A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Véritable, bouleversant, dans une pudeur douce comme du papier de soie, « St Margaret’s Road » est fascinant de par ses fresques d’empathie et de résilience.
Contemporain, ce récit d’hiver et de printemps est un hymne à la confiance, à l’écoute.
Le point d’ancrage d’une connivence, d’un abandon de la peur de se confier.
Solaire, il est le reflet du bréviaire des délivrances.
Un récit qui dévoile subrepticement, dans une beauté douloureuse et certifiée, les armures dont on se cuirasse, et qui finissent par nous étouffer immanquablement.
Les douleurs vives à l’instar de cerceaux en feu dont on refuse la traversée.
C’est une histoire réaliste, très proche de nous.
C’est aujourd’hui ou demain et un peu hier, que les mots de Derek Munn dévoilent dans une tristesse douce, à l’instar d’une marche sur des aiguilles de pin ou bien entre les murs blancs, glacés d’un hôpital psychiatrique. Le lieu où Clare est sur la dernière marche du désespoir, dans le rejet d’elle-même.
Enroulée dans des torpeurs assassines, lumineuse et fébrile, fragile ou roc, elle est encore une petite fille.
Il faut observer, écouter, ne plus bouger.
Sentir en nous, la rencontre du narrateur, un homme juste veuf, en proie au deuil, gardien de nuit, dans cet espace clos. Il quête sa propre survivance face au manque d’Hélène, son amour et alliée. Le point d’appui de la lumière.
L’écriture est un parchemin de prouesses innées. Tout dire avec le regard, les mouvements d’une jeune femme qui déambule dans la nuit. L’errance qui sème les angoisses pour les oiseaux. Des graines éparpillées sur un carrelage inanimé parce que trop blanc.
« Elle est apparue silencieusement comme toujours, c’était volontaire… Je me suis trouvé dans son regard. »
Pas à pas, les confidences deviennent des consolations intérieures. Ils sont dans l’extraordinaire fusion d’une gémellité d’épreuves.
Clare, fille unique, dont les parents ne viennent jamais voir leur fille. Occupés, artistes, l’égoïsme de la passion ancré en eux.
Elle, dont St Margaret’s Road est le berceau, l’auberge espagnole. Le lieu de règne de ses amis.
Fantasque, volubile, libre, devenue à présent un oisillon tombé du nid. Pourquoi ?
Clare qui veut devenir enseignante, mais ne sait pas.
Lui, l’homme des nuits et des replis, qui réfute la lecture du dossier médical de Clare. Faire la connaissance intérieure de cette jeune femme en fuite, comprendre l’invisible.
Il veille sur les nuits d’insomnies pour tout savoir de Clare.
Lui, dont le fils est attentif. Le soutien côté face. Sa fille, plus distante, la vie est comme une somme de malentendus.
Clare lui demande d’aller à la maison à St Margaret’s Road. Franchir le seuil d’un antre où le plein de cette jeune malade devenue, rayonne encore de par ses originalités.
Rencontrer les hôtes de cette maison. Comprendre l’énigme et déchiffrer le message silencieux.
Le récit est l’aurore boréale de l’alliance. Du pacte avec la confiance. Apprivoiser l’exception, ce qui nous dépasse et nous ressemble toujours quelque peu.
Le pardon à soi-même, la gloire des amitiés spéculatives.
« St Margaret’s Road » est l’étymologie des compassions.
Dévorant de tendresse, de foi en l’autre. Il est une passation de pouvoir. La solidarité dans les épreuves infinies. L’ode à l’entraide dans une ferveur qui dépasse tout jugement.
L’apothéose d’un récit exemplaire et dont l’éthique est une aube nouvelle.
Publié par les majeures Éditions L’Ire des marges.
Pas mal ,en plus l histoire sur les chevaux passionnant mais il ne ma pas entraîner comme j espérais ,mais à lire le sujet est bien
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