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Michel Jean

Michel Jean
Écrivain et journaliste à Montréal, Michel Jean est issu de la communauté innue de Mashteuiatsh. Kukum est son premier roman publié en France. Vendu à plus de 200 000 exemplaires au Québec et traduit en plusieurs langues, il a été couronné par de nombreux et prestigieux prix littéraires.

Avis sur cet auteur (27)

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    Couverture du livre « Qimmik » de Michel Jean aux éditions Libre Expression

    emilie77400 sur Qimmik de Michel Jean

    Enorme coup de cœur!

    Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas transporté comme celui-ci. J'ai profité de la venue de ma belle-sœur qui vit au Québec pour lui commander ce livre de Michel Jean qui me faisait tant envie et qui n'est pas encore sorti en France, et j'ai bien...
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    Enorme coup de cœur!

    Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas transporté comme celui-ci. J'ai profité de la venue de ma belle-sœur qui vit au Québec pour lui commander ce livre de Michel Jean qui me faisait tant envie et qui n'est pas encore sorti en France, et j'ai bien fait!
    D'abord, il faut le savoir, j'adore les romans qui parlent des Inuit, je ne sais pas pourquoi, cela me fascine, ajoutez à cela la plume merveilleuse de Michel Jean et vous comprendrez donc aisément mon intérêt.

    Qimmik c'est le nom pour chien en inuktitut. Et les chiens avaient une grande importance pour les inuit, peuple nomade, qui les traitaient comme leurs égaux et dont leur survie dépendait d'eux.
    Ce roman raconte en parallèle 2 histoires à 2 époques différentes. Dans la 1ère, on va suivre la vie d'un jeune couple inuit avec son attelage et découvrir leur quotidien au plus près de la nature, une vie qui se contente du nécessaire, de ce que la nature peut leur offrir, une vie extrêmement rude mais libre, du moins jusqu'à ce que le gouvernement décide de changer tout cela... Quelques décennies plus tard, une jeune avocate se voit confiée la défense d'un inuk, accusé du meurtre de 2 anciens policiers de la Sécurité du Québec, ce qu'elle s'apprête à découvrir ne la laissera pas indemne (et vous non plus)...

    C'est un roman vérité qui raconte une partie de l'histoire du Québec (et du Canada a plus grande échelle), pas la partie la plus reluisante. J'ai été très touchée par les faits racontés, je n'en avais jamais entendu parler et cela m'a complètement bouleversée, j'ai d'ailleurs terminé le livre en larmes. J'ai tout aimé, le style et la manière dont cette histoire est présentée avec l'avant et l'après.

    Michel Jean est un auteur qui raconte l'humain avec une grande sensibilité, je ne peux que vous recommander de sauter sur ce titre (pas encore dispo en version papier en France mais que vous pouvez trouver en ebook sur kobo, kindle...).

    PS : j'ai aussi beaucoup aimé les petits clins d'œil aux personnages de son précédent roman Tiohtià:ke ;)

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    Couverture du livre « Qimmik » de Michel Jean aux éditions Libre Expression

    caro manil sur Qimmik de Michel Jean

    Ce livre m'a été offert par la fille de mon compagnon qui vit au Québec depuis maintenant deux ans ... Elle est revenue en France passer quelques jours pour les vacances. Elle travaille dans un musée spécialisé dans l'art inuit. En m'offrant ce livre, elle me dit : "je trouve que ce livre...
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    Ce livre m'a été offert par la fille de mon compagnon qui vit au Québec depuis maintenant deux ans ... Elle est revenue en France passer quelques jours pour les vacances. Elle travaille dans un musée spécialisé dans l'art inuit. En m'offrant ce livre, elle me dit : "je trouve que ce livre explique très bien la vie et l'histoire de ce peuple, j'espère qu'il vous plaira".
    Je me suis lancée dans cette lecture sans rien savoir de l'histoire ! Je referme le livre à l'instant et mon coeur est dans ma gorge !! une histoire magnifique et terrifiante à la fois ... Quel moment de lecture j'ai passé ! waowww
    La fin ... ben oui je chiale vous l'avez deviné ! Mon dieu ... cette fin si cruelle, comment ne pas pleurer ??? Je termine cette petite chronique et je file vers mon téléphone pour lui demander quand elle sera de retour à Québec de m'envoyer d'autres livres de cet auteur !!! Lisez ce livre, il est juste exceptionnel ! Vous vous documenterez sur cette partie méconnue du globe et je vous promet un moment intense !! Pour terminer, je précise aussi qu'avec ce livre, elle m'a offert un inukshuk ... Alors qu'est ce que c'est ? L'inukshuk est généralement construit de pierres placées de manière à ressembler à un être humain. Il sert tantôt de point de repère ou d'identification de cache à nourriture. Tant pour le Canada que le reste du monde, l'inukshuk est devenu un symbole de fraternité, d'entraide et de solidarité. Selon une légende inuit, de par ses qualités ancestrales de guide, l'inukshuk aidera la personne qui en acquiert un à toujours prendre les bonnes décisions et à aller dans la bonne direction dans sa vie ... Je termine en la remerciant vivement pour tout ça ! Et je vous parle pas des biscuits Maple cream cookies fait avec du sirop d'érable 100% pur ! un vrai régal !!!
    Une immersion totale grâce à tous ces petits cadeaux ... Merciiiiiiiii !

