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Jacques Martin

Jacques Martin
Né à Strasbourg en 1921, Jacques Martin se découvre très tôt une passion pour le dessin et pour l'histoire. Il entre aux Arts et Métiers où il reçoit une formation purement technique. Il en reconnaîtra plus tard les vertus, dont une certaine rigueur, qui contribuera à faire de lui -avec Hergé et ... Voir plus
Né à Strasbourg en 1921, Jacques Martin se découvre très tôt une passion pour le dessin et pour l'histoire. Il entre aux Arts et Métiers où il reçoit une formation purement technique. Il en reconnaîtra plus tard les vertus, dont une certaine rigueur, qui contribuera à faire de lui -avec Hergé et Jacobs- l'un des trois représentants majeurs de l'école dite "de Bruxelles". En 1946, il part en Belgique et fait le tour des éditeurs avec son carton à dessin. Alternant illustration et bande dessinée, il s'associe avec un graphiste nommé Leblicq - d'où le pseudonyme Marleb, qu'il continuera d'utiliser quelques temps. Il crée Monsieur Barbichou, Oeil de perdrix et Le hibou gris, dont la suite, Le sept de trèfle, peut être considérée comme un brouillon de La grande menace. Il conçoit un projet de journal pour les jeunes baptisé Jacky, qui ne verra jamais le jour (le premier numéro de Tintin est en train de sortir). C'est dans Tintin qu'il crée Alix en 1948, et Lefranc en 1952. Il entre aux studios Hergé en 1953, où il restera dix-neuf ans pendant lesquels il travaillera sur diverses aventures de Tintin, et publiera sept Alix et trois Lefranc. Dans la décennie suivant sa séparation d'avec les studios, il accélère le rythme avec neuf Alix et quatre Lefranc. En 1984, il concrétise deux rêves anciens - Jhen, l'histoire d'un compagnon d'armes de Gilles de Rais, avec Pleyers, et Arno avec Juillard. En 1991, il crée Orion et scénarise Kéos. Cultivant une sorte de compagnonnage, il s'entoure de nouveaux collaborateurs pour créer Les Voyages d'Orion, série consacrée à la reconstitution des grands sites antiques. En 1996, il publie le 20ème Alix, intitulé Ô Alexandrie, avec Rafaël Morales. Jehanne de France et L'or de la mort, deux aventures initialement parues sous le label Xan aux éditions du Lombard, paraissent en 1998 et rejoignent leur place dans la collection Jhen chez Casterman. En 1999, Kéos intègre le catalogue Casterman. A cette occasion les deux premiers albums sont réédités et Le veau d'or, dessiné en 1994, publié pour la première fois.

Avis sur cet auteur (29)

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    Couverture du livre « Lefranc Tome 34 : La Route de Los Angeles » de Jacques Martin et Francois Corteggiani et Christophe Alves aux éditions Casterman

    Yv Pol sur Lefranc Tome 34 : La Route de Los Angeles de Jacques Martin - Francois Corteggiani - Christophe Alves

    Bob Garcia, ami journaliste people de Guy Lefranc part pour Hollywood interviewer Margareth Morrison, la star la plus connue au monde. En fait, il y va pour interviewer la doublure de l'actrice, Estelle Roma, celle qui parfois prend la place de la star sans que personne ne le remarque.

    Mais à...
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    Bob Garcia, ami journaliste people de Guy Lefranc part pour Hollywood interviewer Margareth Morrison, la star la plus connue au monde. En fait, il y va pour interviewer la doublure de l'actrice, Estelle Roma, celle qui parfois prend la place de la star sans que personne ne le remarque.

    Mais à peine arrivé sur le sol étasunien, Bob disparaît. Guy Lefranc sent que son ami est en danger et il s'envole pour Los Angeles, bien décidé à le retrouver et le ramener à Paris.

    Guy Lefranc, le journaliste de Globe créé par Jacques Martin (qui a aussi créé Alix), survit à son créateur grâce à d'autres bédéistes ; cet album est dédié à François Corteggiani, le scénariste, décédé en 2021.

    Il y a très longtemps que je n'ai pas lu d'aventure de et il y a longtemps que je n'ai pas ouvert d'album de BD franco-belge, au trait très réaliste, aux histoires en 48 pages... Et ça fait du bien de revenir aux classiques, parfois un peu mis de côté, à tort. J'avoue que dans ma jeunesse, j'étais plus Ric Hochet que Guy Lefranc, le hasard d'un prêt ou d'une bibliothèque amie qui l'était elle aussi. Pourtant, je retrouve dans cet album, tout ce qui me plaisait dans ces albums que je lisais : de l'aventure, des poursuites, des bagarres, de beaux garçons et de belles filles, de l'humour, du suspense...

    Guy Lefranc évolue dans les années 60, et Margareth Morrison est très inspirée de Marylin Monroe, dans son mal-être, ses fréquentations -jusqu'à celle du Président, qui, ici, ne s'appelle pas Kennedy. Le scénario est assez tortueux, parce que la vie de Marilyn n'était pas lisse et parce que son suicide fait encore parler, douter certains de la version officielle. C'es donc une source d'inspiration riche pour des écrivains ou scénaristes.

