"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors que Dame Polgara pose une attelle à son père Belgarath pour réduire la fracture du bras qu’il s’est faite suite à la chute d’un arbre, elle répète à la princesse C’Nedra qu’en dépit de sa fugue et de son refus d’obéir, elle sera amenée de gré ou de force à la cour de Riva, histoire de respecter la volonté de son père. La quête de l’Orbe, qui continue encore et encore, mènera ensuite nos héros dans les entrailles de la terre où ils rencontreront un peuple qui n’a pas vu la lumière du jour depuis plus de 5000 ans et qui leur permettra de profiter de l’aide d’un certain Relg qui possède un pouvoir tout à fait étrange, celui de passer à travers murs et rochers même les plus durs.
Avec « Le gambit du magicien », la saga de la « Belgariade » arrive à un tournant, mais non à sa fin, ce qui aurait pu être le cas. En effet, après trois tomes et 1150 pages de lecture un brin fastidieuse, l’histoire n’a que fort peu progressé. La quête de l’Orbe semble interminable. Les chevauchées dans le vent, le froid et la neige dans un décor aussi minéral que désertique, même pimentées de quelques rencontres de monstres, finissent par lasser le lecteur le plus patient. Heureusement, la scène finale avec la montée à Rak Cthol et l’affrontement homérique entre le Grand Prêtre Ctuchik et le sorcier Belgarath réveille un peu l’intérêt. Nul doute que les fans de fantaisie souhaiteront quand même découvrir la suite de cette histoire, mais ce sera sans moi. Un ensemble trop lent, trop mou, trop ennuyeux. Pas assez de rebondissements, de surprises, de rythme et d’humour !
Elevé par tante Pol qui va se révéler toute autre que ce qu’il croyait, le jeune Garion est orphelin de père et de mère. Il a perdu ses parents assassinés par un mystérieux inconnu qui a aussi mis le feu à leur maison avant de s’enfuir dans la nuit. Garion n’a plus qu’une idée en tête : retrouver cet individu pour le tuer dès qu’il sera assez grand et assez fort pour y parvenir. Pour l'instant, il reste encore sous la tutelle de tante Pol, alias Dame Polgara et de sire Loup, alias Belgarath, tous deux toujours en quête de l’Orbe volé par Zedar, lequel doit le remettre à Torak qui n’est pas mort, mais simplement endormi. Au fil des incidents et des attaques d’ennemis, Garion se rend peu à peu compte que Polgara et Belgarath sont des personnages hors normes, membre de la noblesse, des immortels doués de pouvoirs spéciaux. Mais lui-même, qui est-il ? D’où vient-il ? Quel est son destin ? Quels sont ses pouvoirs ?
« La reine des sortilèges » est le deuxième tome de la saga de fantaisie « La Belgariade ». L’intrigue ne progresse que fort lentement. Le couple Eddings a beau faire intervenir nombre de roitelets, une reine des serpents nommée Salmissra, des hommes de boue puants et de charmantes Dryades ne supportant pas le moindre feu, il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire. Le lecteur apprendra surtout que le héros a pas mal de peine à assumer ses pouvoirs naissants, ce qui, en soi, n’est guère étonnant. Il notera également l’arrivée d’une petite princesse capricieuse. Autant d’éléments nouveaux qui peuvent divertir un jeune public et les amateurs du genre, mais qui risque d’ennuyer les autres. Ça ne décolle pas. On reste dans la soft fantasy, le divertissement quasi commercial. On cherche le souffle épique sans jamais le trouver. N’est pas Tolkien qui veut.
Le monde était jeune alors, les Dieux vivaient en harmonie et les hommes ne formaient qu’un seul peuple. Aldur le Sage façonna un globe au pouvoir immense, l’Orbe. Mais Torak, le dieu jaloux, s’en empara au prix d’une main et d’un visage brûlé, et plongea l’univers dans le chaos. L’Orbe fut caché. Les dieux se retirèrent et les hommes se divisèrent. De nombreux siècles plus tard. L’Orbe a disparu à nouveau. L’immortel sorcier Belgarath sait que l’avenir de l’humanité repose sur un unique mais très vulnérable pion, le jeune Garion, âgé d’une quinzaine d’années, qu’il avait confié des années plus tôt à Dame Pol alors qu’il n’était qu’un nourrisson orphelin. Il n’est donc qu’un petit valet de ferme qui ignore tout de son ascendance et de sa destinée.
