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Paolo Giordano

Paolo Giordano

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Avis sur cet auteur (53)

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    Couverture du livre « Dévorer le ciel » de Paolo Giordano aux éditions Seuil

    Sevlipp sur Dévorer le ciel de Paolo Giordano

    Un roman d'apprentissage ; trois garçons et une fille dont les histoires s'entremêlent.
    Une ferme dans les Pouilles, la chaleur, l'aridité, l'écologie et la volonté de construire leur monde.
    Les personnages sont attachants, bourrés de failles et de contradiction.
    Il est questions de passion,...
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    Un roman d'apprentissage ; trois garçons et une fille dont les histoires s'entremêlent.
    Une ferme dans les Pouilles, la chaleur, l'aridité, l'écologie et la volonté de construire leur monde.
    Les personnages sont attachants, bourrés de failles et de contradiction.
    Il est questions de passion, d'amitié, de désir et de trahison.
    Le rythme est doux et l'écriture mélancolique.
    Une belle découverte.

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    Couverture du livre « Tasmania » de Paolo Giordano aux éditions Le Bruit Du Monde

    Les Lectures de Cannetille sur Tasmania de Paolo Giordano

    « Si vous me demandez une définition exacte de l’époque où nous vivons, la voici : une époque prétraumatique. » Paolo Giordano mobilise sa sensibilité de physicien de formation et son talent d’écrivain prodige de la littérature italienne pour dessiner quelques destins fragiles, serpentant tant...
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    « Si vous me demandez une définition exacte de l’époque où nous vivons, la voici : une époque prétraumatique. » Paolo Giordano mobilise sa sensibilité de physicien de formation et son talent d’écrivain prodige de la littérature italienne pour dessiner quelques destins fragiles, serpentant tant bien que mal sur la toile de fond de notre actualité cataclysmique.

    Comment vit-on à la croisée des anxiétés nées des bouleversements contemporains, quand la Doomsday Clock, l’Horloge de l’Apocalypse inventée en 1947 pour dénoncer les risques qui menacent la planète, n’a jamais estimé la fin du monde plus imminente qu’aujourd’hui, son compte à rebours virtuel ne nous laissant symboliquement plus que quatre-vingt-dix secondes avant les coups d’un minuit fatidique ? Choisissant pour point de départ l’arrivée à Paris, juste après les attentats de 2015, d’un autre Paolo, journaliste et écrivain italien lui aussi physicien à la base, venu couvrir une conférence de l’ONU sur l’urgence climatique en même temps qu’il rédige un livre sur la bombe atomique, de son invention jusqu’aux commémorations d’Hiroshima et de Nagasaki, en passant par les terribles récits de survivants et de leurs descendants, le récit se déroule aux premières loges des périls qui guettent le monde, entre menace nucléaire, dérèglement climatique, terrorisme et pandémies.

    Pourtant, dans ce contexte qui a tout pour terrifier, la vie poursuit son chemin, dévidant opiniâtrement les destins individuels. Le Japon a reconstruit ses deux villes martyrs, les survivants et leurs descendants subsistent malgré leurs récits épouvantables et leurs séquelles. Lui-même ramené à des préoccupations plus personnelles par son couple qui se déchire sur son impossibilité à concevoir un enfant, Paolo observe son entourage faire face à ses anonymes et minuscules batailles pour se tailler une existence. Relations de couple et parentalité, rivalités professionnelles et déséquilibre entre les sexes, conventions religieuses et sociétales : les drames intimes sont légion, souvent dévastateurs, même si parfois, à y bien regarder, quelque peu incongrus. Comment peut-on encore s’offusquer qu’un prêtre se marie, qu’un homme épouse une femme plus âgée ou qu’une femme prétende faire carrière, lorsque l'on s'angoisse pour le sort du monde ? Quoi qu’il en soit, de cette superposition entre l’intime et le planétaire, entre le particulier et le général, émerge progressivement un constat : la vie résiste à tout et, quelles que soient les souffrances endurées, finit toujours par renaître sous une forme ou une autre, tout n’étant qu’évolution et adaptation perpétuelles.

