Léonie, jeune fille amputée d'un bras doit quitter ses parents, et se retrouve seule en plein milieu de l'océan !
Léonie, jeune fille amputée d'un bras doit quitter ses parents, et se retrouve seule en plein milieu de l'océan !
A vous de voter parmi les 5 BD choisies par le jury de cette 5e édition !
Survie...
Ce roman graphique interpelle. Des jeunes sacrifiés, lâchés en pleine mer, tel un sacrifice d'enfants dans un futur imaginaire. On prend le large et on suit on navigue avec eux imprégné de leurs histoires, de leurs vécus. Les personnages sont très attachants. De superbes graphismes de tres belles qualités nous emmènent au loin. Une idée originale d'entraide et de solidarité pour traverser l'adolescence et apprendre à se débrouiller. Tout y est l'écologie, la mixité, l'exclusion, les inégalités sociales. Belle traversée à vous lecteurs!
Merci à #lecteurs.com et aux #editionsglanet pour cette belle aventure
J’ai découvert cet album à travers le prix orange, j’avais beaucoup d’espoirs et finalement je suis déchiré, l’histoire ne m’a pas emportée . Pour autant les dessins restent magnifiques, le récit très vivant et plein d’énergie grâce aux traits en action du dessinateur. C’est un livre rempli de métaphore sur la traversée de la vie, les classes social, le pouvoir… malheureusement ça n’a pas marché avec moi mais ça reste une lecture diversifiante et agréable !
" C'est trop la classe ! Comme dans les livres quoi !"
Elle doit y aller.
Elle n'a pas le choix.
Elle y est forcée.
Elle doit être courageuse.
Elle a une prothèse.
Elle va vivre une grande aventure.
Elle est au milieu de l'océan.
Elle va rencontrer des gens incroyables.
Elle est solide.
Elle veut rejoindre la terre ferme.
Elle, c'est Léonie.
Je me suis bien laissé emporter par cette traversée physique, morale, métaphorique, initiatique, épique, touchante, organique, amusante parfois, intense, marquante, poétique.
C'est une belle, originale idée sur le passage à l'âge adulte écrite, dessinée et colorée par Jean Cremers.
Un grand merci à Lecteurs.com (au large cœur), aux Éditions Glénat (au riche catalogue) et au talentueux Jean Cremers (2020 !) pour ce superbe roman graphique plein d'émotions tourbillonnantes.
Cette histoire commence par un abandon aussi inexplicable que brutal. Léonie, jeune fille est lancée vers le grand large, par ses parents, lesquels adoptent une posture très inhabituelle qui tranche avec la dramaturgie de la situation. A bord d'un frêle esquif et en proie aux éléments, notre héroïne navigue vers cet inconnu au rythme des caprices des flots tumultueux. Sa route va croiser le chemin de Balthazar, un garçon muet en plein naufrage, et Agathe, une femme à la dérive, au sens propre comme au figuré. Ces trois personnages, très différents au premier abord ont plus en commun qu'ils ne le pensent : un handicap, un abandon et une lutte implacable pour survivre. Ils vont s'entraider et se compléter à merveille pour affronter les épreuves.
Ce récit est très puissant et touchant. Il laisse place à de multiples interprétations et analyses. Métaphore de la vie et son chemin semé d'embûches ? Aventure post-apocalyptique ? Chacun y verra ce qu'il souhaite, et c'est l'essentiel. Étonnamment je n'avais pas perçu à la première lecture l'aspect central du handicap alors qu'il sautait aux yeux. J'ai eu plaisir à écouter Jean Cremers expliquer son processus de création. C'est pour moi un marqueur de très grande qualité car la thématique du handicap (et plus largement les blessures de la vie) s'agglomère parfaitement à l'histoire. Elle n'est pas un prétexte mais un élément qui fait corps.
Le graphisme est soigné avec quelques belles planches qui restituent l'éclat bleuté et silencieux de la Mer. L'approche est assez colorée, ce qui rompt la monotonie de l'environnement. Sans compter l'action qui alterne avec des scènes plus posées.
Réussir un album aux allures de huis-clos maritime n'est pas évident. Pourtant je ne me suis pas ennuyé et la lecture a été assez fluide.
En revanche, je suis un peu resté sur ma faim sur certains éléments de l'histoire qui à mon sens auraient mérité plus de recontextualisation : Pourquoi les parents abandonnent-ils leurs enfants au grand large ? Comment expliquer cet air si détaché qui pourrait confiner à l'inhumanité ou à tout du moins l'inconscience ? Y-a-t-il eu un élément déclencheur à la création de ce microcosme marin avec des forts et des faibles ? (un épisode type grand déluge). Cela nous renvoie à ces fameuses lectures que l'on peut avoir du récit, entre fiction et métaphores parsemées de symboles.
Cette BD reste une grande réussite.Bravo à Jean Cremers !
Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Glénat pour l'envoi de cet exemplaire.
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