Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Jean-Baptiste Andrea

Jean-Baptiste Andrea

Jean-Baptiste Andrea est auteur, scénariste et réalisateur. En seulement trois livres (Ma Reine, Cent millions d'années et un jour, Des diables et des saints), il a conquis 100 000 lecteurs et reçu 18 prix littéraires, dont le Grand Prix RTL-Lire.

 

Photo © Céline Nieszawer/Leextra/L'Iconoclast...

Voir plus

Jean-Baptiste Andrea est auteur, scénariste et réalisateur. En seulement trois livres (Ma Reine, Cent millions d'années et un jour, Des diables et des saints), il a conquis 100 000 lecteurs et reçu 18 prix littéraires, dont le Grand Prix RTL-Lire.

 

Photo © Céline Nieszawer/Leextra/L'Iconoclaste

Articles en lien avec Jean-Baptiste Andrea (2)

Avis sur cet auteur (251)

  • add_box
    Couverture du livre « Des diables et des saints. » de Jean-Baptiste Andrea aux éditions Collection Proche

    Elisavignon sur Des diables et des saints. de Jean-Baptiste Andrea

    J’ai aimé ce roman presque autant que Veiller sur elle, que j’avais lu il y a peu de temps. Et j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le style de Jean-Baptiste Andrea, ce style fluide, juste, poétique, qui me charme.
    J’ai retrouvé également le thème du deuil, de l’enfance maltraitée par des...
    Voir plus

    J’ai aimé ce roman presque autant que Veiller sur elle, que j’avais lu il y a peu de temps. Et j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le style de Jean-Baptiste Andrea, ce style fluide, juste, poétique, qui me charme.
    J’ai retrouvé également le thème du deuil, de l’enfance maltraitée par des adultes sans scrupules, au nom de l’église. Et puis la puissance de l’art… ici ce n’est pas la sculpture qui sauve Joe, c’est la musique, le piano…
    Et comme Mimo a aimé et perdu Viola, Joe tombe amoureux de Rose qui disparaît et qu’il va e attendre.. Alors il jouera du piano dans les gares du monde entier en espérant que la musique de Beethoven lui ramène son amour perdu.

  • add_box
    Couverture du livre « Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea aux éditions L'iconoclaste

    envielivresque sur Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea

    Amitié ✨

    Deux adolescents,
    deux personnes que tout oppose.
    Ils n’auraient jamais dû se rencontrer.
    Et pourtant… va naître une histoire d’amitié sur plusieurs décennies.

    Viola, grande rêveuse, animée par la science et le savoir.
    Mimo, les pieds sur terre, passionné par la...
    Voir plus

    Amitié ✨

    Deux adolescents,
    deux personnes que tout oppose.
    Ils n’auraient jamais dû se rencontrer.
    Et pourtant… va naître une histoire d’amitié sur plusieurs décennies.

    Viola, grande rêveuse, animée par la science et le savoir.
    Mimo, les pieds sur terre, passionné par la sculpture.
    Une histoire d’amitié avec ses hauts et ses bas.

    L’art, l’Italie, l’amitié, l’Histoire…
    Un bon mélange de thèmes que j’aime !

    La plume est très agréable, douce, sensible.
    Sublimée par un lecteur qui nous embarque dans l’histoire.
    J’ai vraiment apprécié cette version audio !

    Une belle découverte !
    Je sais qu’il y a des amateurs de l’auteur.
    Un de ses ouvrages à recommander ?

  • add_box
    Couverture du livre « Des diables et des saints » de Jean-Baptiste Andrea aux éditions L'iconoclaste

    sylvie adam sur Des diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea

    L'homme est âgé. C'est un virtuose du piano qui ne joue pourtant principalement que là où se trouvent des pianos publics, dans les gares. Il espère ainsi les retrouvailles avec une femme. Et pour que ceux qui l'écoutent comprennent, il raconte son enfance.
    Il n'a que 14 ans en 1969 quand il...
    Voir plus

    L'homme est âgé. C'est un virtuose du piano qui ne joue pourtant principalement que là où se trouvent des pianos publics, dans les gares. Il espère ainsi les retrouvailles avec une femme. Et pour que ceux qui l'écoutent comprennent, il raconte son enfance.
    Il n'a que 14 ans en 1969 quand il perd ses parents dans un accident d'avion. Il prenait alors des leçons de piano et il n'hésite pas à mettre son professeur de l'époque à l'honneur. Une fois entré à l'orphelinat, c'est un plaisir qu'on lui retire, et non faute de moyens. La discipline est plus que stricte. Certains enfants subissent la maltraitance. Pour tenir, certains d'entre eux se réunissent en secret la nuit. Notre pianiste va très vite faire partie du groupe. Il est aussi remarqué par un riche gentilhomme qui le fait venir chez lui pour donner des leçons à sa fille. Le prêtre qui gère l'orphelinat ne peut rien refuser à celui qui les aide finanèirement lors des réparations nécessaires du bâtiement. La jeune fille en question est imbuvable, jusqu'au jour où elle se dévoile ... Et cette rencontre va finalement déterminer la suite de la vie choisie par notre héros.
    Second roman que je lis de Jean-Baptiste Andrea, second coup de coeur. L'écriture est magnifique. Beaucoup d'émotions à la fin. Très bien décrite aussi l'ambiance inadmissible de ces instituts tenus par des prêtres abusifs et psychologiquement détraqués.