    De l’anxiété des temps présents à l’apaisement que chacun devra trouver dans sa Tasmanie personnelle, là où il trouvera à se préserver, Paolo Giordano nous offre un grand roman contemporain, vaste fresque sociétale teintée d’autofiction et de reportage scientifique, soulignant l’étendue de nos ambiguïtés et de nos contradictions.

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    Couverture du livre « Tasmania » de Paolo Giordano aux éditions Le Bruit Du Monde

    Marie Letellier sur Tasmania de Paolo Giordano

    J'ai aimé énormément ce roman, pour son modernisme d'abord, dans le style simple et limpide, et dans les thèmes d'actualité qui y sont abordés : l'avenir de notre monde, de l'humanité et de notre vie de couple et de famille. Ensuite, j'ai aimé la manière à la fois intime et très pudique de...
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    J'ai aimé énormément ce roman, pour son modernisme d'abord, dans le style simple et limpide, et dans les thèmes d'actualité qui y sont abordés : l'avenir de notre monde, de l'humanité et de notre vie de couple et de famille. Ensuite, j'ai aimé la manière à la fois intime et très pudique de traiter les sujets autour de l'amitié, l'amour ou la paternité. Une très belle découverte que je recommande à tous.

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    Couverture du livre « Tasmania » de Paolo Giordano aux éditions Le Bruit Du Monde

    Musemania sur Tasmania de Paolo Giordano

    A l’occasion du “Grand Prix des Lectrices du magazine Elle” en 2020, j’avais eu l’occasion de découvrir la plume de l’écrivain italien, Paolo Giordano avec son très beau roman, « Dévorer le ciel ». Je n’ai donc pas hésité lorsqu’il m’a été proposé de lire son dernier, « Tasmania ».

    Prenant...
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    A l’occasion du “Grand Prix des Lectrices du magazine Elle” en 2020, j’avais eu l’occasion de découvrir la plume de l’écrivain italien, Paolo Giordano avec son très beau roman, « Dévorer le ciel ». Je n’ai donc pas hésité lorsqu’il m’a été proposé de lire son dernier, « Tasmania ».

    Prenant d’abord pour thème le réchauffement climatique, son narrateur, physicien journaliste, doit se rendre au sommet du climat à Paris, en 2015, quelques jours après les attentats de novembre. L’auteur poursuit ensuite avec la bombe atomique et les débats inhérents à sa création.

    Depuis la sortie cette été du film de Christopher Nolan sur l’un de ses créateurs, « Oppenheimer », ce sujet a été remis d’actualité avec la sortie de la biographie d’Oppenheimer ainsi que d’autres ouvrages à ce sujet.

    J’ai aimé la façon dont l’auteur avait eu de traiter de ces différentes thématiques qui, au final, s’imbriquent assez bien. Alors que cette pléthore de thèmes différents peut dérouter plus d’un lecteur, j’ai totalement accroché à la construction du récit.

    Le narrateur du livre, cet homme en crise, dont le profil est similaire à l’auteur lui-même, est très attachant, tout comme les personnages secondaires, si réalistes. Chacun de ceux-ci apportent bien quelque chose à l’histoire. Écrit d’une plume dont je reste conquise, le style fluide m’a accrochée très rapidement.

    J’en ai beaucoup appris grâce à la partie consacrée au projet Manhattan qui se concrétisa par le largage des deux bombes atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Le texte est ponctué de témoignages de survivants qui sont touchants et émouvants.

    Bien souvent, plus contemplatif qu’actif dans ce qui va mal, le narrateur se pose les questions quasi universelles de savoir ce que nous sommes, où nous allons et que va devoir ce monde.

    Au final, j’ai beaucoup aimé ce livre très humain où l’auteur dévoile intimement ses tourments personnels, relationnels et professionnels. Définitivement, Paolo Giordano est l’un des auteurs à retenir en matière de littérature transalpine !