"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La forêt est en feu, les flammes ravagent tout sur leur passage et les habitants doivent s'enfuir pour sauver leur vie, abandonnant une forêt meurtrie, brûlée... Il y a, ou avait, cet important pilier et personnage au coeur de ce système : l'arbre millénaire, considéré comme le père de la forêt, et il se meurt. Avant de rendre l'âme, il envoie vers d'autres cieux une petite Étincelle, son dernier espoir. le dernier espoir de tous.
"Va, petite étincelle... En ton coeur réside toute l'essence de notre vie... Tu es notre dernier espoir..."
Une entrée en matière dans l'urgence, déchirante, démontrant les ravages causés par l'homme, une déconnexion résultant que une nature "détruite par ceux qui ne voient que la richesse et leur profit personnel."
Un peu plus loin nous avons ce jeune renardeau, un peu incompris par sa famille, qui veut être un héros comme son papy. Il est adorable. Il aide tout le monde autour de lui. Et un jour il tombe sur cette petite étincelle, échouée dans l'herbe. Il se prend pour mission de l'accompagner accomplir la sienne : sauver la forêt. L'occasion de se prouver à lui et à sa famille qu'il sera vraiment un héros cette fois-ci. Il a un vrai bon coeur.
Ils sont adorables, notre duo principal. Goup prend soin de l'étincelle. Ils ont des interactions adorables, je me répète mais c'est le mot.
Le character design était on point. Les personnalités de chaque personnage vraiment bien travaillées, côté dessin : leur styles, leurs caractères ; très distinctifs. Que ce soit dans la famille de Goup, les habitants du villages...
Les paysages et les illustrations sont magnifiques.
Un gros coup de coeur sur la petite fée l'étincelle. Elle est adorable, trop mignonne, elle m'intrigue, elle avait ce quelque chose qui attire le coeur. Son design est adorable. Adorable !
Mon point bémol ça serait le scénario un peu trop simpliste, qui semblait prometteur, plus profond au début. Et une histoire qui m'a semblée assez vite expédiée passé le premier tiers. le rythme était assez irrégulier et aléatoire. J'ai trouvé que ça a manqué d'un peu de profondeur et de détails sur la seconde partie. Et sur la fin. Simplifié.
J'adore voir les Carnets de recherches graphiques à la fin des bd/album c'est trop beau et intéressant de voir la genèse, la création de ce projet et son univers.
Voici une bande dessinée jeunesse avec de l'aventure, du fantastique, et un brin d'écologie.
"Un arbre millénaire, père de la forêt, est en train de mourir à cause du comportement des hommes. Toute la forêt est menacée. Avant de mourir, il lance Etincelle, une petite pousse."
C'est Goup qui la découvrira fort affaiblie. Après l'avoir aidée à se requinquer, il décidera de partir à l'aventure pour sauver la forêt d'Etincelle.
J'ai beaucoup aimé le côté écologique de l'histoire, mais je ne suis pas certaine que ce soit cela qui restera le plus dans la tête des jeunes lecteurs.
Goup est un renard qui a besoin de jouer au héros. La quête qui lui est proposée, par le biais d'Etincelle, est donc une bonne occasion de montrer à sa famille qu'il n'est plus un renardeau. Non mais !
Il va faire des rencontres pas forcément bienveillantes. Mais les choses se termineront pour le mieux. Bien sûr. Pour la forêt, et pour Goup et ses amis.
Je n'ai pas été totalement convaincue par les personnages principaux, et l'histoire en elle-même, contrairement aux illustrations que j'ai trouvées très attractives.
Cela dit je pense qu'elle pourra plaire aux jeunes lecteurs.
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Jungle pour cette version numérique de #Étincelle en service de presse.
Lorsque Group secourt une petite fée mal en point, le renardeau qui veut devenir un héros se donne pour mission de la ramener dans son monde magique. Pour ce faire, il doit retrouver le Grand Sage. Leur rencontre avec Zeggura, puis avec le peuple des écureuils sèmera autant d'embûches que de surprises !
J'ai été immédiatement séduite par l'univers graphique. L'album s'ouvre sur une introduction sans texte, utile pour que le jeune public s'imprègne de l'esthétique. Les dessins sont modernes, enfantins, géométriques mais très expressifs. Les couleurs sont chatoyantes et renforcent le dynamisme des illustrations.
J'ai aimé aussi le message général que l'histoire véhicule : bienveillance, environnement et respect de la nature sont au rendez-vous !
En revanche, j'ai trouvé les textes vraiment trop légers (même pour un jeune public, à partir de 5 ans), et quelques tournures malheureuses... Heureusement que les illustrations prennent une large part dans la narration. le rythme est étrange : une longue introduction, un développement chaotique, une conclusion expresse et un épilogue abrupt, mais porteur de beaucoup de sens.
La beauté des illustrations de Pauline Berdal et l'importance du message écologiste m'ont sauvée de la franche déception...
#Étincelle #NetGalleyFrance
Un an a passé depuis que David, Jill et Jeffrey sont arrivés à Groosham Grange, l'école de magie sur l'Ile du crâne.
David est devenu le meilleur élève de l'école, et avant la dernière épreuve de malédictions il ne comptabilise que trente points d'avance sur un nouvel élève, Vincent King, devenu son rival au classement des maîtres magiciens.
Le premier prix, une journée en possession du puissant Graal Maudit !
Mais il semblerait qu'un complot se trame concernant l'artefact magique, mettant en jeu l'avenir même de l'établissement magique et ses occupants.
Et si Vincent était le coupable ? David doit en avoir le cœur net, quitte à s'exposer à pas mal d'ennuis.
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Je vous avais déjà parlé du premier tome de cette adaptation de série de romans d'Anthony Horowitz, David Eliot, datant d'une dizaine d'années avant notre célèbre sorcier à la cicatrice éclair au front.
On y retrouve d'ailleurs moultes inspirations utilisées par J.K Rowling : le blondinet antipathique, le trio d'amitié, le don pour le balais magique... (Je crois avoir trouvé l'inspiration d'Hermione, mais je vous laisse la chercher, concentrez-vous, ça va vite !)
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Ici une nouvelle intrigue où l'on plonge sans préambule, retrouvant avec beaucoup de plaisir les gamins de l'école de sorcellerie aux caractères bien trempés, leurs familles abominables et leur corps professoral velu ou aux canines acérées.
Un mystère sombre, une immersion dans Londres la nuit, des secrets, intrigues et coups fourrés, et une bonne dose d'humour caustique, le tout raconté avec le talent que l'on connait à Maxe L'Hermenier font de ce 2e opus une suite largement à la hauteur du 1er.
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Au dessin, Clément Lefèvre, toujours au top, retrouve l'ambiance qui m'avait tant plue dans Groosham Grange, les lumières éthérées voluptueuses, les teintes dorées et douces. On reconnait tout de suite le style du maître (si, si !) et c'est un ravissement pour les yeux !
Une lecture magique un peu sombre, mystérieuse, qui je l'espère va continuer !
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