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    Couverture du livre « Kukum » de Michel Jean aux éditions Depaysage

    Alex-Mot-à-Mots sur Kukum de Michel Jean

    J'ai aimé cette jeune femme qui part suivre son amoureux dans sa tribu Innue.
    J'ai aimé découvrir la vie de la tribu avec elle au gré des déplacements saisonniers.
    J'ai aimé l'odeur des sapins dont les branches tapissent les sols des habitations.
    J'ai aimé cette grand-mère qui fume comme une...
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    J'ai aimé cette jeune femme qui part suivre son amoureux dans sa tribu Innue.
    J'ai aimé découvrir la vie de la tribu avec elle au gré des déplacements saisonniers.
    J'ai aimé l'odeur des sapins dont les branches tapissent les sols des habitations.
    J'ai aimé cette grand-mère qui fume comme une Innue et qui craque son allumette sur sa jupe.

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    Couverture du livre « Tiohtia:ke [Montréal] » de Michel Jean aux éditions Seuil

    Fanfan Do sur Tiohtia:ke [Montréal] de Michel Jean

    Pour bien commencer 2024 il me fallait un bon livre. Avec celui-ci j'étais sur d'être emportée, dans une histoire certes douloureuse, mais profonde.

    Élie Mestenapeo a tué son père dans un accès de fureur. Un père alcoolique et violent. Par la justice des blancs, il a pris dix ans de prison....
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    Pour bien commencer 2024 il me fallait un bon livre. Avec celui-ci j'étais sur d'être emportée, dans une histoire certes douloureuse, mais profonde.

    Élie Mestenapeo a tué son père dans un accès de fureur. Un père alcoolique et violent. Par la justice des blancs, il a pris dix ans de prison. Mais la justice de son peuple est bien pire. Chez les Innus, pour un tel crime, c'est le bannissement à vie. Pas de rédemption, pas de pardon. Le jour de sa sortie de prison, il se retrouve seul au monde. Et moi ce que j'ai ressenti au moment de sa libération, c'est de la peur. Il m'a semblé que le monde était trop grand pour quelqu'un qui n'a plus personne, effrayant et bien plus dangereux que ce qu'il est pour tous ceux qui ne marchent pas seuls.

    Il part à Montréal, vivre la vie des SDF appelés itinérants au Québec, et va rencontrer beaucoup d'autochtones. La dureté de la vie, la faim, le très grand froid, tout cela sera son quotidien. Mais il rencontrera aussi l'amitié, qui, dans la rue, est aussi rare que précieuse.

    J'ai aimé ce que ça nous raconte, l'histoire des autochtones, spoliés par les Blancs. Cris, Atikamekw, Anishinabe, Innus, Inuit, Mikmaks, Mohawks, tous ces noms qui pour moi évoquent les grands espaces, la vie en harmonie avec la nature, sont ici l'écho de ce que l'homme blanc leur a fait. Voler leur terre, démanteler leur culture, disperser les familles, tenter de les effacer, envoyer les enfants dans des pensionnats tenus par des religieux pervers. Beaucoup d'autochtones en ont perdu le sens de leur existence, ont sombré dans l'alcool ou la drogue et parfois les deux, se sont souvent noyés dans ce monde de Blancs qui ne veut pas d'eux. C'est triste et révoltant. Michel Jean leur rend leur voix avec ce récit, basé sur une vie réelle, en nous montrant la terrible vérité de ce pays et le côté sombre de son Histoire.

    Au fil du roman, l'auteur nous raconte des existences, celles des personnes qu'Élie va croiser dans son errance au cœur de Tiohtiá:ke, les jumelles Inuit Mary et Tracy, Jimmy le Nakota, Geronimo le Cri, Mafia Doc ce drôle de personnage, "Caya" le Mohawk qui aime citer Vilain Pingouin qu'il connaît par cœur, Lisbeth, Kalina, Charlie, Lucien, Randy et tant d'autres. Beaucoup meurent dans l'indifférence du bon peuple. Des femmes disparaissent dans un silence total. Autant de vies auxquelles Michel Jean donne une consistance, une tribune, une réalité. Des personnages auxquels ont s'attache énormément.

    Mais ce roman ne raconte pas que la rue. Il nous parle de grands espaces, de coutumes ancestrales perdues, de pèlerinage mais aussi d'entraide car il faut bien un peu de joie et d'espoir dans une vie ! Il nous dit que parfois il y a une lumière au bout du tunnel, qu'il faut savoir saisir sa chance, que rien n'est jamais définitivement foutu, que les apparences peuvent être trompeuses, qu'il faut savoir accepter les mains tendues. Ce roman nous dit surtout qu'en dépit de toutes ses douleurs, la vie offre des vrais moments de bonheur.

    L'écriture de Michel Jean rend tout très vivant, très réel, et embarque le lecteur dès les premières lignes pour ne le lâcher qu'au mot Fin. C'est un plaisir infini que d'entrer dans une telle histoire. D'ailleurs, je l'ai lue d'une traite.
    Et encore merci à @vleel qui m'a fait gagner ce livre.

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