Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
Laurent Binet nous dévoile les ouvrages qui lui ont permis d'élaborer son roman "Civilizations"
On aime, on vous fait gagner le roman le plus original de la rentrée !
Laurent Binet raconte son été - Une saison d’écrivains, épisode 1
Amatrice de l'Art de la Renaissance, j'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce livre. Contrairement à mes habitudes, j'ai décidé de me lancer dans cette lecture sans avoir préalablement lu le résumé et j'avoue que ça a été une agréable surprise.
En débutant Perspective(s), j'ai eu le plaisir de découvrir que le dernier roman de Laurent Binet prenait la forme d'un roman épistolaire où de grands noms de l'époque allaient figurer. Mais quels liens allais-je pouvoir découvrir entre Catherine de Médicis, Piero Strozzi , Michel-Ange Buonarroti ou encore Agnolo Bronzino ? Est-ce que le choix de la couverture de cet ouvrage allait prendre tout son sens ? Pour le savoir, je ne peux que vous conseiller de vous laisser tenter cette lecture.
J'ai trouvé le choix de la forme très intéressante et se prêtant complètement au récit qui se révèle être une intrigue policière autour de la mort de Pontormo, un peintre florentin.
Je tiens à remercier les Éditions Grasset et Netgalley France pour la découverte de ce fabuleux livre où la manipulation, jeux et guerres de pouvoir sont de la partie.
De par sa plume très agréable à lire Laurent Binet a su redonner et donner vie à des personnages que j'ai aimé suivre tout au long du récit, et même plus encore par le travail de recherche que j'ai fait tout au long de ma lecture poussée par la curiosité.
J'ai dévoré ce roman.
Tous les ingrédients sont là : un meurtre, de la politique, la religion, un contexte historique complexe dans la péninsule italienne avec ses multiples micro états , de l'histoire de l'art, une histoire d'amour et le tout dans un roman épistolaire avec un grand nombre d'acteurs qui rendent le récit très varié. On se laisse mener par le bout du nez sans jamais s'ennuyer.
Laurent Binet n'est pas un auteur prolixe, mais chez lui la qualité l'emporte de loin sur la quantité.
Chacun de ses livres est original et bien écrit, ses thèmes sont variés, que du plaisir.
Cette fois il nous emmène dans la Florence des Médicis pour un roman épistolaire sous forme d'enquête sur la mort d'un peintre. S'y entremêlent Catherine de Médicis, Reine de France, qui tire les ficelles en sous-main pour tenter de faire tomber le Duc Cosimo et prendre la main sur Florence, Michelangelo et de multiples autres personnages historiques.
Le récapitulatif des personnages et leur rôle dans l'histoire et le roman est une aide précieuse pour bien comprendre, surtout au début.
Très original et intéressant!
Qui a tué Jacopo da Pontormo?
Laurent Binet nous offre un roman épistolaire doublé d’une enquête policière. Située dans la Florence des Médicis, Perspective(s) est aussi une leçon d’Histoire, une exploration du monde foisonnant de l’art. Érudit, intrigant, emballant !
C’est à Jacopo da Pontormo que l’on confie le soin de réaliser les fresques du chœur de Basilique San Lorenzo de Florence. Quand commence ce roman, en janvier 1557, il met la dernière main à son œuvre. Mais il n’est pas satisfait du résultat et déprime. Il n’aura toutefois pas l’occasion de se morfondre bien longtemps puisqu’il est «retrouvé avec un ciseau fiché dans le cœur, juste en dessous du sternum». C’est ce que confie Giorgio Vasari à Michel-Ange Buonarroti dans l’une des premières lettres de ce roman épistolaire. Proche du duc de Florence, l’architecte Vasari est missionné pour mener l’enquête, mais se perd en conjectures. Pourquoi sa fresque a-t-elle été retouchée? Et par qui? Quel peut être le mobile du crime? Pourquoi un tableau a-t-il été volé? Autant de questions auxquelles il va lui falloir répondre et pour lesquelles il sollicite l’aide de Michel-Ange, même si celui-ci est à Rome où il supervise la décoration de la chapelle sixtine.
Pour l’artiste, le meurtrier est à chercher parmi tous ceux qui côtoyaient Pontormo et qui étaient à Florence à l’heure du crime. Ce qui fait déjà une longue liste de suspects, à commencer par les peintres – des apprentis aux valeurs sûres – engagés à ses côtés, mais aussi aux seconds couteaux, des broyeurs de couleur au petit personnel. Il ne faudra pas moins de 176 lettres pour venir à bout de ce mystère.
Entre-temps, on aura plongé dans une époque, un monde de l’art en effervescence, secoué lui aussi par la Contre-Réforme et par des rivalités intestines au sein de la famille Médicis, rivalités auxquelles Catherine prend sa part, bien que demeurant en France.
L’érudition de Laurent Binet fait ici merveille. Il a pu développer son intrigue à partir d’un mystère jamais élucidé – personne ne sait rien sur les circonstances et la date exacte de la mort de Pontormo – et d’un fait avéré, la destruction des fresques du peintre. Avec subtilité, il passe de l’art à la politique, montre que le tableau représentant la fille du Duc en Vénus lascive – il figure sur le bandeau du livre – peut provoquer à lui tout seul une affaire d’État et souligne que dans cette ambiance même le grand Michel-Ange se désole. Le romancier peut ici s’en donner à cœur joie, car la forme épistolaire lui permet de jongler avec les styles et avec les hypothèses. On se régale tout au long du livre de cette narration qui n’a rien à envier à ses glorieux prédécesseurs, des Lettres persanes de Montesquieu à La Nouvelle Héloïse de Rousseau et plus encore aux Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. D’ailleurs le romancier emprunte à son aîné le scénario des lettres retrouvées dont il n’est que l’humble traducteur. C’est ironique et impertinent, iconoclaste et documenté. Et servi avec un irrésistible humour.
Après Civilizations et La septième fonction du langage, voici une nouvelle preuve de la virtuosité de Laurent Binet.
https://urlz.fr/oizD
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...