"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman incroyable!!!
“Les Mutations” de Jorge Comensal
trouvaille de ma bibliothécaire préférée -pardon @oliviadelamberterie je vous reste acquise pour la vie Loll - je vous le recommande vivement ! vous et vos fidèles vont l’adorer c’est sûr-
évasion de quelques heures et émotion garantie, sur un autre continent mais ces scènettes de vie de plusieurs protagonistes pourraient très bien se jouer partout dans le monde
car il s’agit bien d’humanité ici, de vécu :
le personnage principal est privé de parole (cancer de la langue) avec tous les aléas que le retour du brillant avocat à la maison implique, pour lui et sa famille -dont la touchante et complice aide-ménagère- ,
à mi/parcours du livre un perroquet débarque qui revient de bien loin lui aussi apparemment...
tous les personnages, sa psy qui elle-même bataille contre le cancer, un de ses jeunes patients complètement hypocondriaque peut-être, phobique des microbes certainement,
et d’autres encore tous si attachants !
en 4eme de couv on peut lire : “avec un humour cinglant, Jorge Comensal (...) nous livre une tragicomédie fascinante.”
c’est vrai,
@lesescales : bientôt au cinéma ?!
on se retrouve en couleurs sur Instagram en attendant EMMANUELLEM06
Que pourrait-il arriver de pire pour un avocat talentueux que de perdre sa langue dû à une forme rare de cancer ? C'est ce qui arrive à Ramon du jour au lendemain. Commence alors un calvaire, comme pour son épouse, Carmela, qui se retrouve seule, avec ses monologues, sans aucune réponse de son mari qu'un hochement de tête.
Dans cette famille, deux adolescents, Paulina et Mateo, attristés de la maladie de leur père, dans l'attente d'un miracle, mais occupés eux-mêmes à leur propre problème voire maladie. À côté, pour encadrer ce cocon, Elodia la gouvernante, prête à tout pour son patron, même à lui offrir un perroquet.
En dehors de cette famille, Teresa, la psychanalyste adepte des soins thérapeutiques naturels comme par exemple la marijuana, qu'elle cultive dans son logement va s’occuper de Ramon. La famille est l'élément essentiel, mais derrière ce cache l'histoire du cancer, le personnage principal de ce roman, qui en sortira victorieux.
Une histoire et des personnages originaux, avec une plume qui vacille entre ironie et cynisme. "Les mutations" trouvent son sens dans le corps et la maladie de Ramon mais aussi dans les personnages qui gravitent autour haut en couleur, pleins d'étincelles et d'explosifs.
Une lecture fluide teintée d'humour mais en demi-teinte pour ma part due à l'intervention de la thérapeute, beaucoup trop présente dans cette histoire et qui pose énormément de questions, qui embrouille le récit et nous éloigne de l'histoire principale.
Malgré tout, un premier roman étonnant sur la maladie et les bouleversements engendrés à l'être humain et à son entourage.
Il est l'heure pour moi de vous laisser avec ce sacré Benito, le perroquet au langage acerbe.
Quand un matin, Ramon, brillant avocat, a du mal à articuler, il ne s’imagine pas que sa vie va changer brutalement. Sa langue tuméfiée est le signe d’un cancer déjà avancé et d’un cas rare qui fait briller les yeux et les ambitions d’Aldama, son médecin, qui y voit l’occasion de se faire un nom dans la communauté scientifique. Une glossectomie plus tard, voilà Ramon réduit à partager ses journées avec Elodia, son employée de maison. Laquelle a eu l’idée saugrenue d’offrir à son patron devenu muet un perroquet pelé mais parleur, fin connaisseur en matière d’injures. Carmela veut se débarrasser de l’oiseau pouilleux, au grand dam de Ramon qui négocie un compromis : il accepte d’aller voir un psychiatre s’il peut garder l’oiseau. Et c’est à Teresa, psychiatre qui ne suit que des malades ou anciens malades atteints de cancer qu’il est adressé. Face à ce corps qui le lâche et observant la vie qu’il a bâtie partir à vau-l’eau, Ramon décide de passer le temps qu’il lui reste à organiser sa mort.
A l’image de l’effet que peut provoquer le battement d’ailes d’un papillon à l’autre bout de la planète, la tumeur qui s’est développée dans la langue de Ramon va changer plus d’une vie, ébranler quelques convictions, susciter rêves et déceptions. Avec une érudition et un humour justement dosés, Jorge Comensal explore les rêves avortés, les blessures mal refermées, les failles si bien camouflées, les solitudes des uns et des autres que le cancer de Ramon ne parvient pas vraiment à rassembler. Un premier roman jubilatoire, étonnant, teinté de cette forme d’onirisme si particulier à la littérature latino-américaine.
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