Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
J’ai adoré cette bande dessinée hispano-argentine ! Je ne connaissais pas vraiment la série, j’avais feuilleté en librairie et j’avais apprécié les dessins mais le choix étant pléthorique son souvenir est passé aux oubliettes !
C’est un monde postapocalyptique, cruel et à l’environnement glacial. Des personnages anthropomorphes sont soit les chasseurs, soit les chassés ! La jeune Lyra quitte son “village” avec son frère ainé, un peu simplet, après la mort de leur mère pour tenter de survivre un peu mieux, plus loin, ailleurs, voyageant au milieu de tous les dangers ! On rencontre pas mal de personnages et les événements tournent bien souvent à la violence, inhérente à ce monde.
Je me suis tout de suite attachée à Lyra et à son frère qui a une forme de sagesse et de savoir qui, parfois, est bienvenue. Le monde enneigé est hostile à toute vie et la loi du plus fort est très bien dessinée ! Les auteurs arrivent même à exprimer du danger dans des replis de la neige !
Les personnages sont très expressifs et leurs traits finement tracés. Les antipathiques, franchement très antipathiques ; même les paysages sont expressifs et j’ai fini par avoir froid et trembler pour la fratrie ! Les nuances de violine sont excellentes pour exprimer l’environnement inhospitalière et les dangers omniprésents !
Ce volume est présenté comme le Préquel de la série et je vais me faire un plaisir de m’y plonger !
#SoloLyra #NetGalleyFrance
Fortuna n'a pourtant pas eu la chance de naître dans un monde rassurant.
Sur les landes désertiques d'une violence inouïe ou chaque instant est une lutte pour la survie, elle est élevée dans l'amour et la transmission de la tradition du clan familial.
Devant chaque jour se déplacer, son père note précieusement les signes distinctifs des endroits où ils s'arrêtent dans son précieux livre. C'est l'héritage de Fortuna, et aussi la clé de sa survie si elle se retrouve seule. Son trajet retour en cas d'urgence.
Lorsque ses parents meurent tragiquement, elle entreprend le voyage du livre pour retrouver son grand-père, seule...
Quel plaisir immense de retrouver le monde de Solo.
Après les souris, voici logiquement les chats !
Oscar Martin, ici au scénario uniquement, passe le flambeau graphique à Alvaro Iglesias et c'est franchement réussi.
Ce monde brutal est illustrée d'une main élégante et faussement mignonne pour ces nouveaux protagonistes d'une autre espèce, l'ambiance est absolument parfaite, et la mise en couleurs immersive.
La temporalité se fait aussi au dessin, le passé en nuances de gris rythmant de flashs la progression de Fortuna.
Impossible de ne pas prendre à cœur l'histoire bien ficelée de cette jeune chatte mise au pied du mur, obligée de prendre à bras le corps un destin bien trop précoce.
D'une enfance amputée, elle remonte le fil du temps et de son parcours, la revit pour entrer dans l'âge adulte par la porte la plus injuste.
En remontant son chemin jusqu'à la source, elle se confrontera à la peur, aux désillusions, mais aussi à l'amour et à une confiance qu'elle n'espérait pas, à une douceur nichée au cœur de l'enfer.
Oscar Martin nous offre ici encore une belle histoire. Une histoire de transmission, une histoire de famille de cœur, de promesse.
Une quête initiatique menée par la rage de survivre et de tenir un engagement précieux, de préserver une des plus belles sources qui soit. Les livres. Un livre.
Je saute sur le tome deux de ce pas !
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