« Le pion blanc des présages » est le premier tome d’une trilogie titrée « La Belgariade » relevant des sagas de fantaisie à l'américaine. La quatrième de couverture proclame que cet ouvrage est un « cycle majeur qui trouve sa place aux côtés du « Seigneur des Anneaux ». Cette affirmation demande à être précisée. L’auteur (ou plutôt les auteurs car Eddings a écrit avec son épouse semble-t-il) s’est très largement inspiré du chef-d’œuvre absolu de Tolkien. L’ennui, c’est que l’élève n’arrive pas à la cheville du maître. Il fait du Tolkien sans le souffle, sans la mystique et sans l’esprit ! Par exemple, il a juste remplacé l’anneau magique par une boule magique et le hobbitt par un valet de ferme. Et on pourrait continuer longtemps dans les comparaisons sur les personnages. Le pire vient de la faiblesse de l’intrigue. Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. On présente les personnages et on commence une très longue quête de l'Orbe un brin ennuyeuse. Seul point positif : le style est très fluide, ce qui permet une lecture aisée et agréable.
Une entrée en la matière réussie...en quelque sorte.
Ici nous faisons la connaissance de Garçon, un garçon orphelin qui vit avec sa tante Pol sur
le domaine d'un petit seigneur où celle-ci fait la cuisine. Au fil du temps, il se rends
compte qu'il est surveillé mais n'y prête pas attention car il est plus préoccupé par ses
déboires d'adolescent. Quand Sir Loup, un vieil homme qui conte les histoires des grands
dieux arrive un jour, il est grand temps de partir avec tante Pol à la recherche de quelqu'un
ou d'un objet. Au cours de leur périple, ils vont se joindre à un petit groupe d'hommes qui
au premier abord ne payent pas de mine, mais qui s'avèrent être des gens à qui il ne faut pas
chercher de noises. Ils vont tous parcourir un peu de chemin pour se retrouver à chaque fois
dans le collimateur d'un espion. Mais qui est donc cet homme, et surtout quels rôles ont-ils
tous à jouer dans cette histoire. Pourquoi Garion ne sent il pas à sa place? Et surtout que
lui cache tante Pol, et pourquoi à t'il ce sentiment de trahison envers elle.
Bon on ne va pas se mentir, j'ai adoré l'univers que David Eddings nous dépeint.
Après le début où on est noyé sous une multitude de personnages, de dieux et de prophétie,
on entre vite dans le récit. En effet la plume de l'auteur est d'une fluidité parfaite, très
poétique par moment et sans longueurs là où peut-être il en aurait fallut.
J'ai aimé le destin du garçon qui ne nous est pas encore totalement dévoilé mais dont on en
apprends un peu par-ci par-là mais j'ai surtout aimé cette quête où chacun a son rôle à jouer.
Les personnages sont tous attachants, ils ont tous leur petit truc qui fait qu'on ne veut pas
se séparer d'eux.
On prends aussi plaisir à écouter Sir Loup conter les histoires des royaumes, mêlant
mythologie et prophétie, mais toujours sous couvert d'anonymat.
En effet ici, certains personnages ne sont pas ceux qu'ils prétendent être mais on le sais
dès le départ même si les mots ne sont pas mis.
Et c'est d'ailleurs ce petit point qui me chiffonne, on voit les choses venir dès le début
de leur quête avec tout les indices qui sont disséminés tout au long du récit.
J'ai surtout aimé ici le sens de la répartie des personnages et leur humour, on ne s'ennuie
jamais tellement il y a de l'action. Le roman se lit très vite, surtout grâce aux nombreux
dialogues qu'il comporte. J'ai vraiment hâte de retourner dans cette saga pour retrouver tous
nos héros, pour voir comment va évoluer Garion maintenant un peu au courant de son histoire.
En bref, parfait pour commencer dans la Fantasy malgré le trop grand nombre de personnages
qui pourrait faire perdre la tête. Mais un fantasy qui se lit très vite, très bien, avec une
touche d'humour mais dont on voit les choses arriver très rapidement.
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