    Dans le genre classique, cette bande dessinée est très bien faite et très agréable à lire, et je me demande même pourquoi je n'ai pas relu depuis si longtemps les aventures de Guy Lefranc ou de ses collègues de BD.

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    Couverture du livre « Lefranc Tome 34 : La Route de Los Angeles » de Jacques Martin et Francois Corteggiani et Christophe Alves aux éditions Casterman

    Pascal TOURRES sur Lefranc Tome 34 : La Route de Los Angeles de Jacques Martin - Francois Corteggiani - Christophe Alves

    François Corteggiani est mort il y a un an en septembre 2022 ; le jour de ses 69 ans. Il était un grand nom de la BD avec de multiples scénarii et séries à son actif dans de multiples registres. Il nous a laissé une brillante queue de comète avec ce scénario du 34 ème album de Lefranc qui nous...
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    François Corteggiani est mort il y a un an en septembre 2022 ; le jour de ses 69 ans. Il était un grand nom de la BD avec de multiples scénarii et séries à son actif dans de multiples registres. Il nous a laissé une brillante queue de comète avec ce scénario du 34 ème album de Lefranc qui nous laisse un souvenir ému de ses capacités narratives.

    Corteggiani a construit une histoire sur un air de Marylin (avec une autre MM : Margareth Manson) en complexifiant à souhait avec une doublure de MM qui vient ajouter un champ des possibles sur le "suicide" de MM. Cette histoire est un vrai « thriller » pour reprendre les terminaisons à la mode. Et il ne faut surtout pas développer l’histoire pour laisser le lecteur embarquer dans cet univers tordu avec des coups à plusieurs bandes (au sens et au figuré).

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    Couverture du livre « Alix Senator Tome 12 : le disque d'Osiris » de Jacques Martin et Valerie Mangin et Thierry Demarez aux éditions Casterman

    Lionel Arnould sur Alix Senator Tome 12 : le disque d'Osiris de Jacques Martin - Valerie Mangin - Thierry Demarez

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Bon, il semble que ça repart bien du côté d’Alix Senator. Après quelques tomes qui m’avaient un peu laissé sur ma faim, je retrouve ici un scénario qui fait la part belle aux aventures en terres mystérieuses avec des ennemis...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Bon, il semble que ça repart bien du côté d’Alix Senator. Après quelques tomes qui m’avaient un peu laissé sur ma faim, je retrouve ici un scénario qui fait la part belle aux aventures en terres mystérieuses avec des ennemis invisibles (oui, c’est souvent le cas dans cette série…) et des croyances ancestrales auxquelles les auteurs s’amusent à apporter des réponses pas forcément plus fantaisistes que les croyances elles-mêmes…

    Accessoirement, la fin de ce tome ouvre clairement sur ce qui pourrait être un nouveau pan des aventures d’Alix et je trouve cela plutôt bien amené.

    Et sinon, côté dessin, toujours pareil : de très beaux décors, de jolies couleurs mais toujours pas trop fan du traitement des personnages, notamment de leurs visages et de leurs mouvements.

    Bref, un très bon tome de transition qui a le mérite de faire repartir les aventures de notre quinquagénaire gaulois dans une direction très intéressante.

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    Couverture du livre « Alix Senator Tome 13 : l'antre du minotaure » de Jacques Martin et Valerie Mangin et Thierry Demarez aux éditions Casterman

    Lionel Arnould sur Alix Senator Tome 13 : l'antre du minotaure de Jacques Martin - Valerie Mangin - Thierry Demarez

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    J’avais bien aimé le tome précédent et, globalement, je trouve que les auteurs poursuivent bien la veine dans laquelle ils se sont embarqués avec ce fameux Disque d’Osiris. J’aurais néanmoins un petit reproche à leur faire. En effet,...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    J’avais bien aimé le tome précédent et, globalement, je trouve que les auteurs poursuivent bien la veine dans laquelle ils se sont embarqués avec ce fameux Disque d’Osiris. J’aurais néanmoins un petit reproche à leur faire. En effet, si les 64 pages des Alix de la série d’origine, avec ses textes innombrables, écrits en tout petit, étaient assez rébarbatives à lire car vraiment trop dense, je trouve qu’Alix Senator souffre un peu du défaut contraire, à savoir, parfois, un manque de rebondissements.

    Que l’on soit bien d’accord, dans ce tome-ci, on assiste certes à un rebondissement de taille qui fait d’ailleurs prendre tout son sens à cette histoire, mais, malgré tout, je ne trouve pas l’intrigue particulièrement étoffée. Accessoirement, on peut assez rapidement deviner qu’il y a anguille sous roche (voire même un taureau…).

    Au final, là où nous avions jadis quasiment deux histoires en un seul tome (je parle des vieux Alix… Enfin, quand il était jeune… Enfin, vous me comprenez quoi !), on n’a plus aujourd’hui qu’une histoire assez directe, linéaire…

    Bon, après, je chipote peut-être un peu, hein, mais bon, c’est mon habitude, je suis connu pour ça, jusque dans des contrées assez lointaines… Car bon, ce nouveau tome d’Alix Senator, toujours aussi bien dessiné au niveau des décors, reste une lecture agréable et continue de tracer gentiment son bonhomme de chemin (on en est tout de même au 13ème tome…).