"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
“Ce livre qui n’aurait jamais dû exister puisque tu n’aurais jamais dû mourir.”
À travers ce récit autobiographique, Olivia de Lamberterie brise le silence d’une famille tirée à quatre épingles. Elle dompte le tabou du suicide, parce que la souffrance, on ne peut pas la taire. Il fallait que ça sorte. Ce trou béant dans son cœur, elle en a fait une ode à la vie de son frère.
Avec des mots tranchants qui démantèlent l’extravagance de son quotidien de journaliste, elle dresse sa propre fin du monde. Celle qui survient, un matin, sans prévenir. Cet effondrement intérieur qui hante chacun de ses gestes avec fracas - et en réalité, la lourdeur du silence.
“Le prénom reste en suspens, se fracasse sur le paillasson, pas besoin d’explication.”
Comme elle le dit si bien, dans ce genre de moment, on croit vous panser, à coup de “ça va aller” alors qu’il ne faut pas que ça aille. Quand il manque au monde une part de soi, il ne reste qu’à composer avec la douleur.
J’aurais aimé ne jamais m’extasier devant tant de malheur. Ce récit est bien plus que bouleversant - ou tous les mots qui impliqueront des larmes. Cette sincérité déchirante, elle n’aurait pas pu être inventée. Et c’est précisément ce qui m’a donné le mal de mer, comme si c’était mon frère.
Parce que ces récits-là permettent de cerner une part de l’inexplicable. Parce qu’ils sont un cri de vérité parmi tous ceux qui souffrent en silence. Et celui d’Olivia de Lamberterie m’a transpercé :
“Si pour toi c’est mieux, j’accepte de vivre décapitée”.
« Avec toutes mes sympathies », en canadien, ça veut dire « Sincères condoléances »
A 46 ans, Alex, le frère d'Olivia de Lamberterie vient de se suicider.
Il vivait au Canada avec sa femme et ses enfants.
C'était un être rayonnant, solaire, souvent.
C'était un être mélancolique, dépressif, souvent.
Un frère qu'elle adorait.
Sa mort est un choc violent même si elle était prévisible.
Elle raconte le traumatisme, le désespoir à cette nouvelle.
Elle dit aussi comme il est difficile mais vital de redevenir joyeuse.
Ce qui pourrait être un livre plombant est un récit magnifique.
Un récit d'amour.
On sent que les mots, les phrases viennent tout seuls.
Rien n'est forcé.n
Rien n'est semblant
Tout est beau, tout est amour.
Une incroyable lumière émane de ce si sombre événement.
Vraiment bravo et merci pour la sincérité, l'émotion, le partage.
C'est la journée de la vie d'une femme d'un peu plus de cinquante ans.
Elle a un poste important dans une maison d'édition.
Elle a un mari, trois filles.
Cette journée marathon n'est pas comme les autres.
La veille au soir elle a appris que son mari la trompait, et ce soir sa fille aînée de trente-et-un ans doit venir lui annoncer une grande nouvelle.
Et commence une folle journée entre plusieurs rendez-vous de travail, les problèmes de sa mère en ephad, les problèmes de ses filles au collège, les sms de ses copines, les courses pour le repas du soir, le coiffeur, le pot prévu à 19h avec les copines..........
On en sort épuisé de cette journée.
C'est superwoman en personne cette Anna !
Et pourtant non.
« Anna est discrète , incertaine, ambitions nébuleuses et tempérament marécageux une femme sans bruit......... »
Dualité difficile à gérer entre la forme et le fond.
C'est un roman très actuel et très contemporain.
Tous les sujets actuels semblent être abordés.
On a l'impression de lire un tas d'articles de magazines surtout féminins intégrés à l'histoire d'Anna.
Si j'ai dans l'ensemble apprécié le livre, je ne peux pourtant pas dire que j'en sois fan.
anna , 54 ans, est une éditrice réputee a paris. Elle est mariée et mere de trois filles. Ce soir la, elle doit recevoir son ainée qui lui a promis une annonce surpprise
Le temps d une journee , on suit anna qui joue la nounou aupres de plusieurs de ses écrivains, soupconne une infédilité de son mari , fait ce qu elle peut face à une mere feministe qui s étiole dans la demence en maison de retraite et se souvient de sa jeunesse
anna peut compter sur le soutien de ses amies , fragiles et costaudes a la fois , et dotées d un humour qui rend leger le médiocre de la vie
olivia de lamberterie , chroniqueuse litteraire à Elle signe un texte enllevé sur l air de notre temps , perlé de fines observations et de remarques enjouées
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