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Ingrid Astier

Ingrid Astier

Née à Clermont-Ferrand en 1976, Ingrid Astier vit à Paris.

Normalienne, agrégée de lettres, elle débute en écriture avec le prix du Jeune Ecrivain (1999). Elle a d'abord choisi le roman noir pour sa faculté à se pencher sans réserve sur l'être humain : "Quais des enfers" (Gallimard), son premie...

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Née à Clermont-Ferrand en 1976, Ingrid Astier vit à Paris.

Normalienne, agrégée de lettres, elle débute en écriture avec le prix du Jeune Ecrivain (1999). Elle a d'abord choisi le roman noir pour sa faculté à se pencher sans réserve sur l'être humain : "Quais des enfers" (Gallimard), son premier roman, a été récompensé par quatre prix.

Son roman suivant, "Angle mort" (Gallimard), entre western urbain et romantisme noir, a été salué comme "le mariage du polar et de la grande littérature". Elle est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont le tout récent "Petit éloge de la nuit" (Folio Gallimard) porté sur le devant de la scène par les libraires et les médias.

© Gallimard / Catherine Hélie

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Ingrid Astier (10)

Avis sur cet auteur (34)

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    Couverture du livre « Teahupo'o : le souffle de la vague » de Ingrid Astier aux éditions Au Vent Des Iles

    Evlyne Léraut sur Teahupo'o : le souffle de la vague de Ingrid Astier

    « Teahupo’o Le souffle de la vague »

    « Sur la vague, tu vis ta minute d’héroïsme. Puis tu te retrouves au bout de la route, seul. Les deux te laissent le souffle court. Comme ce roman. » « Cette vague a un détecteur d’humilité. » Michaël Vautor, surfeur.

    Souffle insulaire, l’œuvre-mer, la...
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    « Teahupo’o Le souffle de la vague »

    « Sur la vague, tu vis ta minute d’héroïsme. Puis tu te retrouves au bout de la route, seul. Les deux te laissent le souffle court. Comme ce roman. » « Cette vague a un détecteur d’humilité. » Michaël Vautor, surfeur.

    Souffle insulaire, l’œuvre-mer, la vague à l’instar d’un défi, d’une quête, d’une confrontation face à l’imprévisible.
    Ce récit est une immersion à Teahupo’o, presqu’île de Tahiti. La vague mythique, l’initiation maritime, se fondre en elle et contrer sa force assassine, son pouvoir de vie et de mort.
    D’une puissance inégalée, l’atmosphère en transmutation. Nous sommes au cœur d’un univers viril, empreint de sel, de sable, de sueur et de rivalité masculine.
    Tout est en mouvement, aucun arrêt sur image. Le surf est un protagoniste à part entière.
    La vague, l’entité, celle qui dirige la trame, le sacre, la narration vertigineuse d’Ingrid Astier, qui vibre et cogne, telle une déesse qui déploie ses lames de fond comme des affronts.
    L’expérience spirituelle, les rêves blessés, fondus dans le bleu-océan. L’obsession de vaincre « La vague mythique », bouleverse les idiosyncrasies apaisées.
    Spectrale et sourde aux désirs des hommes et des femmes, c’est elle qui, fébrile et fière détourne les surfeurs d’une lucidité et deviennent immanquablement des guerriers.
    Hiro est ici. La vague lui colle au corps. C’est sa maîtresse, son écho, son enchantement.
    Mais règne aussi la vie, guetteuse et intuitive, qui sait les dangers de la drogue qui gangrène la jeunesse.
    Les désirs tel celui de Taj, pour la sœur d’Hiro. La sublime Moea. Taj, le ressac, l’étranger, un hawaien junkie qui veut affronter lui aussi la vague.
    Avec ses airs suffisants, arrogants, sa condescendance, il est déjà le summum d’une fierté qui va semer plus que la zizanie, mais un bouleversement dans ce lieu paradisiaque, dont les îliens réfutent ceux qui franchissent leur quotidien et la vague qui devient alors terriblement humaine.
    « Dans sa vie, ton fils sera comme les rivières. Son flot se nourrira des autres eaux et tu n’y pourras rien. Personne n’y pourra rien. »
    « Dans ma vie j’ai shooté des vagues impossibles. J’ai vécu des trips inoubliables. Cette vague était mon jardin. »
    Taj, tel le Diogène des mers, un homme pourtant qui ne quête que la gloire, celle de vaincre ses propres démons.
    Le récit profondément humain, sombre et puissamment d’îlots intérieurs, la vague est le symbole d’un territoire. C’est un tissage fascinant, réel, orné de frontières mentales.
    L’identité des surfeurs, dont Teahupo’o les a mis au monde. Ici, Taj dépassera sa propre loi. Tel un mage, la vague devenue, un mémorial. Que dire d’Hiro, le surfeur, dieu des eaux. Superbe, filmique, riche d’émotions, le langage vibrant, « Teahupo’o. Le souffle de la vague » est un hymne à cette terre aux mille contours vivifiants et elle reflète ce que la vague prononce comme mystère et comme voix venue des eaux profondes. C’est une référence éditoriale.
    « C’était sublime de beauté. Beau à mourir, l’expression m’a hantée. » Ingrid Astier.
    Elle qui le temps d’une apnée, s’est retournée pour regarder la vague dérouler.
    Livre rare et enchanteur, lieu souverain et sacré des mers et des appartenances. Publié par les majeures Éditions Au vent des îles.

