Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Joel Egloff

Joel Egloff

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (25)

  • add_box
    Couverture du livre « Ces féroces soldats » de Joel Egloff aux éditions Buchet Chastel

    fflo sur Ces féroces soldats de Joel Egloff

    Avec Ces féroces soldats Joël Egloff entremêle l’histoire de son père avec la grande histoire. Les parents de l'auteur sont mosellans et vivent tout près de la frontière allemande. Un temps Français, un temps Allemand ! A chaque guerre on change de nationalité sans jamais bouger. A la maison on...
    Voir plus

    Avec Ces féroces soldats Joël Egloff entremêle l’histoire de son père avec la grande histoire. Les parents de l'auteur sont mosellans et vivent tout près de la frontière allemande. Un temps Français, un temps Allemand ! A chaque guerre on change de nationalité sans jamais bouger. A la maison on parle un dialecte, le platt, ni français, ni allemand et on habite ce coin de Lorraine depuis des générations.
    En 1940 ils sont envahis. Les voilà redevenus Allemands, eux qui, à l'école, avaient appris par cœur les fables de la Fontaine et la liste des département français. La deuxième guerre mondiale ne les a pas épargnés. Il y a d'abord eu l'exode puis le retour à la maison. En 1944, à 17 ans, le père de Joël Egloff se retrouve engagé de force dans l’armée allemande. Comme beaucoup d’autres, appelés les "Malgré Nous", ils n'ont d'autre choix que d'obéir aux nazis pour épargner des représailles à leur famille.
    Dans tout son récit, Jean Egloff s’adresse directement à son père, aujourd’hui décédé, en le tutoyant. C'est avec tendresse qu'il retrace son parcours et il lui rend un bel hommage très émouvant. Il s’est beaucoup documenté mais il reste bien de zones qui resteront dans l'ombre. Toutes ces interrogations qui resteront sans réponse ! Toutes ces questions qu'il a oublié de poser, toutes celles qu’il n’a pas osé poser ou celles du temps de l’insouciance, trop jeune pour se les poser… Et pour le père, comment dire l’inracontable, la peur ? Beaucoup de "Malgré Nous" se sont tus à leur retour, honteux de ce qu'on leur avait obligé à faire et pensant qu'on ne pouvait pas les comprendre.
    Ce récit me touche tout particulièrement, mon grand-père, que je n’ai pas connu, étant né allemand, comme celui de Joël Egloff. D’une région francophone de l’ouest de la Moselle, sa famille a préféré partir et n’est pas revenue quand la Lorraine est redevenue française. Sinon, mon père, lui aussi, aurait pu être engagé de force par les Allemands au lieu de combattre dans l’armée française.
    Un très beau récit tendre, intime, pudique, porté par une écriture sensible. Une page d'histoire dont on parle peu et qu'il ne faut pas oublier. A lire et faire lire.
    https://ffloladilettante.wordpress.com/2025/02/22/ces-feroces-soldats-de-joel-egloff/
    #Cesférocessoldats #NetGalleyFrance

  • add_box
    Couverture du livre « Ces féroces soldats » de Joel Egloff aux éditions Buchet Chastel

    Matatoune sur Ces féroces soldats de Joel Egloff

    C'est une longue ode que déploie Joël Egloff dans Ces féroces soldats. Raconter l'Histoire oubliée, celle des Malgré-Nous, les habitants de l'Alsace et de la Moselle obligés de s'exiler et les hommes d'être enroulés dans la Wehmacht pour aller sur le fond de l'Est. Joël Egloff raconte leurs...
    Voir plus

    C'est une longue ode que déploie Joël Egloff dans Ces féroces soldats. Raconter l'Histoire oubliée, celle des Malgré-Nous, les habitants de l'Alsace et de la Moselle obligés de s'exiler et les hommes d'être enroulés dans la Wehmacht pour aller sur le fond de l'Est. Joël Egloff raconte leurs passés à partir des membres de sa famille, à hauteur d'hommes et de femmes, de petits détails d'un quotidien douloureux et incertain.

    Et avec le tutoiement, il instaure une proximité témoignant d'une empathie chaleureuse qui rend son écrit bouleversant et singulier à la fois.

    Joël Egloff restitue son passé à un grand-père qu'il n'a pu connaître. Et ce faisant, il dévoile une partie de notre histoire proche qui rarement a été racontée, celles des Malgré-Nous, enrôlés de force par l'armée nazie pour combattre le front russe.130 000 hommes obligés de combattre avec ceux qu'ils voulaient combattre.

