A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
La mort rôde sur la Ville. L'inspecteur principal Claude Schneider est appelé sur un incendie criminel... Trois cadavres y sont trouvés. Et un mystérieux commanditaire qui semble étendre une toile menaçante sur la cité. Un bien né, qui porte bien, a gagné les faveurs des puissants et dont le chauffeur s'acquitte de la basse besogne. Le diable ? Schneider ne croit pas à ces foutaises....
Dans une intrigue qui se déroule quelques années après "Le carré des indigents" (Rivages, Prix Landerneau et Grand prix de littérature policière 2022)), Hugues Pagan ressort son flic récurrent préféré. Un type à part, ancré dans une mélancolie certaine, désabusé, marqué par la guerre d'Algérie, par la perte d'une femme. Dans cette ville anonyme de l'est (dans l'Yonne ?), Schneider ne croit qu'en son boulot mais a fort à faire dans une intrigue floue, trouble comme le brouillard qui s'installe, il navigue à vue.
Le polar à la Pagan c'est sombre, lyrique, poétique, plein d'humanité et de remarques cinglantes sur la société. Dans cette France des années 70, Schneider est le témoin d'un monde qui évolue comme d'habitude au profit de ceux qui ont déjà tout. Pagan en fait un rapporteur, qui subit les événements avant d'agir, un taiseux qui réfléchit, analyse et tente d'avancer, malgré tout.
Cette ombre portée m'aura moins marqué que le carré des indigents. Pour autant, c'est un roman assez symptomatique du noir façon Pagan. Le lecteur ne sait pas trop où il va pendant une bonne moitié du récit, un peu comme Schneider lui-même... mais quel plaisir de lecture !
Hugues Pagan occupe une place à part, un peu déphasée, au rayon polars. Et son flic fétiche, l'inspecteur Schneider, également. Une fois de plus, voici un roman d'une noirceur désespérée dans une ambiance très seventies.
Hugues Pagan, vieux monsieur élégant tout de noir vêtu, aura été flic et prof de philo : il y avait donc là de quoi faire un de nos meilleurs auteurs frenchy de polars !
En 2017, on l'avait déjà salué d'un coup de cœur pour Profil perdu, où l'on découvrait son flic fétiche, le commissaire Schneider, un personnage digne des meilleures séries scandinaves ou américaines.
Ce Schneider, tout comme le Harry Bosch de Connelly, est un personnage solitaire qui porte les cicatrices d'une sale guerre.
➔ Plonger dans les écrits de Pagan n'est pas une mince affaire.
Pour celui-ci, je m'y suis même repris à deux fois.
Il faut se laisser imprégner d'une ambiance sombre et noire, des couleurs sans espoir qui sont celles de la Ville ainsi nommée avec une majuscule s'il vous plait.
Une Ville aussi dysfonctionnelle que Gotham City mais sans la démesure puisqu'il s'agit d'une petite préfecture provinciale du nord-est, sans plus de précision.
Nous sommes sans doute dans les années 70, le ténébreux Claude Schneider et son équipe y nettoient les écuries.
➔ Le style viril et désabusé du sieur Pagan est toujours très travaillé, avec des parfums d'Audiard et parfois quelques métaphores un peu ampoulées quand la plume se lâche. Quelques formules répétées aussi mais rien qui pourrait venir gêner la lecture.
Hugues Pagan est un écrivain un peu à part dans le paysage du polar français, il appartient à une espèce en voie de disparition.
À l'image de son flic Schneider “il ne parvenait pas à trouver sa place. Peut-être n’en avait-il nulle part”.
Mais c'est un auteur qui gagne à être lu.
➔ Le flic, l'intrigue et le lecteur tournent un peu en rond pendant la première moitié de ce bouquin qui n'est certainement pas le meilleur ni le plus facile de Pagan et on ne peut que vous recommander de commencer par son Profil perdu si vous ne l'avez pas déjà lu.