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    Couverture du livre « Haute voltige » de Ingrid Astier aux éditions Gallimard

    Sevlipp sur Haute voltige de Ingrid Astier

    Un avis un peu mitigé pour ce polar.
    La commandant Suarez enquête parallèlement, et au détriment de sa famille, sur le car-jacking d'un riche saoudien et sur un cambrioleur qui le nargue en opérant presque invisible en passant par les toits.
    Il est question de haute-voltige, de combat de boxe...
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    Un avis un peu mitigé pour ce polar.
    La commandant Suarez enquête parallèlement, et au détriment de sa famille, sur le car-jacking d'un riche saoudien et sur un cambrioleur qui le nargue en opérant presque invisible en passant par les toits.
    Il est question de haute-voltige, de combat de boxe et d'échec, de méchants serbes, d'amitié, d'une jolie femme qui envoute le plus cruel des malfrats, de vol d'oeuvres d'art et de bijoux...
    Un menu copieux donc pour faire un excellent polar avec une écriture presque poétique et des personnages haut en couleur qu'ils soient flics ou bandits.
    Toutefois, il y a bien trop de longueurs et, au lieu d'un rythme qui aurait du être trépidant, on frôle à plusieurs reprises l'ennui.

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    Couverture du livre « Quai des enfers » de Ingrid Astier aux éditions Gallimard

    Ju-s-tine sur Quai des enfers de Ingrid Astier

    Un polar qui tient la route, pas le meilleur que j'ai pu lire, mais le mystère est tenu jusqu'au bout. Pour moi, le contrat de base est rempli.
    Après rien de surprenant, un meurtre (ou un peu plus), une enquête et la résolution. Pas de grands rebondissements ni de petits "plus", juste un moment...
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    Un polar qui tient la route, pas le meilleur que j'ai pu lire, mais le mystère est tenu jusqu'au bout. Pour moi, le contrat de base est rempli.
    Après rien de surprenant, un meurtre (ou un peu plus), une enquête et la résolution. Pas de grands rebondissements ni de petits "plus", juste un moment de lecture sympa.

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    Couverture du livre « Haute voltige » de Ingrid Astier aux éditions Gallimard

    OLYMPE sur Haute voltige de Ingrid Astier

    Ingrid Astier est une écrivaine de grand talent et l'a démontré dans "Haute voltige", un livre que j'avais lu lors de sa parution, mais j'avais attendu pour ma critique, de la rencontrer avec son éditeur.

    On rencontre des personnages tels que Suarez, Ylana, le Gecko, Ranko....

    Cet ouvrage...
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    Ingrid Astier est une écrivaine de grand talent et l'a démontré dans "Haute voltige", un livre que j'avais lu lors de sa parution, mais j'avais attendu pour ma critique, de la rencontrer avec son éditeur.

    On rencontre des personnages tels que Suarez, Ylana, le Gecko, Ranko....

    Cet ouvrage peut être considéré comme une trilogie car Ingrid a utilisé la brigade fluviale.

    Mais elle a également utilisé le "chessboxing" avec Enki Bilal et ce récit nous fascine jusqu'à la dernière page.