"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une suite qui est tout aussi marrante que les tomes précedents! Ces faux héros comme je les appelle, monte en expérience mais aussi en bêtise. C'est justement ce qui fait le charme de cette série.
Une suite toujours aussi drôle! Je ne me lasse de ces aventuriers et en particulier des vacheries que ce lance le nain et l'elfe. Et, je me demande ce qu'il va se passer pour l'elfe.
Ce septième épisode correspond au début du roman La couette de l’oubli paru il y a quelques temps déjà. Un roman que j’avais eu le plaisir de lire et qui m’avait fait découvrir une nouvelle facette de l’auteur, après les enregistrements comiques, la bande dessinée, il publiait un récit de plusieurs centaines de pages. La couette de l’oubli, rappelons-le, est la troisième saison.
Les héros, ou plutôt la bande de bras cassés qui a dérobé les statuettes, cherchent un endroit pour les vendre correctement. Alors que toute la terre de Fangh est à leur trousse, ils tentent par tous les moyens de s’extraire des ennuis qu’ils ont la fâcheuse tendance à créer et dans lesquels ils n’hésitent pas à s’enliser.
Une bande dessinée qui se repose sur une histoire déjà toute faite et connue, l’effet de surprise est un peu éventé. Mais retrouvez le coup de crayon de Marion Poinsot est plaisant.
Quelques différences m’ont sauté aux yeux dans ce septième opus. Premièrement, la carte de la Terre de Fangh, imprimé au dos de la couverture est plus jolie, non pas parce qu’elle a été retravaillée mais parce que les couleurs utilisées la mettent plus en valeur. Deuxièmement, alors que l’humour se situait principalement dans les situations, la dessinatrice a tenté de placer des moments comiques grâce au dessin, je pense bien sûr au mini-héros (ou mini-anti-héros) qui apparaissent lorsqu’ils ont un comportement enfantin. J’ai eu l’impression, mais peut-être je me trompe, que l’inspiration s’est fait du côté des dessins animés japonais dont le premier innovateur du genre était « Le collège fou fou fou ». D’ailleurs, elle n’hésite pas à ajouter des bulles de consternation, d’étonnement, à la manière des mangas. Ce n’est pas déplaisant mais il faudra trouver le juste milieu je pense pour éviter de perdre l’âme de la série et s’égayer n’importe comment en empruntant ici ou là des techniques qui je pense -oui, je pense beaucoup- ne s’adapteront pas facilement au style voulu ni au scénario.
Hormis cette critique que je revendique mais qui ne vaut pas l’avis de toutes et tous, j’ai apprécié cet épisode, bien que le scénario s’étale un peu trop formant alors des creux dans le rythme. Pour les aficionados, vous aurez même l’occasion de voir l’elfe aux formes très généreuses nue en train de bronzer ou encore une troupe de nains se moquer ouvertement du peuple des forêts –mais faut dire qu’il le cherche.
Un bon moment, même si l’épisode, adaptée en bande dessinée, se situe un peu en dessous du reste de la série. Mais vous pourrez toujours prendre votre pied avec le roman.
Dernier tome de la deuxième saison, nos héros arrivent enfin dans la petite bourgare où la récompense les attend. Bien sûr, les péripéties pour y arriver ont été au rendez-vous. Et quelle surprise lorsque la récompense est acquise qu'une partie doit être reversée au titre de l'impôt par la caisse des donjons. En somme, la compagnie a combattu des monstres horribles, rencontrés de vils personnages, sont morts quelques fois avant d'être ressuscités grâce à des points de destin, ont gagné beaucoup de pièces d'or et se retrouvent avec... rien... et tout ça dans l'humour. Mais naturellement, la malchance joue en faveur de la compagnie sans nom, une statuette doit être retrouvée... la troisième saison s'annonce palpitante et je vous propose de la retrouver dans La Couette de l'Oubli.
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