  • add_box
    Couverture du livre « Des diables et des saints » de Jean-Baptiste Andrea aux éditions L'iconoclaste

    Domi Mots sur Des diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea

    « Vous me connaissez. Un petit effort, souvenez-vous. Le vieux qui joue sur es pianos publics, dans tous les lieux de passage. »
    Pourquoi un vieil homme, Joe, talentueux pianiste, s’astreint-il à jouer dans tous les lieux de passage, parmi des voyageurs pressés et indifférents ? Il joue dans...
    Voir plus

    « Vous me connaissez. Un petit effort, souvenez-vous. Le vieux qui joue sur es pianos publics, dans tous les lieux de passage. »
    Pourquoi un vieil homme, Joe, talentueux pianiste, s’astreint-il à jouer dans tous les lieux de passage, parmi des voyageurs pressés et indifférents ? Il joue dans les gares, les aéroports, là où il est possible de retrouver quelqu’un ou peut-être une personne en particulier…

    Il revient sur son histoire en insistant sur son enfance.
    1969 – Il est déjà adolescent quand il perd ses parents et sa petite sœur dans un accident d’avion. Désormais, il est « orphelin comme on était lépreux, phtisique, pestiféré. Incurable. » Balloté entre centres et familles d’accueil, il finit par échouer à l’orphelinat, Les Confins.
    Un bagne plutôt. Dirigé par l’abbé Sénac, tordu et vicieux, sous des allures aimables et surveillé par Grenouille, cruel et sadique.
    Mais comme dans tous les milieux, même les plus durs, Il retrouve aussi l’émotion et l’espoir en donnant des cours de piano à Rose, une jeune fille aisée de la région, qui habite temporairement près de l’orphelinat. il retrouve la lumière avec l’amitié de Sinatra, Edison, La Fouine, Souzix et Momo dans La Vigie, leur organisation secrète et nocturne.
    Jusqu’au moment où…

    Le scénario est tendu, l’émotion palpable, et les pages se tournent toutes seules. Mention spéciale pour la scène dans le tunnel qui m’a bluffée. Mention spéciale aussi pour l’amitié indéfectible entre Joe et Momo. Un gamin que Joe protège et que j’ai trouvé particulièrement crédible et émouvant.
    De plus l’écriture est juste, simple, rapide, très évocatrice. Les images défilaient sous mes yeux, en même temps, que les lignes.

    Les thèmes présentés suscitent la réflexion :
    - La puissance de la musique. Entre jouer d’un instrument et faire jaillir l’émotion, il y a un fossé. Enfant, Joe va le comprendre avec son maître pianiste, Monsieur Rothenberg.
    « Pour tout le monde, je jouais bien. (…) Mais tout le monde n’avait pas entendu le vieux Rothenberg. Quand lui touchait le piano, il racontait la douceur du Rhin un soir de printemps, les nuits de Vienne et celles du Heiligenstadt, bleu feu d’artifice, noir désespoir, le silence qui gagne, tout ce que Ludwig (Beethoven) lui avait confié. Je ne racontais que ma médiocrité à ceux qui voulaient l’entendre.»
    - L’absence de manichéisme : les enfants sont maltraités mais sont cruels également entre eux. Et plus les adultes sont sadiques et injustes à leur égard, plus ils reproduisent ce fonctionnement.
    « Un nouveau arriva, un gosse de cinq ans, ébouriffé qui regardait autour de lui avec un étonnement perpétuel. Le lendemain, il était cape de pisse, grelottant dans la cour, plus étonné encore. Et que firent mes amis en le voyant passer, jaune et transi, devant la fenêtre ? Ils se moquèrent de lui, bien sûr, Souzix plus fort que les autres. Je vous ai dit que ce n’étaient pas des saints. »
    - La force d’un véritable amour. L’attente de l’autre en sachant que cette union des âmes durant l’enfance, est définitive et scellée.
    Espoir et nostalgie.
    « C’est à cette époque que je commençai à jouer sur tous les pianos possibles, par toutes les portes, toutes les fenêtres ouvertes où elle pourrait m’entendre. »

    J’ai adoré ce roman, l’écriture douce mais percutante, l’histoire bouleversante.
    J’avais infiniment aimé « Veiller sur elle » mais je préfère encore « Des diables et des saints. »

    https://commelaplume.blogspot.com/