"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nina, une jeune fille d'une dizaine d'années, raconte les abus qu'elle subit de la part de son père.
Elle surnomme cette menace "le Frelon", un symbole du poids qui pèse sur elle et des bourdonnements incessants qui hantent son quotidien.
Son récit, à la fois terrible et bouleversant, met en lumière une réalité encore taboue et trop souvent passée sous silence dans notre société.
Ces événements se produisent en l'absence de sa mère, partie à son cours de yoga.
Pendant de longs mois, Nina garde tout pour elle, s'enfermant dans le silence et l'isolement, jusqu'au jour où la vérité éclate enfin.
Ce livre, bien que court, est d'une intensité rare.
La plume délicate de l'auteur, soutenue par des illustrations et une mise en page soignée, en fait un ouvrage percutant.
Ce témoignage poignant donne la parole à ceux qui ne peuvent pas s'exprimer et appeler à une prise de conscience pour protéger les enfants.
C'est un livre vraiment très intéressant et délicieux à lire. Hadrien, le narrateur, a un language confus, sans verbes. En plus de cette aspect déjà original, il va vivre ensuite la fulgurance d'une rencontre amoureuse.... puis une séparation...
Je pense que Loïc Demey nous invite ici à lire en les lignes, et repenser la notion de "temps" d'une autre façon, un peu déroutante au début mais auquelle on s'habitue rapidement..
Une lecture très poétique.
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Malheureusement, je n’ai pas accroché, un roman d’une centaine de pages, une seule phrase qui dure exactement 100 pages, une phrase faite d’énumération, je me suis sentie comme essoufflée à la fin de cette lecture.
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J’étais par moment perdue dans ce que racontait l’auteur… Je pense que c’est dû au fait que le roman ne contient qu’une seule phrase, ça m’a perdu et j’avais envie que l’auteur trouve enfin cette femme qu’il attend, pour qu’il sorte de ses rêves et ouvre enfin un nouveau chapitre.
Quel étonnant roman, plutôt un long poème en prose, une lettre qui court du premier mot jusqu'au point d'interrogation final sur 100 pages, sans point, ni point virgule, risquant d'interrompre le fil de la pensée du narrateur qui attend la femme rêvée, fantasmée, qui jamais ne vient, cela l'énerve parfois mais de digression en digression, toujours il revient à cette attente de celle qu'il aimera, imaginant leurs conversations, leur étreinte et la rêverie se fait sensuelle...
Le précédent opus de l'auteur déjà bousculait la langue puisque n'y figurait aucun verbe. J'étais curieuse de découvrir cette plume atypique. Mais...je n'étais pas prête. Si intéressante que soit la démarche, je me suis essoufflée à cette lecture ! Le texte ainsi présenté est trop long pour moi malgré une langue riche et belle. Un ressenti en demi-teinte donc mais une expérience littéraire grâce aux 68 que je ne regrette pas !
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