"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le sujet est cru, la violence est présente à toutes les pages. Pourtant – ou à cause de ? – ce contexte participe à rendre encore plus fort les relations humaines, entre le lieutenant Bouteloup et ses hommes, mais aussi vis-à-vis d’Isabelle, dont le charme ne le laisse pas insensible.
Le dessin rend remarquablement la rigueur de l’hiver, notamment en utilisant des tons bleutés. Et cela rend d’autant plus ridicule les luttes de pouvoir qui se jouent loin des champs de bataille, et dans lesquelles le père du lieutenant semble se complaire.
Bref, une histoire forte, glaçante. Importante pour préserver la mémoire de ce conflit…
Ce quatrième tome de L’ambulance 13 termine le second cycle de la saga. Nous retrouvons Bouteloup toujours aux mains des officiers et de leur politique honteuse.
Ici et encore plus que dans l’album précédent, le côté psychologique de la guerre, la souffrance mentale sont traités de manière plus approfondie, par touche légère mais percutante. La section se fait décimée dans les batailles rapprochées et la bêtise encore une fois est affligeante. Les quelques scènes de combat sont toujours d’une extrême violence alors que des les bureaux cossus discutent de hauts dignitaires du taux acceptable de perte humaine. Certains mots sont intolérables et cet album essaye de retranscrire au mieux les aberrations de cette époque.
Le graphisme est toujours aussi bien réalisé et essaye de retranscrire par le dessin, des couleurs, l’ambiance de cette période.
Cet album est encore une fois très très bon, et je qualifierais cette série d’excellente. Le travail des auteurs est minutieux et apporte énormément au lecteur qui ne peut que s’intéresser à cette période, aux poilus et à cette guerre. Une série qui devrait être en complément des cours d’histoire au collège ou au lycée pour montrer de manière différente, imagée, ce qu’étaient les conditions pour ces poilus.
Dans ce troisième tome de L’ambulance 13, nous retrouvons l’équipe de soldats infirmiers et chirurgiens toujours au plus près des tranchées. Favre ne reconnaît pas le geste de Bouteloup qui l’a sauvé. Il est mutilé et se sent diminué. La Force Noire est sur place, et ces hommes venus de loin sont utilisés comme de la chair à canon.
Ce troisième album démontre encore une fois et de manière plus forte la bétise des principes, de cette bourgeoisie militaire qui se veut bien pensante et qui ne fait aucun cas de la vie de milliers d’hommes. Dans cet opus, nous rencontrons Marie Curie qui grâce à ces recherches met au point les premières machines de radiographie et veut les mettre au profit des soldats, leur évitant ainsi d’horribles souffrances.
Le récit est passionnant, instructif. Les scènes sont parfois aberrantes, affligeantes et désespérantes. La violence des assauts est ici bien représentée, et malheureuse. L’histoire est prenante et vous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Le graphisme reste assez sobre, sans fioriture, ni goût pour le sang, donnant ainsi dans ces dessins encore plus d’impact, car souvent c’est sans les mots que se traduit la peur, la souffrance, la mort. C’est d’ailleurs dans cet épisode que l’impact psychologique se fait encore plus présent.
Cet album est un très bon album, haussant toujours plus le niveau de la série.
Ce deuxième tome est la suite immédiate du premier opus où nous retrouvons l’officier Bouteloup mis aux arrêts suite à une trêve avec les allemands.
Dans cet album, nous découvrons une guerre horrible, commandées par des vieillards croulants et envoyant les jeunes hommes à la boucherie. Mais une part d’humanité et d’espoir se lit dans ces pages. Bouteloup se retrouvent aux côtés d’un allemand opérant, soignant, sauvant la vie d’amis comme d’ennemis.
L’histoire est bien ficelée et tient en haleine dès les premières pages, alternant les scènes d’horreurs avec des scènes différentes, où se mêlent de l’amour, de l’espoir, de l’abnégation.Le graphisme est toujours aussi bien réalisé avec des scènes vraiment prenantes, au rythme violent, très cinématique gardant un réalisme poignant.
Une très bonne bande dessinée, rendant hommage à tous ces gens partis se battre la fleur au fusil, ayant vécu la bassesse humaine, et pour la plupart mort pour leur patrie.
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