    On chemine avec lui dans son village, dans l'histoire des voisins et de sa famille, un destin bouleversé d'être né et d'avoir grandi au mauvais endroit et au mauvais moment. Dans Ces féroces soldats, l'imaginaire vient combler le manque de souvenirs, ceux que les archives, les photos ne peuvent restituer, celui d'un père trop discret.

    Le récit est à la fois un devoir de mémoire et une recherche de la filiation familiale. Parfaitement en accord avec notre actualité, Ces féroces soldats sont un émouvant hommage !
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/12/19/joel-egloff-ces-feroces-soldats/

  • add_box
    Couverture du livre « Ces féroces soldats » de Joel Egloff aux éditions Buchet Chastel

    Ghislaine Degache sur Ces féroces soldats de Joel Egloff

    Dans Ces féroces soldats, Joël Egloff retrace l’histoire singulière et absurde de sa famille durant la seconde guerre mondiale et raconte comment son père, mosellan, est incorporé de force dans l’armée allemande en octobre 1943, à 17 ans, comme tous ceux qui vivaient dans la zone annexée par le...
    Voir plus

    Dans Ces féroces soldats, Joël Egloff retrace l’histoire singulière et absurde de sa famille durant la seconde guerre mondiale et raconte comment son père, mosellan, est incorporé de force dans l’armée allemande en octobre 1943, à 17 ans, comme tous ceux qui vivaient dans la zone annexée par le Reich en 1940.
    Il fit partie des « Malgré-nous », ces Français forcés par les nazis de combattre leur pays, s’ils voulaient éviter les représailles sur leurs familles.
    Pour cela, l’auteur entreprend de reconstituer le puzzle de l’enfance et de l’adolescence de ses parents sous le joug nazi.
    Le 1er septembre 1939, l’invasion de la Pologne par l’armée allemande déclenche la seconde guerre mondiale et, l’ordre d’évacuation de cette « zone rouge », entre la ligne Maginot et la frontière, est donné.
    Son père n’a que treize ans alors, et sa mère qui habite un village voisin, huit. Il faut déserter au plus vite et s’éloigner de la frontière. C’est à la mi-août suivante qu’ils apprennent leur rapatriement. Ils sont partis de France et ils rentrent en Allemagne, c’est le retour aux frontières de 1871 mais qu’importe, c’est chez eux et c’est plus fort qu’une histoire de frontière.
    La guerre est là et tout à la fois lointaine, jusqu’au jour, où est remis à son père le formulaire « Einberufungsbefehl » avec son nom inscrit : ordre de mobilisation. Il est incorporé en octobre 1943 et comme cent trente mille autres, fera désormais partie des « Malgré-nous ».
    En février 1944, il est enrôlé dans la Waffen-SS, il aura dix-huit ans le 1er mars ...
    C’est son périple tragique que raconte Joël Egloff, sans fiction, s’appuyant uniquement sur quelques pages d’un carnet retrouvé et sur les témoignages qu’il a récoltés, se contentant d’émettre des hypothèses sur ce qu’il n’a pas dit.
    Il dresse dans un premier temps un portrait touchant de ces habitants de l’Alsace-Moselle qui, en trois guerres, tout en restant chez eux ont été Français avant 1871, Allemands ensuite jusqu’en 1919. Français de nouveau jusqu’en 40 et Allemands jusqu’en 45 – une région à l’identité complexe.
    Leurs sentiments d’isolement quand ils se retrouvent loin de chez eux, la manière dont on leur fait sentir qu’ils sont différents, Joël Egloff le restitue fort bien.
    Nés trop près d’une frontière mouvante, sans cesse écartelés entre deux cultures et deux langues, ils se sentent toujours en dehors. Leur seul refuge étant ce dialecte, le platt, auquel ils se sont accrochés et qui représente en quelque sorte leur territoire.
    L’auteur montre également comment les enfants ont eu beaucoup moins de difficultés à s’adapter à leur nouvelle situation, tissant rapidement des liens de copinage avec les gamins du coin.
    Mais cette insouciance relative sera vite balayée lors de la réception de l’ordre de mobilisation dans le RAD (Reicharbeitsdienst), l’antichambre de la Wehrmacht, une période durant laquelle on s’acharne à persuader ces enrôlés de force, qu’ils n’existent que par le groupe et pour le groupe et il devra subir des humiliations de toute sorte jusqu’à son incorporation dans la Waffen-SS et son envoi au front… Il sera enfin libéré en septembre 1945 après avoir été fait prisonnier par l’armée américaine.
    Joël Egloff signe ici un grand roman sur l’histoire mouvementée de cette région frontalière de l’Allemagne, rappelle le destin de ces Malgré-nous incorporés de force dans l’armée allemande, comme son propre père, dépeignant sans condescendance toute l’absurdité de cette guerre.
    En se plaçant à hauteur de regard de l’enfant qu’il a été, l’écrivain désignant son père à la deuxième personne du singulier est un procédé original que j’ai trouvé particulièrement convaincant.
    En s’adressant directement au jeune homme qu’était son père lors de cet engagement forcé, et ce tout au long du récit, en évoquant avec subtilité, les questions qu’il a pu et dû se poser, il nous fait ressentir toutes les blessures intimes, la peur, l’incompréhension, les doutes qui ont dû l’assaillir.
    Beaucoup d’ironie traverse le texte, notamment lorsque l’auteur retrouve un manuel scolaire de ces années-là avec ses cinquante-huit leçons, « de quoi faire de vous des puits de science, une armée d’érudits, quelques prix Nobel » et plus précisément cette cinquante-neuvième dont l’exercice final vaut son pesant d’or avec notamment la résolution et les commentaires faits par l’auteur lui-même.
    Ces féroces soldats, référence à notre hymne national, est un bouquin richement documenté, passionnant, émouvant et bouleversant, empli de sensibilité et un bel hommage aux Malgré-nous.
    L’écrivain et scénariste Joël Egloff avait reçu le Prix du livre Inter pour L’Étourdissement, roman que j’avais fort apprécié, tout comme Ces féroces soldats.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/11/joel-egloff-ces-feroces-soldats.html

