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Un appel : "Ton papa est mort."
Quand Adélaïde apprend la mort d'un de ses deux papas, c'est son passé qui lui saute au visage, la différence qu'elle a portée enfant, quand elle n'aspirait qu'à une vie normale.
Car c'est quand même bien plus pratique pour être acceptée d'avoir un cocon familial qui rassure les autres non ? Alors une maman, deux papas, tout ce beau monde dans le même lit, ça ne fait pas très bonne impression.
Adélaïde, le petit clown triste, va s'inventer, se réinventer, se perdre et peut-être, un jour, se retrouver. Adélaïde dérive, interroge sa peine, sa douleur, sa souffrance.
Adélaïde convoque les souvenirs de son enfance, de ce père qu'elle a "adoré, détesté, aimé, fui, retrouvé, tué, ressuscité."
La voix de cette petite fille, adolescente, jeune femme et enfin femme, nous parvient au moyen d'une très belle écriture, puissante. Un chapitre se lit dans un souffle, c'est à fleur de peau, c'est brut, c'est prenant.
Les accumulations d'adjectifs au détour d'une phrase renforcent l'intensité de la douleur, de la confusion des émotions. Il y a un souffle dans ce texte qui prend aux tripes.
C'est beau, c'est bien écrit, c'est fort ; on voudrait serrer Adélaïde dans nos bras, lui dire C'est bon, tu es protégée, tu peux arrêter de te cacher, tu es arrivée, tu peux te reposer.
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