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Jacques Marseille

Jacques Marseille
Professeur d'histoire économique et sociale à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, Jacques Marseille est directeur des collections d'histoire chez Nathan, membre du Comité pour l'histoire économique et financière auprès du ministère de l'Economie et des Finances, membre du comité de rédaction ... Voir plus
Professeur d'histoire économique et sociale à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, Jacques Marseille est directeur des collections d'histoire chez Nathan, membre du Comité pour l'histoire économique et financière auprès du ministère de l'Economie et des Finances, membre du comité de rédaction de la revue Vingtième siècle, correspondant pour la revue L'Histoire. Parmi ses nombreuses publications, citons notamment La Nouvelle Histoire de France (Perrin, 2000) qui rencontra un grand succès, Journal de la France de 1900 à nos jours (Larousse, 2003) ou Françaises, Français, 1944-1968, le Goût de vivre, en collaboration avec Janine Niepce (Imprimerie nationale, 2005). Professeur d'histoire et de géographie, en charge de la section européenne au lycée d'Arsonval de Saint-Maur-les-Fossés, Julie Noesser a collaboré aux Mémoires de Paris, sous la direction de Jacques Marseille aux éditions Larousse. Elle contribue également, depuis 2005, à la rédaction des Annales d'Histoire et Géographie (Nathan).

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Empire colonial et capitalisme français. histoire d'un divorce » de Jacques Marseille aux éditions Points

    Bernard Viallet sur Empire colonial et capitalisme français. histoire d'un divorce de Jacques Marseille

    Pendant des années, Jacques Marseille a travaillé sur la question de savoir si l'empire colonial français a plus rapporté d'argent à la métropole qu'il ne lui en a coûté. Se fiant au départ aux analyses de Lénine qui considérait le colonialisme comme la suite logique en forme de fuite en avant...
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    Pendant des années, Jacques Marseille a travaillé sur la question de savoir si l'empire colonial français a plus rapporté d'argent à la métropole qu'il ne lui en a coûté. Se fiant au départ aux analyses de Lénine qui considérait le colonialisme comme la suite logique en forme de fuite en avant du capitalisme, Marseille a d'abord considéré que celle-ci avait été favorable au colonisateur au détriment du colonisé. Mais au fil de ses fort longues études, il en arriva à la conclusion inverse. La colonisation a coûté nettement plus qu'elle n'a rapporté. De 1900 à 1970, les crédits offerts par la France à ses colonies pour compenser leurs déficits se sont élevés à plus de quatre fois le montant des emprunts russes et à plus de trois fois celui des aides américaines à le France de 1945 à 1955. Outre ce qu'elles ont coûté, on peut se demander à quoi elles ont servi, quelle fonction elle ont assumée dans la croissance et les transformation structurelles du capitalisme français. Elément moteur ou frein de cette dynamique ?
    « Empire colonial et capitalisme français » est un essai économique et historique majeur sur une question qui fait controverse, certains restant focalisés sur le prétendu pillage des ressources du tiers monde. Cet ouvrage est une somme, un gros pavé de 682 pages, de lecture souvent laborieuse, largement pourvu en graphiques et autres statistiques. Le lecteur croule sous les chiffres et les citations. Le lecteur y apprendra que le marché colonial qu'il fallut souvent soutenir face à la concurrence internationale fut inutile et même encombrant dans la mesure où il contribuait à freiner la modernisation de l'appareil productif français. Pour que cette colonisation fut vraiment bénéficiaire à la métropole il eut fallu se contenter de comptoirs commerciaux, sans véritable mise en place d'infrastructures lourdes et coûteuses, telles les routes, chemins de fer, hôpitaux, écoles, etc. Dans l'AOF (20 millions d'habitants à l'époque), la France employait beaucoup plus de fonctionnaires européens qu'il n'y en avait dans les Indes britanniques dix fois plus peuplées. Il faut dire que l'esprit socialiste du colonialisme des années 1880 à 1930, celui de Jules Ferry et autres se voulait généreux et émancipateur. Les Britanniques, eux, parlaient du « fardeau de l'homme blanc » (Kipling). Bouquin un peu aride, mais intéressant quand même.

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