Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
De la SF qui penche vers la dystopie mélangée à un style "tranche de vie", avec des petits personnages aux visages ronds et adorables, qui cachent des histoires beaucoup plus dures que ce que l'on pourrait imaginer. Il y a un peu de mystère, beaucoup d'émotions, c'est une série surprenante que j'ai très envie de poursuivre.
Nous voici revenus dans la forêt magique de Hoshigahara.
Soîchi est épuisé et dort profondément après les événements du tome 1 (je ne dis rien si vous ne l'avez pas encore lu...)
Et revoici le petit Yôhei et Caillou.
On en apprend plus sur l'histoire de la jeune Mu, sur la quête de Jo, on découvre les touchants Professeur et Mousse, ainsi que sur l'histoire qui unit Soîchi, Brise et Tornade...
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J'aime toujours autant ce manga, c'est définitif !
Le trait raffiné et délicat de la jeune mangaka me charme, tout comme ses récits.
Replonger dans cette forêt mystérieuse, enchanteresse et un peu dangereuse aussi il faut l'avouer, où les objets prennent vie et parole et où les cœurs brisés échouent parfois bien malgré eux est un vrai bonheur !
Ce second tome, toujours aussi sensible et touchant, change un peu de rythme en entrant plus profondément, et dans les histoires de certains personnages, et dans cette forêt qui voit se mêler et démêler les quêtes des uns et des autres.
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Un univers faussement naïf, plein de poésie et de douceur un peu amère parfois, une jolie mélancolie teintée de la joie et du positivisme de certains.
C'est un doux mélange dans lequel j'aime beaucoup me promener.
Le format un peu plus grand que le format classique, devenu marque de fabrique de la jeune maison d'édition, est bien agréable à manipuler et offre une belle visibilité sur le doux et vif dessin d'Iwaoka.
Vivement la suite...
Coup de cœur confirmé avec ce deuxième tome. Nous découvrons de nouveaux secrets de la forêt et de belles histoires transmises par ces habitants. C'est merveilleux mais aussi assez sombre. Je suis pressée de poursuivre mon voyage dans la forêt d'Hoshigahara.
Dans la ville d'Hoshigahara, il y a une forêt, cernée d'un mur d'enceinte délabré.
On y trouve une maison en piteux état, mais on ne pénètre jamais en ces lieux.
Seul y vit Sôichi.
Le jeune garçon, bienveillant, doux et respectueux fait preuve d'une patience à nulle autre pareille avec les autres occupants de la forêt.
Car ici vivent les esprits qui ont besoin d'aide, d'un chemin, d'un refuge, ou encore les animaux qui se mettent à parler lorsqu'ils entrent.
Sôichi les aide, les guide, à l'image de Thésaurine dans son livre, de Jo le coq énergique, de la jolie Mu au caractère bien trempé ou encore de Caillou...
Mais un jour un jeune garçon bien curieux entre dans la maison...
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Et voici le troisième titre des nouvelles éditions Le Renard Doré, et là je dis, attention, coup de cœur absolu !
Si cette histoire est accessible au jeune public, elle est aussi bien plus sombre, consistante et étoffée.
La mangaka Hisae Iwaoka prend son temps pour installer personnages, lieux et atmosphère, laissant penser que ce doux univers mystérieux entre magie et rêve est peut-être un peu déjà vu, mais détrompez-vous !
Si la douceur de l'histoire et du dessin vous rendent la lecture confortable, vous allez vite vous rendre compte que vous vous être redressé dans votre fauteuil au fil des pages qui se tournent, et que toutes les petites histoires fraiches et amusantes du début vous ont amené en un lieu bien précis.
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Et là, vous êtes pris. Trop tard.
Mordu par l'histoire, dévoré de curiosité et pressé de connaître la suite !
Car Iwaoka mène son récit avec minutie, l'air de rien, vous emmenant là où elle le voulait à travers sa monde délicat et ses petits personnages ronds et doudous.
Injectant de l'épaisseur et de la consistance au récit en l'entraînant dans d'autres endroits inexplorés de cette forêt bien plus vaste qu'il n'y paraît, elle réussit son coup parfaitement.
Je trépigne de lire la suite !
Fort heureusement, le tome 2 arrive dès le 19 juin et la série sera finie en 5 tomes.
Hors de question de se priver de ce joli plaisir !
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