"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Désolée,je n'ai pas réussi à le lire.Je voulais essayer ce genre littéraire,mais ça n'a pas fonctionné avec moi.
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Un recueil de 12 nouvelles à la fois addictives et malaisantes. En voyant la couverture et le titre, je pensais découvrir un recueil empreint d’humour noir mais il n’y a pas d’humour dans les nouvelles de cette autrice argentine. En revanche, de la noirceur et du sordide, on en trouve dans chaque nouvelle. Le summum est, selon moi, atteint avec les nouvelles intitulées « La caddie » et « Viande » dont on ne sort pas indemne. Il vaut mieux éviter de lire ces histoires avant de dormir, non pas qu’elles fassent peur, ce n’est pas le fantastique qui nous tourmente en lisant, mais parce qu’elles ont un côté poisseux et nauséabond. L’ancrage dans la culture latino-américaine se perçoit dans le rapport à la mort qui est très différent du nôtre. Le spiritisme et les superstitions se mêlent à la réalité. Mais cette réalité, celle de l’Argentine, pays qui a souffert et qui souffre encore aujourd’hui, est aussi très présente. L’allusion aux bidonvilles renvoient à la misère sociale. Deux nouvelles abordent l’affaire des disparitions durant la dictature, notamment « Les Petits Revenants » qui reviennent hanter les vivants d’aujourd’hui. Mais les morts font moins peur que les vivants à plusieurs reprises. Les personnages principaux sont souvent des jeunes femmes au comportement parfois très inquiétant. La folie n’est jamais très loin. La langue et le contenu sont sans tabou. On sonde les abîmes, on a un concentré d’horreurs et d’obsessions en tout genre : violence, perversion, scatologie et même cannibalisme. Et on plonge, on s’immerge totalement dans cette fange. Alors, pourquoi ai-je, malgré tout, lu l’intégralité de ce recueil ? C’est totalement paradoxal mais ces nouvelles ont un effet assez magnétique. Dès les premières phrases, on est happé dans l’univers de Mariana Enriquez. Elle est un peu comme La Dame de Corrientes, elle nous attire au fond du puits. Pour ma part, j’ai apprécié le fait qu’il s’agissait de nouvelles. Le format court m’a permis de prendre le temps de me remettre parfois, de reprendre mon souffle avant de lire l’histoire suivante.
Et que dites-vous de l’exhumation de cette huile sur toile de Van Gogh en couverture ? Inattendue dans l’œuvre du peintre n’est-ce pas ?Sans comparer l’autrice à Charles Baudelaire, j’ai relu par hasard ce matin le poème liminaire des Fleurs du Mal et j’ai eu l’impression en lisant certaines strophes d’un écho à ma lecture du recueil. Je vous dépose là l’une des strophes : « C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! Aux objets répugnants nous trouvons des appas; Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas, San horreur, à travers des ténèbres qui puent."
Une auteure totalement inconnue, je peux vous dire que je vais m'empresser de lire "Notre par de nuit" " Les danger de fumer au lit "est un recueil de 12 nouvelles, qui décapent. Je suis totalement hors de ma zone de confort, mais la je suis régalée. Je m'épate moi même. Des histoires glauques, terrifiantes, dérangeantes, un univers malsain, d'une extrême noirceur. Un mélange de nouvelles , où le surnaturelles, les fantômes, des corps en putréfactions ,d'autres sont plus soutenables, mais toujours un coté malsain formant un cocktail explosif .La jalousie de certains personnages, les poussent, à l'enévitable,. L'auteure ne tergiverse dans les descriptions au delà de l'impensable, des scènes d'abus sexuelles, des violences en tout genre, sont brut de pomme. Une nouvelle, m'a mis vraiment mal, a l'aise, des jeunes filles, où leur idole est décédé, profane sa tombe et se délecte de son corps.
L'auteure nous plonge dans les méandres de la folie sans un point de retour.
A travers ce recueil Marina, passe un message, sur le passé des son pays ,l'Argentine, notamment sur le système politique, la dictature, et les atrocités en tout genre et le problème des narcotrafiquants.
Ces nouvelles , nous font avancer, dans un monde oppressant, suffocant, terrifiant .
Un roman à découvrir.
Ce recueil de ces
nouvelles est destiné un public averti.
Bonjour . Voilà un roman qui m'a ébranlée. L'histoire : Juan , médium , ne pense qu'à fuir , fuir loin du danger , de la haine et sauver son fils , Gaspar ....Juan sait que l'Ordre fera tout pour les retrouver mais il refuse que ces hommes et ces femmes violents , monstrueux , manipulent son enfant , le vide de son énergie , de sa conscience pour en faire une marionnette .Nous voilà entraînés dans la peur ; le moindre bruit nous fait sursauter ; il faut se cacher. Qui ment? A qui peuvent -ils faire confiance ? Et au fond , Juan n'est-il pas déjà un monstre?
Juan savait ce qu'il se passerait ,"il s'identifiait à Eddie , Encarnacion , au jeune Ecossais , à Olanna". Il sait qu'il faut qu'il se fonde dans la masse car le Mal les guette , les sent . Vers qui se tourner ?
L'Argentine sort d'une période brutale :le coup d'Etat de Mars 1976 , l'opération Itati :"l'affrontement contre l'armée d'Argentine n'a pratiquement pas fait de bruit en dehors de la région" et pourtant"32corps" sont retrouvés dans une fosse commune et on sait déjà qu'aucun coupable n'a été arrêté et ne le sera , car dans ce pays les lois d'amnistie pour les Forces armées sont en vigueur" . Olga , une journaliste est envoyée sur l'affaire par sa rédaction .Soulevée par l'horreur des faits elle interroge tous ceux qui veulent bien répondre à ses questions . Elle rencontrera les mères des victimes de Corrientes . Une femme l'aborde , elle se nomme Liliana Falco et lui raconte une histoire pour le moins surprenante , qui avait fait la Une des journaux voilà dix ans , la disparition d'une fillette . Les témoins d'alors n'étaient autres que ses amis ; ils avaient affirmé que , la maison petite vue de l'extérieur , était en réalité une sorte de palais à l'intérieur où les pièces s'étendaient à perte de vue et des vitrines très particulières en décoraient certaines .Elle apprend qu'un de ses amis , Gaspar , fils de Juan , habite près d'ici Cette histoire la dérange et n'aura de cesse d'avoir des réponses ..Mais hélas , comme beaucoup de ceux approchant ou , essayant d'approcher Gaspar ou Juan , Olga ne sait pas quelle noirceur se cache dans son propre pays ....
L'Ordre attend son heure , Il guette pour se nourrir des âmes pour connaître la Vie Eternelle ;
Je me demande , en refermant ce roman ,s'ils existent ...et j'ai peur!!
Belles lectures .Prenez soin de vous
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