"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hugues Pagan nous entraîne dans une histoire policière palpitante. L'inspecteur principal Claude Schneider occupe le rôle principal au cœur de cette intrigue. Ce livre nous transporte dans les années 1970, une période de profonds changements politiques en France. Jeune officier de police judiciaire, Schneider est récemment muté dans une ville de taille moyenne située à l'est du pays. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition d'une adolescente prénommée Betty. Malgré les espoirs déchirants du père de la jeune fille, l'inspecteur sait au fond de lui qu'elle a perdu la vie. D'ailleurs, son corps est retrouvé peu après, dans un état de mutilation atroce.
Le Carré des indigents est un roman policier puissant et émouvant, qui plonge le lecteur au cœur de ce terrible crime. Avec l'inspecteur Schneider, l'auteur crée un personnage complexe et captivant.
Ce polar est une réussite, à ne pas manquer pour tous les amateurs de romans policiers.
Je ne suis pas fan de cette catégorie mais en livre audio, je me suis aperçue que c'était un excellent moyen d'en apprécier la lecture.
Un livre audio passionnant du début jusqu'à la fin. C'est pour moi une belle surprise.
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Hugues Pagan, auteur et scénariste français, est le père d’un personnage récurrent dans ses romans noirs, celui de l’inspecteur principal, Claude Schneider. Dans son dernier livre, « Le carré des indigents », celui-ci revient dans un polar bien noir qui se déroule courant des années 70.
Schneider doit enquêter sur la mort, somme toute banale, d’une anonyme, une jeune fille de 15 ans dont son père est venu déclarer la disparition peu de temps avant. Dans une cité sombre et miteuse quittée plusieurs années auparavant, il reprend du service au sein du Bunker, la criminelle, entouré d’une équipe aux personnalités bien trempées.
Les amateurs de polars noirs traditionnels seront ravis avec ce livre dont les codes du genre sont bien présents. Pour ma part, j’ai apprécié les deux tiers du roman avec notamment l’enquête policière entourant la mort de Betty, l’adolescente de 15 ans. Après, je me suis un peu ennuyée par les autres enquêtes s’ajoutant à la principale.
J’aurais préféré que le livre ne compte que 300 pages et s’arrête à cela. Hélas pour moi, d’autres faits se produisent et prolongent le récit, ce que j’ai trouvé en quelque sorte comme secondaire et accessoire.
Malgré tout, j’ai aimé l’ambiance seventies, que je ne trouve pas forcément dans mes lectures habituelles.
Par contre, concernant mon écoute, la voix de Cyril Romoli se joint très bien au personnage de Schneider, telle que je l’aurais imaginée par rapport au descriptif que l’auteur en donne. Malgré les tons de voix différents selon les personnages, cela ne m’a pas permis d’accrocher plus que cela à l’histoire.
Ces constatations ne sont que mon humble avis personnel. Je vous invite à vous forger le vôtre et suis certaine que d’autres lecteurs seront plus enthousiasmés que moi.
Claude Schneider n'est pas un inspecteur de police banal. Il a fait l'armée et a connu l'Algérie, l'amour et cette guerre dont il ne s'est jamais remis. Aujourd'hui il revient chez lui, dans cette ville de province qu'il avait quitté depuis des années.
C'est le nouveau patron du groupe criminel. Si le quotidien est plutôt tranquille, à son arrivée il écope d'une affaire sordide, la jeune Betty, 15 ans, a disparu. Mais Schneider n'est pas un flic comme les autres, et cette famille, cette victime trop ordinaire m'émeut au plus haut point. Il n'est pas homme d'apparat au contraire, ceux qui l'émeuvent sont tous ces sans grade, ces pauvres, ces gueux de la France de Pompidou dont se désintéressent les élites, ceux qui souffrent au quotidien sans rien dire et sans oser protester pour qu'on les prennent en compte.
Hugues Pagan écrit avec minutie et talent, usant de descriptions qui rendent vivants ceux dont il parle, pas seulement par leurs actes ou par le rôle qu'il leur fait endosser, mais par les sentiments qu'il nous fait ressentir à leur égard en les rendant aussi présents sous nos yeux attentifs.
L'Algérie, la guerre et ses déchirements, ses effets délétères et ses violences post traumatiques que l'on n'a jamais soignées prennent ici toute leur place dans cette France des années 70.
La plume d'Hugues Pagan n'est jamais moralisatrice, elle est au contraire explicite, tendre ou violente, réaliste et froide parfois, son flic n'a rien du héros, fonctionnaire désenchanté qui va au bout de sa mission, humain parmi les humains, un des seuls à voir la misère autour de lui et à considérer qu'un clochard est un homme comme un autre. Un polar à l'écriture soignée et ciselée au cordeau.
La lecture par Cedric Romoli correspond parfaitement à l'idée que je me faisais de Schneider, ce taiseux qui aime les gens sans le montrer, soucieux de bien faire son métier sans obéir systématiquement aux désidératas parfois contradictoires de sa hiérarchie. Il incarne son personnage à la perfection et porte parfaitement ce texte précis, travaillé au mot près.
https://domiclire.wordpress.com/2023/04/22/le-carre-des-indigents-hugues-pagan/
Novembre 1973, Schneider revient en ville après avoir été à la guerre d'Algérie. C'est un homme un peu étrange, solitaire, taciturne. Il est à la tête du groupe de police criminelle quand un père, Hofmann, vient déclarer la disparition de sa fille Betty. Tous deux sont convaincus qu'elle est morte, ce qui se révèle exact, le corps étant retrouvé quelques jours plus tard. A partir de là, le temps s'étire entre l'enquête sur le meurtre de Betty et les autres affaires du quotidien - la disparition d'un SDF, l'embrochage d'une femme - et certaines affaires que l'on essaie de taire comme le vol des morts par des policiers peu scrupuleux...
C'est un roman plutôt lent, le temps semble parfois interminable même si c'est réaliste, les enquêtes ne se résolvent pas en 5 minutes (comme dans d'autres romans policiers !). Je n'ai pas été touchée par les personnages, il y a beaucoup de personnages secondaires et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver ! L'écriture est inégale, parfois très construite avec des passages plutôt poétiques et parfois une vulgarité déconcertante. La fin, un peu brutale et rapide, m'a déçue !
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