Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
C'est le premier tome d'une trilogie qui promet de passer de bons moments de lecture. Il est vrai que les personnages sont bien sous tout rapport. Un peu cliché pour une intrigue policière. Des personnalités conformes et attendues dans ce style de roman. le psy, qui est passé d'une clientèle aisée, venue chez lui pour des petits bobos de riches, à un poste dans un centre pénitencier réputé très dur. Les femmes sont très présentes, la vie privée et professionnelle s'imbrique sans réelle surprise. Cependant, cela fonctionne assez bien, on part explorer des pistes qui s'avèrent fausses pour revenir vers d'autres suspects. Au final, une péripétie fait rebondir l'enquête. C'est amené assez subtilement pour créer un petit effet de surprise. Pas de doute, je vais me plonger dan le tome 2 "Je suis le feu"
Et voilà, deuxième tome de la série après "Somb", on retrouve le psychologue Victor Caranne, toujours en poste à la prison de l'île de Ré. En proie à une addiction à l'alcool, tourmenté par les répercussions de l'enquête précédente qui a brisé toute sa vie personnelle.
Cette fois-ci, les meurtres s'enchainent et e façon assez horrible puisqu'ils mettent en scène des jeunes garçon dont la mère meurt alors qu'ils sont attachés , les yeux bandés et les oreilles couvert d'un casque audio.
La même équipe de policiers, tous plus atypiques les uns que les autres, se démène pour démasquer le tueur avant que les meurtres n'atteignent un chiffre important. Les personnages sont tous, originaux, les bons sentiments, l'amitié et l'empathie; présents tout au long du récit , donnent à la lecture un rythme assez engageant. Rien d'extraordinaire dans tout cela, mais comme dans "Somb" cela fonctionne et on passe un bon moment de lecture. A suivre le tome 3, que je vais lire au plus vite
Premier opus avec Victor Caranne, roman lauréat du prix meilleur espoir transfuge en 2020, l'écriture est prenante, on découvre une ambiance et un personnage original, l'écriture est vif, fluide et percutante. Les descriptions, les dialogues sont détaillés et réalistes, on est embarqué et immergé dans le thriller. Difficile de le lâcher. Une dose de réflexion et d'humour. Du suspense, pas de temps morts.
"J'avais beau savoir que chacun, sur cette terre, recycle la souffrance, remet en circulation son propre désespoir, et qu'en somme le mal originel n'existe pas, que, sans doute, cette femme avait connu son lot d'abus et d'humiliations, qu'il faut pour briser ce cercle bien du temps, bien de l'écoute, bien de l'amour. J'avais beau croire à l'empathie comme ultime force face au mal, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une haine profonde pour cette femme."
Second opus mettant en scène Victor Caranne psychologue carcéral, une intrigue qui tient en haleine, personnage borderline, traumatisme, blessure, univers carcérale, ambiance sombre et angoissante. La plume de Max Monnehay est fluide, percutante, vifs et parfois loufoques. Une intrigue triste, horreur humaine, souffrance, prison, meurtre, tout est bien dosé pour toucher et manipuler le lecteur.
"La maison et ses fantômes. Le monstre sous le lit. La fillette et sa chemise de nuit imbibée de sang.
Il ne dormirait pas. Il ne dormirait plus jamais."
"Si vous autres imbéciles romantiques n'existiez pas, les histoires d'amour qu'on raconterait à nos enfants ressembleraient à des bilans comptables."
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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