Pour Phoebe, jeune autiste Asperger, chaque interaction sociale représente un défi de taille, une énigme aux multiples codes à déchiffrer. Alors, lorsque Bethany, sa meilleure amie qu’elle croyait bien connaître, devient elle-même insaisissable, son monde vacille. Jusqu’où Phoebe ira-t-elle pour préserver cette amitié précieuse ? Et saura-t-elle sortir de sa zone de confort sans renier ses convictions profondes ?
Ce roman aborde avec une grande sensibilité la question de l’autisme, mettant en lumière des situations du quotidien qui passent inaperçues pour la plupart d’entre nous, mais qui se transforment en véritables casse-têtes pour Phoebe. Loin de saisir les nuances et subtilités de la communication, la jeune fille se heurte souvent à des contradictions ou des malentendus qui, selon les circonstances, prêtent à rire ou suscitent un malaise.
J’ai été profondément émue par la personnalité de Phoebe, si sincère et méthodique dans sa manière d’être. Elle aborde la vie avec une franchise désarmante, fidèle à ses valeurs et à sa vision du monde. Derrière ses calculs rigoureux et son besoin d’observer chaque détail, on découvre une sensibilité à fleur de peau, touchante et surprenante.
L’auteur explore avec finesse les turbulences de l’adolescence : cette période charnière où se mêlent prises de conscience, choix difficiles et confrontations parfois brutales. Les conflits familiaux, l’éveil à la sexualité et les questionnements identitaires sont dépeints avec justesse, dans toute leur complexité. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est la manière dont ces thèmes sont abordés avec bienveillance, en valorisant l’apprentissage par l’erreur et en invitant à la compréhension mutuelle.
Phoebe, avec ses vulnérabilités, ses petites victoires et ses grands rêves, incarne une force tranquille en quête d’épanouissement. Son parcours inspire et touche en profondeur. À travers ses efforts, ses hésitations et ses succès, une chose est sûre : elle avance résolument sur la bonne voie.
Ce roman a attiré mon attention parce qu'il était question de Kurt Vonnegut Jr (l'écrivain de science-fiction-qui-n'aimait-pas-la-science-fiction), ça parle également de la fin de vie, de la possibilité de mourir dans la dignité suite à une maladie dégénérative. Bref, ça ne pouvait que m'intéresser. Au final, le traitement est light mais pas désagréable, parcours initiatique d'un ado assez exceptionnel...
Finding Phoebe
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FINDING PHOEBE
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