisi d’aller rencontrer le monde, loin des sentiers battus…
Majestueusement préfacé par Philippe Claudel, il rappelle à son lecteur la petitesse de l’homme face à la grandeur de la nature.
Ce carnet de voyages rassemble 30 années de missions, de reportages et d’expéditions. Philippe Montillier ouvre non seulement ses yeux pour nous faire partager ces paysages, mais surtout son cœur. S’il est photographe passionné, deux qualités principales ressortent de ses récits, et ne sont certainement pas étrangères à son métier d’infirmier : l’empathie et la bienveillance.
p. 19 : » Si je songe fréquemment aux lieux où je ne retournerai plus, je me console en rêvant de ceux où je me suis pas encore rendu et je m’aperçois avec délice qu’il me reste beaucoup de terrae incognita à découvrir. «
Huit chapitres, personnels et humbles composent cet ouvrage :
– La photographie dans ma vie
p. 22 : » […] j’ai compris aussi que la photographie était bien un moyen d’exprimer ma sensibilité. «
-Partir et revenir
p. 35 : » Partir pour chercher, acquérir, comprendre, apprendre, connaître ; partir pour revenir aussi, pour témoigner, rapporter, partager, dire et écrire. «
-L’esprit du voyage
p. 41 : » La puissance d’un lieu impose le désir de ne plus être simple spectateur mais de s’immerger en lui, de le traverser de tous ses sens en une sorte d’appropriation intime. «
-Quelques instants d’éternité, carnets au fil du temps
Philippe Montillier a sélectionné de manière intime un voyage par an, pour lequel il nous confie une anecdote ou un fait marquant. C’est le chapitre que j’ai trouvé le plus riche en informations. Si le Népal est une des destinations régulière car préférée de l’auteur, chaque pays visité, à sa manière, est une rencontre. Les photos qui accompagnent ses témoignages sont des clichés incroyables d’instants saisis.
-La montagne
p. 184 : » La montagne, à qui sait la voir, offre le visage d’une sagesse à conquérir et posséder. «
-Le Népal, une histoire particulière
p. 193 : » Le Népal est une destination à part, ce pays interroge, émeut, bouleverse, transmet quelque chose, plus qu’aucun autre. «
-Désert et bivouacs
-La marche et le silence
p. 208 : » Avec la marche, il est possible de trouver ou retrouver la liberté d’aller au pas, le souffle du vent, la solitude, les saisons, le silence est en cela, c’est un luxe. «
Au début de chacun de ces chapitres, quelques citations méticuleusement choisies proposent ainsi au lecteur une réflexion profonde.
Au vu de l’état alarmant dans lequel se trouve notre terre, de la responsabilité de l’homme sur cet état, cet ouvrage, mais surtout la sensibilité de l’auteur dans le choix de ses mots provoque indéniablement un questionnement. Un questionnement sur notre rapport personnel à la nature. Je sors de cette lecture totalement émerveillée et optimiste malgré tout.
» Le voyage à pied est une ouverture au monde qui invite à l’humilité et à la saisie avide de l’instant. « Philippe MONTILLIER
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