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«On a beau tout savoir, quand on est de l'autre côté de la lentille, les choses prennent une autre couleur.» Lorsque l'on est un photojournaliste désabusé de la rubrique des faits divers comme Carl White, écumant nuitamment les rues de Montréal - en prenant bien soin d'arriver le dernier sur les lieux pour en faire le moins possible -, cette constatation ne manque pas de saveur. A plus forte raison si le ministre de la Justice décide étrangement de mourir sur la chaussée et que vous êtes le seul à immortaliser la scène. C'est le scoop ! D'autant que la séduisante Tania, photographe pour un journal concurrent, n'est pas sans émoustiller le reporter. Pour épater la belle, Carl White va alors faire la démonstration de tout son talent, au plus près de l'action. Bon gré, mal gré, voilà notre duo embarqué dans une enquête où même les flics ne sont pas recommandables.
Certes l'intrigue tarde à se mettre en place, certes Guillaume Lapierre-Desnoyers aurait pu faire l'économie de quelques passages, il n'en demeure pas moins que «Pour ne pas mourir ce soir» s'affirme comme une lecture réjouissante agrémentée de scènes irrésistibles. Et de l'autre côté de la lentille, Carl White est un loser magnifique.
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