  • add_box
    Couverture du livre « Ces féroces soldats » de Joel Egloff aux éditions Buchet Chastel

    catherine a sur Ces féroces soldats de Joel Egloff

    Une lecture intéressante, sensible et une rencontre passionnante en zoom avec l'auteur grâce à Vleel pour ce texte très intime, bouleversant et qui parle d'un pan de l'histoire, si peu romancé ou raconté, il me semble.
    Le parcours du père de l'auteur, né en 1926 en Moselle, département annexé...
    Voir plus

    Une lecture intéressante, sensible et une rencontre passionnante en zoom avec l'auteur grâce à Vleel pour ce texte très intime, bouleversant et qui parle d'un pan de l'histoire, si peu romancé ou raconté, il me semble.
    Le parcours du père de l'auteur, né en 1926 en Moselle, département annexé par les nazis en 1940. A 17 ans, il intègre l'armée allemande afin d'éviter les représailles sur sa famille, devenant un malgré-nous parmi les autres Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht. Fait prisonnier par l'armée américaine en mai 1945, il est libéré en septembre 1945.
    L'auteur a utilisé les témoignages de ses parents pour écrire ce récit, mais aussi sur des archives. Il s'est beaucoup documenté. Et nous découvrir un pan de l'histoire d'une région, de ses habitants ballotés par les aléas de l'histoire. Une histoire intime puisque celle de ses parents, grand parents mais aussi celle de 130 000 "malgré nous" (40 000 ne sont pas revenus).
    Des pages bouleversantes , son père avait tenté de raconter son histoire mais avait abandonné le projet et son fils nous et lui offre un beau et sensible texte.
    On pourrait penser qu'il y a au beaucoup (trop) de textes sur la deuxième guerre mondiale mais il y a encore des choses à écrire, à documenter, pour ne pas oublier.
    Et en fin de compte, qui sont les "féroces soldats", des hommes et femmes ballotés par des décisions politiques, des guerres qui entraînent , broient, obligent à choisir ou pas son camps. Ce texte est aussi un hommage à une région, ballotée par l'histoire et cela a un écho avec notre actualité et les guerres actuelles. Ce texte permet aussi de ne pas oublier que derrière un soldat, il y a un homme avec son histoire, ses choix ou ses non choix.
    J'avais déjà lu Joel Egloff et, en particulier ""libellules" des micro fictions qui m'avaient plu et je vais continuer la lecture de ses textes.
    J'ai lu et apprécié aussi, hasard des lectures, le texte de Le Tellier, "le nom sur le mur", qui parle aussi de cette période.
    #Cesférocessoldats #NetGalleyFrance