Et puis il y a ce personnage de flic particulièrement bien dessiné.
Tout commence sur fond de magouilles immobilières, avec l'incendie d'un entrepôt.
Et quelques dommages collatéraux puisque trois SDF avaient fait le mauvais choix pour cette nuit et finiront carbonisés dans les décombres.
Cette “dévastation de la vieille ville répondait certainement à des motifs financiers, mais il y avait autre chose”.
Sur le bureau de Schneider d'autres affaires, apparemment sans rapport : les craintes injustifiées d'un notable, un meurtre quasi rituel, un braqueur en cavale, ...
De temps à autre, l'inspecteur croise l'ombre d'un sicaire qui porte des gants noirs et roule en Simca 1300.
L'enquête piétine et tourne en rond dans un labyrinthe de mystères, compliquée davantage par les agissements obscurs d'occultistes.
Alors qu'elle est réellement cette ombre qui s'étend sur la ville de l'inspecteur Schneider ?
Hugues Pagan nous entraîne dans une histoire policière palpitante. L'inspecteur principal Claude Schneider occupe le rôle principal au cœur de cette intrigue. Ce livre nous transporte dans les années 1970, une période de profonds changements politiques en France. Jeune officier de police judiciaire, Schneider est récemment muté dans une ville de taille moyenne située à l'est du pays. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition d'une adolescente prénommée Betty. Malgré les espoirs déchirants du père de la jeune fille, l'inspecteur sait au fond de lui qu'elle a perdu la vie. D'ailleurs, son corps est retrouvé peu après, dans un état de mutilation atroce.
Le Carré des indigents est un roman policier puissant et émouvant, qui plonge le lecteur au cœur de ce terrible crime. Avec l'inspecteur Schneider, l'auteur crée un personnage complexe et captivant.
Ce polar est une réussite, à ne pas manquer pour tous les amateurs de romans policiers.
Je ne suis pas fan de cette catégorie mais en livre audio, je me suis aperçue que c'était un excellent moyen d'en apprécier la lecture.
Un livre audio passionnant du début jusqu'à la fin. C'est pour moi une belle surprise.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/?hl=fr
Hugues Pagan, auteur et scénariste français, est le père d’un personnage récurrent dans ses romans noirs, celui de l’inspecteur principal, Claude Schneider. Dans son dernier livre, « Le carré des indigents », celui-ci revient dans un polar bien noir qui se déroule courant des années 70.
Schneider doit enquêter sur la mort, somme toute banale, d’une anonyme, une jeune fille de 15 ans dont son père est venu déclarer la disparition peu de temps avant. Dans une cité sombre et miteuse quittée plusieurs années auparavant, il reprend du service au sein du Bunker, la criminelle, entouré d’une équipe aux personnalités bien trempées.
Les amateurs de polars noirs traditionnels seront ravis avec ce livre dont les codes du genre sont bien présents. Pour ma part, j’ai apprécié les deux tiers du roman avec notamment l’enquête policière entourant la mort de Betty, l’adolescente de 15 ans. Après, je me suis un peu ennuyée par les autres enquêtes s’ajoutant à la principale.
J’aurais préféré que le livre ne compte que 300 pages et s’arrête à cela. Hélas pour moi, d’autres faits se produisent et prolongent le récit, ce que j’ai trouvé en quelque sorte comme secondaire et accessoire.
Malgré tout, j’ai aimé l’ambiance seventies, que je ne trouve pas forcément dans mes lectures habituelles.
Par contre, concernant mon écoute, la voix de Cyril Romoli se joint très bien au personnage de Schneider, telle que je l’aurais imaginée par rapport au descriptif que l’auteur en donne. Malgré les tons de voix différents selon les personnages, cela ne m’a pas permis d’accrocher plus que cela à l’histoire.
Ces constatations ne sont que mon humble avis personnel. Je vous invite à vous forger le vôtre et suis certaine que d’autres lecteurs seront plus enthousiasmés que moi.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...