"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"- Qu'est-ce qui est difficile ?
- D'essayer de découvrir comment être soi-même."
Mina se régale de voir la lune, la nuit, les chauves-souris, les chouettes, le chat..
Elle est plus qu'une petite fille, elle est un Tout.
Ce serait le moment pour elle de commencer un journal mais elle a envie de laisser son esprit vagabonder.. comme les mots. Elle a envie de silence. Elle a envie d'espace. Ses mots n’ont pas envie de rester en place, sur la page.
Elle laisse son histoire raconter ce qu’elle veut. Elle n'a pas envie de rentrer dans des cases.
Elle n'aime pas la monotonie, elle n'aime pas le linéaire, elle n'aime pas les choses figées, imposées.
Elle n'a pas envie de mourir d'ennui.
On dit d'elle qu'elle est folle.
Elle est vraiment loin d'être folle, et si elle est folle alors j'aimerais bien être folle comme elle !
Rien qu'en lisant le titre, je savais que j'allais craquer sur ce livre.
Une justesse et une liberté poétiques.
Une émotion libre et originale.
Un roman sensible avec sa propre musique.
Un roman créatif comme son auteur aux nombreux prix.
Mina aime les mots. Ils sont son île, son refuge, sa cour de récréation. Elle joue avec, les triturent pour les transformer à sa convenance, pour en extraire les plus douces folies, pour y repousser encore les limites de son imagination. Les pages de son journal n’offrent aucun rempart à ses défis auxquels le lecteur est, d’ailleurs, invité à prendre part. Seuls restent les doutes qui enflent et prennent une place qui va bien au delà de mots posés sur un cahier.
Mina ne va plus à l’école depuis qu’elle a compris qu’elle n’entrait pas dans le moule (ou en tous cas pas dans celui de Mme Scullery). C’est alors sa maman qui lui fait la classe et essaye de l’ouvrir au monde, car Mina n’en voit plus qu’une partie, une partie négative qui l’éloigne des autres. Mina, jeune enfant éprise de liberté, d’une entièreté sans borne et rêveuse à plein temps doit panser craintes et souffrances pour vivre dans le monde fantastique et terrifiant de la réalité.
David Almond a écrit un roman jeunesse comme je les adore. Un livre qui ne prend pas ses lecteurs pour des jambons ou, autrement dit, qui sonne juste. Je m’appelle Mina traite de ce drôle de moment qu’on appelle « grandir », de cet instant où on ne sait plus où est notre place dans le monde, de ces jours où l’incompréhension est trop importante pour se cogner une nouvelle fois à la réalité. Le personnage de Mina fait preuve d’une lucidité débordante, ses écarts de folie et ses réflexions plus graves, philosophiques même, sur la vie et le monde m’ont énormément plu. Ils ont fait écho aux interrogations que se posaient la petite fille que j’étais autrefois mais aussi aux craintes de la jeune adulte d’aujourd’hui. La rencontre de cette petite Mina me laisse dans une tendre mélancolie, mais surtout dans une belle parenthèse poétique, car je vous l’assure les mots de Mina sont magiques !
Un livre très très sympa, originale par sa construction, Mina est un personnage très sympa et j'ai passé un très bon moment avec ce livre qui se lit très très vite. J'ai bien aimé les poèmes, l'histoire, les personnages, la fin. Par contre j'avais du mal avec la police d'écriture par moment, c'est pas forcément facile à lire quand on est fatigué. Mais à part ça c'est un super bouquin !
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