"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La trilogie précédente proposée par l'auteur était selon moi un chef d’œuvre...Ce nouvel opus ne déroge pas à la règle. Nous suivons un journaliste qui revient dans sa ville natale suite au meurtre de son mentor.... Il va devoir se replonger dans le passé et devoir faire face au Poker Club qui règne sur la ville depuis des décennies. Une enquête complexe et passionnante. Ce qui fait la force de ce roman est cette plume fabuleuse pour nous dépeindre cette Amérique si duelle et les personnages comme toujours sont très travaillés. Bref un autre coup de cœur pour ma part.
Bon thriller.
Quand Marshall McEwan a quitté sa ville natale du Mississippi à dix-huit ans, il s’est juré de ne jamais revenir. Le traumatisme qui l’a chassé l’a aussi poussé à devenir l’un des journalistes les plus talentueux de Washington. Mais tandis qu’une administration chaotique se met en place sous la férule d’un Trump nouvellement élu, Marshall découvre que son père est en phase terminale de la maladie de Parkinson et qu’il doit rentrer chez lui pour faire face à son passé.
Bien des choses ont changé à Bienville, Mississippi. Le journal local dirigé par son père périclite et Jet, son amour de jeunesse, est mariée au fi ls de Max Matheson, l’un des puissants patriarches qui dirigent la ville depuis le très exclusif Poker Club. À la surprise de McEwan, Matheson a réussi à attirer un investissement chinois d’un milliard de dollars pour la construction d’une nouvelle usine à papier. Mais alors que l’accord est sur le point d’être conclu, deux terribles morts secouent la ville. À peine de retour, le fi ls prodigue va devoir s’impliquer malgré lui dans les affaires troubles de Bienville…
Après l'énorme coup de cœur que j'avais eu pour la trilogie Natchez Burning je n'ai pas résisté longtemps à la nouvelle parution de Greg Iles.
Comme dans ces précédents romans, Greg Iles jouent avec nos nerfs en lâchant de petites bombes de révélations tout au long du roman, si bien qu'il est impossible de lâcher le livre. On suit Marshall dans sa quête de vérité sur un rythme hallucinant, toujours surpris par les tours que prennent l'histoire. J'ai adoré ce livre et si ce n'est pas un coup de cœur aussi fort que la trilogie c'est juste parce qu'il n'y a pas la "dimension historique" qui du coup le rend un poil moins costaud.
J'ai apprécié le clin d'œil que l'auteur a fait à ses romans précédents en évoquant les Aigles bicéphales, j'aime quand les auteurs relient leurs œuvres entre elles.
Bref j'ai dévoré ce livre et je vous le recommande chaudement.
"Si on oblige un homme à choisir entre son père et la vérité, seul l'imbécile choisit la vérité."
C'est à ce choix que va se retrouver confronté Penn Cage, ancien procureur devenu maire de Natchez (Mississippi) lorsque son père est accusé du meurtre de son ancienne infirmière et maitresse, Viola Turner.
Dans un environnement tendu, entre ségrégation, haine raciale et chantage, nous allons suivre Penn Cage tenter d'innocenter son père. Mais plus facile à dire qu'à faire quand ce dernier n'est pas décidé à se laisser aider.
J'attendais beaucoup de ce roman dont j'avais entendu de très bons échos.
Mais si je n'ai pas détesté ma lecture, je n'ai pas été totalement embarquée.
Commençons par les points positifs : l'histoire est bien sombre, un peu glauque, ancrée dans l'Histoire. Les passages relatifs à la ségrégation raciale font froid dans le dos. Le groupe des Aigles Bicéphales, sorte d'extension indépendante du Klu Klux Klan, vous donnerait des cauchemars.
Les personnages de "bad guys" sont très réussis, ils ne sont pas caricaturaux et certains m'ont vraiment filé des sueurs froides !
Le roman est immersif et difficile à lâcher une fois commencé.
Passons à ce qui m'a dérangée maintenant.
Dès le début du roman, j'ai senti des redondances. Untel parle avec Truc, qui lui avoue certaines choses. ensuite, Untel répète à Machin ce que Truc lui a dit, et enfin Machin va répéter à Chose ce qu'il vient d'apprendre. 15/20 pages à chaque fois, tu m'étonnes que le livre fasse 1.200 pages...
Et au final, quand tu refermes le livre, tu te rends compte qu'il y a beaucoup d'hypothèses et peu de vraies réponses. Peut-être un truc pour inciter à continuer la trilogie (et je reconnais que ça me démange d'avoir des réponses à mes questions).
Dernier petit bémol, Brasier noir est le début d'une trilogie mais son personnage principal, Penn Cage, apparait déjà ans plusieurs romans. Les références à ses précédentes aventures sont nombreuses et ont titillé ma curiosité tout au long de ma lecture.
Bilan de cette lecture : du bon mais beaucoup de frustration.
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