Un cinquième roman où la mélancolie s'ajoute à l'humour ravageur de l'auteur
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Un cinquième roman où la mélancolie s'ajoute à l'humour ravageur de l'auteur
Le récit de Pierre débute avec la mort d'un inconnu à l'arrêt du Bus 69 et qui s'avère être en fait, son voisin...
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Allons à leur rencontre !
La vie d'un branleur inadapté qui est presque plein de bonne volonté et de bonnes intentions.
Un roman loufoque sur la tragédie du chômage. Excessif, mais drôle.
Bien écrit, bien construit et pas de longueur.
A tenter
Avec une écriture fluide, légère mais incisive, et pleine d’humour, Florent Oiseau présente Pierre. Un homme lambda,un oisif contemplatif. Il va être marqué par la mort soudaine d’un homme (il découvrira qu’il s’agit de son voisin) à l’arrêt de bus en bas de chez lui.
D’interrogations, en rencontres, et sur un thème de départ qui peut sembler banal, l’auteur a réussit à m’intéresser à cette tranche de vie de Pierre. Toutes les situations dans lesquelles Pierre se retrouve sont, assez quelconques mais j’ai quand même été happée et emportée.
Comme une succession de petites nouvelles, les chapitres présentent des personnages, des situations, et amènent à réflexion.
La scène du convoi à vélo vers le cimetière, est délirante et géniale ! D’autres scènes m’ont émues ou amenées à réfléchir. Son sens de la formule donne du piment et de l’originalité au plus basique des évènements.
Sans effets spéciaux ni intrigues, Florent Oiseau a réussit à m’interpeller.
Un roman qui oscille entre humour, mélancolie, absurdité, tendresse, ironie, bref entre une multitude de sentiments si bien ressentis et si subtilement exprimés.
J’ai presque regretté la fin de ma lecture. J’aurais voulu suivre Pierre et ses compagnons un peu plus longtemps et prendre le temps de faire un tour en bus avec lui (dans le 69).
Un bien curieux roman que celui-ci ! Laurentis est un écrivain "moyen" qui se fait larguer par Ana.
Il est contraint pas son éditeur d'écrire son nouveau livre. Laurentis décide que ce livre aura pour destinataire principal Ana.
Le fond de l'histoire n'est pas d'une originalité absolue mais l'écriture y est particulière.
On peut y trouver de très jolis passages :
"C'est vertigineux, c'est impossible". Si je t'avais loupée il y a quinze ans, parfois, j'y pense, j'aurais vécu en ignorant. UN vie sans connaître le goût de ta salive et le poids de tes larmes, je te le jure, Ana, ç'aurait été une vie ratée."
De drôles de passages :
"Il détaille, tu sais, à vingt-cinq ans mon père était encore mineur, ......... - Vingt-cinq ans, c'est tard normalement ça s'arrête plutôt à dix-huit cette chose là. - Mineur de fond. Il précise et s'enterre par la même occasion"
Des passages instructifs :
Contre elle, je me suis souvenu de ce cosmonaute russe, le premier à mourir en mission spatiale, Vladimir Komarov. Il s'était élancé en sachant qu'il ne reviendrait jamais, ce vol était voué au désastre,....."
Ce livre est déroutant, je me suis trouvée plusieurs fois désarçonnée mais je n'ai jamais voulu le quitter. J'ai ressenti chaque émotion profondément et j'ai aimé être bousculée.
Je suis curieuse de retenter cet auteur.
A découvrir.
Je remercie lecteurs.com de m'avoir fait découvrir cet auteur au style singulier. Parfois romantique, parfois sarcastique, parfois émouvant mais toujours captivant. Ce n'est pas qu'un roman sur l'amour et la rupture amoureuse, c'est aussi de belles descriptions lors du retour dans son pays natal qui réveille des souvenirs heureux sur son enfance et à ce titre, les mots sur ses parents m'a touchée..."en enfilant les chaussons de mon père, mes pieds épousaient la forme des siens, en faisant bouillir de l'eau dans une casserole, c'était un peu de ma mère..."
Ce roman m'a donné envie de lire ses précédents ouvrages...
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