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Julien Martiniere

Julien Martiniere
Julien Martinière est né à Châtellerault, en 1978. À l'École supérieure de l'image de Poitiers, il s'intéresse d'abord au cinéma d'animation avant de signer son premier ouvrage, Exister !, au Poisson soluble en 2006. Il a collaboré avec Hatier, Bayard Jeunesse, Lito, La Marel... Voir plus
Julien Martinière est né à Châtellerault, en 1978. À l'École supérieure de l'image de Poitiers, il s'intéresse d'abord au cinéma d'animation avant de signer son premier ouvrage, Exister !, au Poisson soluble en 2006. Il a collaboré avec Hatier, Bayard Jeunesse, Lito, La Marelle et Thierry Magnier, chez qui il a publié N'importe quoi ! avec Béatrice Egemar. Il est aussi formateur en dessin à Villeneuve d'Ascq. Il vit à Lille.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « À la ligne » de Julien Martiniere aux éditions Sarbacane

    Pascal TOURRES sur À la ligne de Julien Martiniere

    Il est des livres qui marquent et qui font date. « A la ligne : feuillets d’usine » de Joseph Ponthus publié en 2019 en fait partie.

    On pourrait penser qu’il faisait écho à d’autres ouvrages sur le monde du travail comme « l’Etabli » de Robert Linhardt qui avait lui aussi marqué son époque....
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    Il est des livres qui marquent et qui font date. « A la ligne : feuillets d’usine » de Joseph Ponthus publié en 2019 en fait partie.

    On pourrait penser qu’il faisait écho à d’autres ouvrages sur le monde du travail comme « l’Etabli » de Robert Linhardt qui avait lui aussi marqué son époque.

    Mais l’écrit de Ponthus était beaucoup plus que cela en étant traversé par l’humanisme de l’auteur, la poésie salvatrice dans des vies dures, la sociologie des relations au travail, l’économie et les contraintes du « travailleur libre mais contraint » avec des boulots difficiles comme il peut y en avoir notamment dans l’industrie agroalimentaire dans le monde de la pêche et des abattoirs avec des conditions de travail extrêmes (froid, sang, …) et des cadences souvent insoutenables, l’amour qui peut conduire à accepter ces « boulots alimentaires » avec la précarité marquée du travailleur intérimaire, juste pour avoir de quoi vivre matériellement, …

    « A la ligne », c’était l’illustration de l’incapacité à faire des dissertations après une longue et dure journée (nuit) de travail, du besoin d’écrire juste quelques lignes. C’était aussi une façon de décrire le monde du travail et des « lignes de production » avec leurs cadences et objectifs.

    J’avais trouvé ce livre tellement puissant et singulier que je l’ai offert à plus de 60 personnes (amis et collègues de travail) et que je continue … c’est dire !

    C’est dire aussi que j’étais un peu sur mes gardes à la lecture de l’adaptation en BD par Julien Martinière. Avec le choix des dessins pointillistes en noir et blanc et une assez grande fidélité au texte original, Martinière produit un travail sur le monde du travail avec des illustrations assez percutantes notamment des abattoirs et des conditionnements des crustacés. Cette mise en images est à saluer comme une contribution complémentaire au livre de Ponthus. Il ne faut donc pas hésiter à lire le A la ligne de Matinière.

    Il ne peut néanmoins préserver la spécificité de l’écriture (et notamment du texte enchainant les lignes et captivant le lecteur au point de ne pas pouvoir lâcher le livre) et le lien que Ponthus parvient à créer avec le lecteur.

    Et donc : il faut aussi relire Ponthus !

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    Couverture du livre « À la ligne » de Julien Martiniere aux éditions Sarbacane

    bulle.noire sur À la ligne de Julien Martiniere

    Traîner sur le canapé en attente d'une éventuelle embauche n'est pas possible. Alors Joseph se résout à bosser en interim, dans l'agroalimentaire, à l'usine. Parce qu'il faut bien travailler, gagner des sous. Au fil des jours, voilà que cette usine bretonne de production et transformation de...
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    Traîner sur le canapé en attente d'une éventuelle embauche n'est pas possible. Alors Joseph se résout à bosser en interim, dans l'agroalimentaire, à l'usine. Parce qu'il faut bien travailler, gagner des sous. Au fil des jours, voilà que cette usine bretonne de production et transformation de poissons et crevettes déclenche une envie d'écrire.

    Alors Joseph Pontus se met à raconter sa vie d'intérimaire. C'est son roman qu'adapte ici Julien Martinière. De crevettes en cochons, de jour comme de nuit, il raconte la fatigue, la répétition des tâches, les odeurs, le froid. Mais sans jamais s'en plaindre vraiment. Non, il en retient plutôt une "paradoxale beauté" mettant en avant le collectif, la valeur travail mais questionnant aussi le capitalisme et rendant hommage à tous les ouvriers, les invisibles.

    Si l'écriture lancinante a son importance (le roman a gagné deux prix en 2019), le dessin de Julien Martinière est davantage qu'une simple mise en scène graphique. Son trait noir à l'encre est fin et précis. Il sait se faire brut mais aussi évocateur lorsque l'imaginaire de l'auteur, son appel à la littérature, prend le dessus. N'est-elle pas salvatrice cette capacité à convoquer l'imaginaire lorsqu'on trime huit heures de suite avec des bulots ?

    Avec une écriture forte et un dessin d'une grande finesse, A la ligne est un roman graphique politique et engagé. Ce très beau livre est à la fois un témoignage marquant et un manifeste contre l'aliénation du travail.

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    Couverture du livre « Black cloud Tome 3 : La caverne » de Vincent Villeminot et Julien Martiniere aux éditions Pocket Jeunesse

    Spitfire89 sur Black cloud Tome 3 : La caverne de Vincent Villeminot - Julien Martiniere

    Un tome 3 avec une tension énorme en compagnie de Chu', Djack et ZeCrow. L'intrigue est prenante mais l'angoisse met plus de temps a apparaitre, les personnages sont très attachants. De nombreux dangers et de rebondissements, un rythme efficace, un roman d'ambiance.

    Un tome 3 avec une tension énorme en compagnie de Chu', Djack et ZeCrow. L'intrigue est prenante mais l'angoisse met plus de temps a apparaitre, les personnages sont très attachants. De nombreux dangers et de rebondissements, un rythme efficace, un roman d'ambiance.

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    Couverture du livre « Black cloud Tome 2 : Créatures » de Vincent Villeminot et Julien Martiniere aux éditions Pocket Jeunesse

    Spitfire89 sur Black cloud Tome 2 : Créatures de Vincent Villeminot - Julien Martiniere

    Suite de cette dystopie jeunesse, une ambiance toujours sombre et de huis clos angoissant, des personnages touchants et attachants, de l'action, des créatures, des mensonges, des métamorphoses du héros.
    Une lecture qui nous tient en haleine avec toujours de bonnes illustrations.

    Suite de cette dystopie jeunesse, une ambiance toujours sombre et de huis clos angoissant, des personnages touchants et attachants, de l'action, des créatures, des mensonges, des métamorphoses du héros.
    Une lecture qui nous tient en haleine avec toujours de bonnes illustrations.