On aime, on vous fait gagner les livres recommandés par la librairie "La Machine à lire"
Le métier de libraire n’est décidément pas un métier comme les autres ! Nous avons pu le constater une fois de plus en nous rendant à Bordeaux pour y découvrir « La Machine à lire » et échanger avec la...
On aime, on vous fait gagner les livres recommandés par la librairie "La Machine à lire"
Veille de Noël, dans une grande ville italienne, le tram n°14 commence son périple vers l'extrême banlieue. Plusieurs personnes connaissant la précarité s'y croisent et se reuniront autour d'un nouveau-né abandonné au fond de la rame : une jeune femme devenue prostituée et son client veuf qui en échange du désir lui offrira de la nourriture, un vieux vendeur ambulant de parapluie fatigué et éreinté, un domestique philippin dépossédé de son nom et de son identité par son employeuse, un jeune migrant africain, un magicien originaire du Bangladesh malade et une infirmière qui complète ses revenus en étant auxiliaire de vie.
Chacun rentre chez soi après une journée désespérée à survivre. Alors que chacun lutte seul de son côté, ils vont trouver dans cette découverte un élan de protection et de solidarité.
Ce roman est un conte de Noël où les laissés-pour-compte ont aussi droit à l'émerveillement, à la douceur et à la chaleur humaine. Un roman social qui sans tomber dans le pathos et l'engagement outrancier met en lumière ces invisibles et oubliés. Il pose des faits et parle d'une réalité que certains ne veulent pas voir et encore moins pendant les fêtes, moment où tous (moi y compris) espèrent vivre un réveillon magique et heureux. Mais il existe des invisibles pour qui cette veille de Noël est encore plus dure à supporter car eux sont exclus de cette euphorie par leur pauvreté et leur solitude.
Ce conte aborde le destin difficile de ces travailleurs italiens précaires de banlieue qui triment durement. Il évoque aussi le sort des migrants qui rêvaient d'une Europe accueillante et salvatrice. La désillusion est brutale.
Au fur et à mesure de la montée des protagonistes dans le tram on apprend leur histoire et ce qui les a conduit à cet instant précis. On s'attache à eux et on espère une fin heureuse et juste.
Le style de l'auteur est beau. Les phrases courtes assemblées en petits paragraphes donnent du rythme à l'histoire. Giosué Calaciura par ses mots parfaitement choisis fait remonter des émotions d'une grande force. Le poids de l'isolement de ces femmes et hommes est poignante. La violence du racisme quotidien est décrite avec justesse.
L'influence de Dickens est revendiqué. L'épigraphe est ainsi tirée du "Chant de Noël" et dans le roman l'auteur est citée comme "l'écrivain qui savait mieux qu'aucun autre saisir la difficulté d'être au monde. Et le bonheur aussi."
Les illustrations sont splendides et complètent parfaitement le texte. Il y en a peu mais elles sont marquantes. Sombres et vibrantes, elles reflètent cette perception d'invisibilité et de solitude. Les personnages du livre sont de dos ou de profil. Leur visage est évanoui dans la noirceur de la nuit et de la vie.
J'ai été remuée par cette lecture. J'ai pleuré. Mais qu'est-ce qu'il est beau ce roman ! Il montre que la tristesse est positive. Elle nous pousse à une introspection et à une recherche de réconfort. Elle inséparable des bons moments retrouvés.
Un conte à la réalité cruelle et à la poésie métaphorique sur la naissance de l'espoir. Un coup de cœur.
L'auteur italien Giosuè Calaciura nous embarque pour Pantelleria, cette minuscule île de terre volcanique au large de la Sicile, entre Europe et Afrique. Un ouvrage sous forme à la fois de guide, d'anecdotes racontées sous forme de fables, à la fois philosophique et envoutante.
Une lecture pour comprendre Pantelleria, île qui est pratiquement méconnue. Giosuè Calaciura décrit avec nuance les lieux et l'âme de cette île. La sensibilité de l'auteur rend la lecture fluide, agréable, poétique.
L'auteur décrit avec beauté l'amour qu'il porte pour Pantelleria avec passion, curiosité et grandeur pour sublimer cette dernière île avant l'Afrique. Giosuè Calaciura avec sa plume veut nous séduire avec la nature, les couleurs et les parfums de l'île.
Voyager à Pantelleria, c'est partir d'un ferry de Sicile pour arriver au pays du vent et des dammusi, des petites maisons en pierres typiques devenues des lieux de vacances. L'île du vent car Pantelleria est parfois imprévisible, qu'elle empêche les commandants d'avion d'atterrir sur l'un des plus petite piste d'atterrissage.
Pirates, auteurs, acteurs, chanteurs, tous veulent une part de cette île rocheuse, entre vents, agrumes, câpres, soleil, olives, origan et vin. Giosuè Calaciura donne tout son amour à travers ce petit ouvrage "Pantelleria, la dernière île" qui nous donne juste une seule envie : voyager !
Virée en Italie
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Pantelleria, c’est une invitation au voyage, « aux confins du monde ».
Dans ce court texte, Giosuè Calaciura nous transmet son amour pour cette île de Méditerranée.
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Mieux qu’un guide touristique, c’est une ode à sa beauté, à ses coutumes, à ses cultures et à ses habitants.
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L’auteur de Borgo Vecchio met sa plume au service des couleurs de Pantelleria, en magnifie les paysages.
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Un texte que j’ai aimé grappiller en rêvant d’Italie.
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« Ce qui s'y joue n'est pas un assaut au fleuret, mais un duel titanesque, fondateur, entre l'infernal et le divin dans la simple évidence des couleurs de sa géologie - noir anthracite, rouge veineux, gris purgatoire - et de sa mer qui, paisible sur un rivage, se fait sur l'autre nuage d'écume et de brisants. C'est un face-à-face exténué entre la peine de la vie et la simplicité de la mort. »
Autant le préciser d’emblée je suis agnostique et malgré mes années d’études passées dans des établissements catholiques ma culture religieuse est quasi nulle. C’est donc uniquement sur le nom de l’auteur que je me suis tournée vers ce livre.
Étonnant de découvrir l’enfance de Jésus, Jésus avant JC en fait, somme toute peu différente de ses contemporains : miséreuse mais malgré tout heureuse, empreinte de valeurs comme le courage, la générosité et le partage.
Nous partons donc sur les traces de Jésus et de ses parents, Marie et Joseph. Jésus donc, enfant farceur, adolescent fugueur sur les traces de son père qui a pris la fuite, et jeune adulte amoureux. La suite de l’histoire est connue et a été diffusée à des millions d’exemplaires.
Encore une fois Giosuè Calaciura m’a pris dans les filets de son écriture tout à la fois sobre, douce et presque envoûtante. Dans cette histoire, Jésus n’a pas encore multiplié les pains, mais à leur propos, je n’ai pu m’empêcher de repenser à cette scène odorante dans le merveilleux Borgho Vecchio.
Lecture qui, par la thématique, rebutera certainement un certain nombre de lecteurs et lectrices mais ce serait passer à côté d’un ouvrage fort plaisant.
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