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L'appartement du dessous - Florence Herrlemann
Roman épistolaire ! (Je sais que tout le monde n’aime pas ce genre !)
Sarah vient d’emménagée dans l’appartement de son arrière-grand-mère maternelle, Lene. Dans l’appartement du dessous, habite une centenaire, Hectorine, qui n’a pas de téléphone et qui préfère lui souhaiter la bienvenue, à sa façon : une correspondance sous forme de lettre. Malheureusement, Sarah, 29 ans, débordée par son emploi du temps, n’apprécie pas ce mode de communication et le lui fait savoir. De même, que Sarah n’apprécie pas d’être épiée, surveillée, obligée.
Si les premières missives restent sans réponse, Sarah finit par y consentir, d’abord avec des lettres courtes, puis, petit à petit, en s’ouvrant davantage. Elle découvre ainsi sa voisine et l’histoire qu’elle a traversée pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ainsi, au fil des échanges, Sarah comprendra mieux la vie d’Hectorine et les raisons de son insistance à vouloir entrer en contact avec elle.
L’écriture est aisée. Des passages et le ressenti de Sarah vis-à-vis d’écrire à sa voisine corresponde bien à la philosophie de vie de la nouvelle génération, mais certains passages me semblent surjoués pour justifier l’échange entre les deux protagonistes. Néanmoins, la fin du livre délivre toute son émotion et l’on peut comprendre les 5 prix littéraires !
Une chronique pour les deux premiers albums de cette fresque faunesque.
Je visite régulièrement le rayon BD des librairies en quête d’albums singuliers, et j’ai été attirée par ce graphisme épuré et ces couleurs qui donnent à voir les beautés de dame nature et l’on ressent, juste à feuilleter, qu’il y aura aussi des thèmes qui semblent chers à l’auteur : magie et sorcellerie.
Il mêle subtilement à son univers des légendes qu’il revisite brillamment.
Ne cherchez pas de fil conducteur, Jean-Claude Servais a l’intention de vous immerger dans une France que peu connaissent ; celle de paysages à couper le souffle, lieux où une faune arrive à survivre et pourrait nous donner des leçons de bonne conduite.
Ne négligez pas à la fin des ouvrages les textes d’Adrien de Prémontel « Renard, l’Ardennais » et « La merveilleuse histoire du grand cerf de Freyr ».
Dans Le roi cerf, l’homme est plus présent et pour cause, avec la relation d’un baron et de son petit-fils, une histoire de transmission comme je les aime. Tellement de traditions sont englouties dans le néant, faute d’oreilles attentives et de cœurs qui sachent encore palpiter aux récits d’une génération à l’autre.
Nous apprenons beaucoup de choses sur la préservation, l’équilibre de la biodiversité qui n’ont rien à voir avec les « gourous » actuels qui agitent le chiffon rouge sans savoir de quoi il retourne.
Des dessins sublimes merveilleusement colorisés, des histoires qui me font penser aux bestiaires de Maurice Genevoix.
Vraiment une réussite et j’attends le prochain qui devrait être consacré au corbeau.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2025/02/12/la-faune-symbolique/
Ma chronique :"Il y a toujours une ombre au tableau disait mon père, on ne le sait pas, on ne se méfie pas et puis ../Combien de temps faut-il pour s'habituer à la douleur ?"
Abel se livre une guerre intérieure depuis la disparition de Tom, son fils de quatorze ans. Pris dans les tourments de la culpabilité, il s'interroge sur les paroles qu'il n'aurait pas dû prononcer, la colère qu'il aurait dû réfréner. On n'a jamais retrouvé Tom. Mais Abel l'attend chaque jour depuis cinq ans. Séparé de sa femme depuis le drame, il vit reclus dans un chalet en montagne, " sa montagne" qu'il aime tant et l'apaise. Il travaille comme bûcheron dans l'équipe de Paul, son seul ami. Il chasse de temps en temps, rend visite au trappeur du coin. Il sent et aime la présence des aigles, des renards blancs et autres animaux sauvages à l'ombre des grands sapins.
Un jour de grand froid, il découvre dans la neige George, un adolescent inconscient et blessé. Il le soigne et l'héberge. Abel est un taiseux, peu démonstratif. Ce jeune homme lui rappelle trop son fils. Les souvenirs, les remords, le chagrin déferlent de toute part. Plus tard, George lui avoue ce qui l'a poussé à quitter sa famille, lui parle de sa passion pour les haïkus et le Japon..
L'arrivée de la jolie photographe Martha, la vivacité et la curiosité de George, tous ces nouveaux sentiments bousculent son quotidien. Il ne sait pas comment faire, replié sur sa douleur, il est hésitant face à ces manifestations d'amitié et de solidarité..
C'est un roman, vous l'avez compris, sur la culpabilité, la honte de soi et puis la confession, la réconciliation.
Dans une nature à la fois éblouissante et inquiétante, Abel, qui attend toujours le retour de son fils, pourra-t-il enfin renaître à la vie ?
J'ai aimé les romans de cette autrice, surtout " Ou le dernier coquelicot". et " l'appartement du dessous"
Et ce dernier ouvrage est une belle leçon d'espoir, d'apaisement, d'amour. Vous aurez très envie de rejoindre Abel sous l'auvent de son chalet avec une tasse de café à admirer le jour se lever sur la montagne et peut-être entendre les loups chanter.
En ouvrant ce livre je ne m'attendais pas a cela, cette histoire m'a tirée les larmes.
Nous allons suivre principalement deux personnages Hectorine qui vit depuis longtemps dans son appartement, elle a 103 ans et elle voit arriver une nouvelle venue qui va emmenager au dessus d'elle.
Pour faire sa connaissance la vieille dame va lui glisser des lettres qui se voudront régulières et insistantes.
Comment la nouvelle voisine va réagir a ce qui ressemble un peu a du harcelement?.
Peu a peu les lettres obtiendront des réponses et un échange régulier va naitre entre ces deux etres completement différentes mais dans le fond pas temps que cela...
Une histoire magnifique entre deux générations mélant l'histoire, les souvenirs, l'amour,traitant de sujets assez forts.
Sans oublier Suzanne qui n'est autre que la chatte d'Hectorine et qui va jouer un grand role dans cette histoire.
Une plume magnifique, une merveilleuse histoire, un très bon moment de lecture que je vous conseille fortement!!
Quand viendront chanter les loups
Quand viendront chanter les loups
Ou le dernier coquelicot
L'appartement du dessous
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