Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Le neveu de Duong Thu Huong a disparu sans raison. Dès lors elle s’est appliquée, dans deux romans dont celui-ci, à établir des hypothèses pour expliquer son absence. L’homosexualité du jeune homme semble être le point de départ des deux histoires. Dans « Les collines d’Eucalyptus », Thanh va partir de lui-même pour échapper à sa famille et ses préjugés. Tout le roman nous narre les pérégrinations de ce jeune homme tourmenté par sa nature et qui ne va pas toujours faire les bons choix.
Lorsque j’ai découvert ce gros livre de presque 900 pages, je ne vous cache pas que j’ai eu un peu peur. Mais l’auteur(e) m’a très vite rassuré. Avec une belle écriture empreinte d’une certaine poésie, elle a rapidement étalé ses talents de conteuse. Utilisant le jeu du passé et du présent, j’ai découvert à travers le parcours de Thanh, une quantité d’individus tous plus attachants les uns que les autres. Chaque contact avec un nouveau protagoniste est un alibi pour nous narrer le drame qui le caractérise. J’ai donc assisté à un florilège d’histoires personnelles qui forment dans son ensemble un tableau du Vietnam et de sa culture.
J’ai vraiment pris énormément de plaisir durant ce pavé, car Duong Thu Huong sait raconter des histoires et sait créer des personnages approfondis. Je pourrais juste lui reprocher son angélisme sur le dénouement, mais ça représente probablement une forme d’espoir pour elle. Elle m’a transporté dans son pays, elle m’a fait découvrir des tragédies, elle a touché mon humanité, elle m’a ému et elle m’a révolté. Cela méritait bien 900 pages.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"