"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Et bien je peux dire que la couverture m'a bien eue, et le titre aussi. En trouvant ce roman chez mon libraire, je pensais partir dans une lecture feel good, mais alors feel good de chez feel good. Et ce ne fut pas vraiment le cas.
Sam est un mathématicien-informaticien de génie, un peu-beaucoup geek sur les bords, qui crée une application d'enfer pour trouver l'amour. Lui-même le trouve en la personne de Meredith. Quand cette dernière perd sa grand-mère adorée, Sam invente un programme permettant à sa belle de continuer à converser avec son aïeule, comme si, finalement, la mort n'avait rien de définitif. Mais à jouer ainsi à Dieu, ne risque-t-on pas de se brûler les ailes ou de provoquer l'ire de l'au-delà ?
Sincèrement, en lisant la quatrième de couverture, je pensais m'embarquer dans une historiette sympathique sans être transcendante, un moment agréable, une lecture facile en ces semaines qui sont pour moi actuellement compliquées. Et bien je ne peux pas dire avoir été gâtée à ce niveau.
Le roman se tient, l'histoire aussi, l'écriture n'est pas désagréable mais j'ai eu la douloureuse impression de rester à la surface. À un moment je croyais me trouver en plein milieu d'un épisode de Black Mirror, la page suivante dans une histoire à deux francs six sous, celle d'après avec le docteur Ross de la série Urgences. À aucun moment je ne me suis sentie en empathie avec les personnages, et cela m'a véritablement manqué ici, surtout que c'est avant tout ce que je recherche dans mes lectures. Ou alors ce n'était pas la bonne lecture pour moi à l'heure actuelle.
En résumé, une histoire d'amour particulière qui me laisse tout de même un goût amer en bouche.
Penn et Rosie ont 4 garçons. Leur cinquième enfant sera, bien sûr, également un garçon nommé Claude. Pourtant, les choses ne sont pas si simples, car Claude ne s'identifie pas au genre masculin. Il se sent plus fille que garçon et décide de se rebaptiser Poppy. Son parcours sera bien entendu semé d'embûches mais l'amour de ses proches l'aidera à traverser les épreuves.
Dans le roman 'Poppy et les métamorphoses', Laurie Frankel aborde un thème qui lui est familier car son enfant a aussi connu un trouble de l'identité de genre. Je n'ose imaginer ce que l'on peut ressentir en étant née dans le mauvais corps. L'auteur nous fait ici ressentir le tumulte qu'un enfant transgenre peut entraîner. La joyeuse et exubérante famille nombreuse de Poppy passera par de nombreuses émotions : la jalousie, l'amour, la tristesse, l'incompréhension, la compassion... La dysphorie de genre n'est pas une thématique fréquemment abordée dans la littérature et j'ai trouvé ce roman extrêmement rafraîchissant. J'ai ri et j'ai pleuré. J'ai accompagné les membres de cette tribu de drôles de zouaves et je me suis émerveillée en les voyant grandir. Les personnages de ce roman sont tous aussi attachants les uns que les autres. A mon grand bonheur, j'ai également voyagé avec ce livre et j'ai revécu les sensations éprouvées lors de mon voyage en Thaïlande comme si j'y étais à nouveau. Cet ouvrage ouvre l'esprit et nous rappelle que tout n'est pas noir ou blanc : de nombreuses autres couleurs existent.
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Claude rêve d'être Poppy
Cette petite fille si jolie
Qui a tant d'amis
Mais Claude est un garçon
Il aura du poil au menton
Et ça, c'est hors de question
Pourtant, cet enfant a de la chance
Sa famille accepte sa différence
Ils l'accompagnent dans sa renaissance
Poppy et Claude ne seront jamais seuls
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