"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le début du livre paraît assez étrange, où l’auteur veut-il nous emmener ? Et parfois même dérangeant : l’impression de comparer des choses incomparables qui ont marqué l’histoire de tous les citoyens au niveau international. Mais l’auteur nous arrive à nous faire nous poser les bonnes questions, et les bonnes conclusions : cette planète appartient à nous tous, il convient à tout un chacun d’œuvrer pour la protéger, et même davantage la sauver dans le temps imparti.
Autant j’ai été convaincu par le message, la façon dont il était délivré, la partie question-réponse qui ne présente pas l’auteur comme uniquement un donneur de leçon, mais un « homme comme nous » traversé de toutes les contradictions humaines et les difficultés de faire les bons choix.
J’ai cependant moins apprécié la dernière partie qui m’a semblé longue, assez personnelle et n’ayant pas trop de lien avec le sujet et le thème global. L’auteur avait un peu trop tendance à se raconter sans alimenter le sujet.
Voici certainement l’essai que j’attendais le plus pur le Grand prix des lectrices Elle 2020. Hélas pour moi, la déception et l’exaspération ont été à la hauteur de l’attente…
Que c’est confus, que c’est digressif, que c’est caricatural, que c’est mal ficelé… Ce plaidoyer est tout bonnement horripilant. A trop vouloir convaincre, l’auteur en devient ridicule en comparant l’incomparable et en allant chercher très loin des situations qui n’ont rien à voir avec le sujet pour essayer par tous les moyens d’y voir un parallèle avec les enjeux environnementaux. Il veut forcer les consciences et prouver l’urgence mais sa démonstration n’a rien de structuré et contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre et la 4e de couverture, le lecteur n’est pas plus avancé, après être parti dans tous les sens, sur la manière dont il peut agir concrètement.
Les redites sont nombreuses, la logique m’échappe parfois, le premier chapitre me semble totalement hors de propos tandis que la seconde partie rédigée sous forme de listes à puces n’est qu’une succession de constats et de chiffres avant d’attaquer une troisième partie qui débute sur Mars puis rend visite à la grand-mère de l’auteur avant de poursuivre dans la chambre de son fils. Moi qui aime savoir où je vais quand je lis, me voilà servie : nulle part !
L’auteur s’est fait plaisir en instaurant un dialogue avec son lecteur. On le sent passionné par sa cause, heureux de faire des émules. Cela aurait pu être plaisant à regarder lors d’une conférence par exemple, à l’oral dans tous les cas, car à lire, c’est une véritable tannée.
L’avenir de la planète commence dans notre assiette est le document sélectionné par le jury de décembre pour le Grand prix des lectrices Elle 2020.
Le titre de cet essai est trompeur. Là où je pensais lire un texte sur la façon de modifier notre alimentation et de faire ainsi un geste pour notre avenir à tous, je me suis retrouvée face à un texte bien plus large, insistant surtout sur la nécessité d'un effort collectif, même si celui-ci n'est pas toujours facile à fournir.
Le rapprochement entre la situation actuelle et la Shoah, décrié par plusieurs lectrices, ne m'a pas fait bondir ; au contraire, je pense avoir compris le fond du propos de Jonathan Safran Foer. Même si les effets imminents du réchauffement climatique sont difficiles à croire pour nous, ils n'en existent pas moins et ne pourront pas être combattus ou freinés sans effort collectif.
Cependant, à mon grand regret, la forme de son essai ne m'a pas convaincue et m'a même souvent perdue. À plusieurs pages de données chiffrées succèdent une conversation avec son âme, que j'ai eu du mal à suivre, et son texte est émaillé de métaphores filées qui finissaient par se confondre.
J'ai malheureusement trouvé l'ensemble un peu brouillon alors que je ne doute pas de l'importance de son message.
En refermant ce livre je suis surprise par cette lecture. Il ne correspond pas du tout ceux à je m’attendait.
Je pensais trouver un discours écologiste, une explication des problématiques relatives au réchauffement climatique et des solutions pour enrayer le problème. Le réchauffement climatique est un problème, nous sommes tous en danger, mais… mais voilà, il n’y a rien de plus.
Entre digressions et culpabilité de l’auteur, égocentrisme et égoïsme je n’ai rien trouvé dans ce document qui puisse m’aider dans mon quotidien pour aider à mon échelle. C’est très redondant : éviter toute alimentation d’origine animale. Il a beau retourner le problème dans tous les sens, nous parler du fonctionnement du cerveau, nous donner des arguments et des consignes que lui-même ne tient pas par manque de volonté ? Par peur ? Je ne sais pas.
La plupart de son texte n’évoque même pas cette thématique écologique, mais plutôt d’autres sujets : à savoir comment fonctionne notre cerveau face aux émotions, la Shoah, la condition des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale, sa famille. Parmis ces sujets, j’ai trouvé intéressant d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement du cerveau et sur l’origine de Rosa Park et son image.
Une lecture en demi-teinte, globalement ennuyeuse.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !