"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que peuvent avoir en commun treize dessinatrices et dessinateurs et le monde olympique ? Originaires de différents pays, ils ont collectivement illustré les textes de Greg Lacouture dans cet album Iconiques, Quand les Jeux changent le monde. Un florilège d’exploits et de gestes olympiques à retrouver chez l’éditeur angoumoisin Eidola.
Stockholm 1912 et le meilleur athlète du monde. Quand l’athlète amérindien Jim Thorpe se voit retirer ses titres olympiques et pour ne les récupérer qu’en 2022.
Marcel O'Leary (Angleterre)
Anvers 1920 et la Divine. Comment Suzanne Lenglen révolutionna le tennis en modifiant les codes vestimentaires.
Varya Yakovleva (Russie)
Berlin 1936 et la ressuscitée. Le retour d’Elizabeth Robinson, médaillée d’or du 100m de 1928, au plus haut niveau de la compétition après un accident d’avion.
Miroslav Sekulić-Struja (Croatie)
Melbourne 1956 et les amants de la Guerre Froide. L’amour plus fort que la géopolitique pour la tchécoslovaque Olga Fikotova et l’américain Harold Connolly. Kateřina Čupová (République Tchèque)
Rome 1960 et Avé Bikila. La revanche d’un marathonien éthiopien aux pieds nus dont le pays fut envahi par les troupes de Mussolini en 1935.
Adjim Danngar (Tchad)
Tokyo 1964 et les Sorcières orientales. L’incroyable victoire de sportives japonaises “vieillissantes” face à des sportives soviétiques “surentraînées”. Adriano Fruch (Italie)
Mexico 1968 et le Black Power. Les Américains Tommie Smith et John Carlos en or et bronze sur le podium du 200m avec le poing levé pour protester contre le racisme.
Ivan Stojkovic (Serbie)
Munich 1972 et le moineau de Minsk. Le rapprochement entre l’Est et l’Ouest par la diplomatie du sport grâce à une jeune gymnaste soviétique.
Lola Lorente (Espagne)
Moscou 1980 et le spasme musculaire. Le bras d’honneur au régime de l’URSS par le perchiste polonais Wladyslaw Kozakiewicz. Un geste mis sur le compte d'une réaction musculaire due à l’effort.
Benoît Hamet (France)
Barcelone 1992 et l’idéal olympique. Son sport et sa patrie avant l’appel de l’argent pour le boxeur en or cubain Félix Savón.
Greg Lacouture et Delphine Rieu (France)
Atlanta 1996 et Petit Raisin. Après une médaille d’or en lutte à Olympie en 281 aux Jeux antiques, un autre champion arménien, Armen Nazaryan, remporte une médaille du même métal, 1715 ans plus tard. Maran Hrachyan (Arménie)
Pékin 2008 et Blade Swimmer. Natalie du Toit est la première nageuse amputée à avoir participé aux Jeux Olympiques avec les athlètes valides.
Silki (Corée du Sud)
Iconiques, c’est le plaisir de se plonger collectivement, et d’une aussi belle manière, dans ce que l’olympisme a de meilleur.
Des traits dessinés qui rappellent le visage de l'acteur, qui nous emportent dans sa courte vie bien remplie de cinéma et de théâtre depuis sa tendre enfance.
De ses parents dont il peine à démêler qui est vraiment qui (son père), à ses multiples partenaires féminines dans sa vie privée, à ses rôles si proches de sa sensibilité, on devine un homme blessé qui se cherche mais se détruit peu à peu et fini par le faire pour de bon.
L'acteur ne refuse pas les rôles difficiles mais lorsqu'il revient à la vie réelle, celle-ci lui est insoutenable, son esprit rebelle est toujours à l'affut! C'est grâce aux substances illicites ou pas qu'il peut tenir le coup. Son enfance violée y a été certainement pour beaucoup dans son abandon de la vie, en pleines répétitons d'un beau film qui se fera sans lui. J'ai un peu moins apprécié les toutes dernières pages plus oniriques car pour moi elles s'éloignaient de la réalité, elles soulignent toutefois le manque de cet acteur pour les cinéhpiles.
Un samedi à @cosmopoliteangouleme, une rencontre, une dédicace et me voilà plongé dans un album que je n’aurais pas cru dévoré avec autant d’attention… Patrick Dewaere pour moi c’est surtout des souvenirs de films avec mes parents devant la télé… Je découvre un homme touchant, torturé, abîmé par des blessures profondes, un acteur qui a envie d’exister, de jouer, d’être reconnu dans l’ombre du grand Depardieu.
Le scénario est habile, il ne se contente pas de tracer la voie chronologique de sa vie, c’est Patrick lui-même qui à la première personne nous raconte ses errances et ses joies par des flash-backs bien placés. La mélancolie habite les pages, le dessin de Maran est doux, tendre, poétique, il accompagne la vie de Dewaere avec un une bienveillance protectrice. Je salue son talent ici dans ce premier album et j’attends la suite avec impatience !
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