A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
J'ai apprécié ce roman qui relate les aventures d'un jeune adolescent dans les années avant guerre qui décide de fuguer son père violent et se retrouve enfermé dans des bagnes pour enfants et adolescents aux conditions de vie terribles. Joseph sera ballotté de prison en prison, puis enrôlé dans l'armée puis dans la Résistance sans jamais baisser les bras. C'est une belle leçon de courage. Il y a beaucoup d'aventures ici, on ne s'ennuie jamais.
Que peut-on espérer quand absolument tout le monde - même ceux qui devraient "filialement" nous aimer - semble se liguer contre nous ?
Quelle déchirure cela provoque-t-il chez un enfant ? Quelle réaction lorsque cela devient insupportable ?
La fuite. Il ne reste que la fuite. Une course éperdue, pour rien, pour personne, mais pour sa propre survie… Où cela conduit-il ?
Le livre de Claude Gutman est un coup de poing dans le cœur.
Inspiré de faits réels (même si son personnage est fictif), un sentiment d'injustice parcourt absolument tout le roman.
On pourrait le lui reprocher, cette histoire est forcément très sombre et révoltante…
À travers le périple du jeune Joseph Meyer on aborde tout un panel de souffrances liées à la guerre, l'antisémitisme, la justice des mineurs ou à la violence intra familiale…
Forcément ça fait beaucoup !
Nous sommes dans le contexte de l'entre-deux-guerres, ce jeune garçon seul, ballotté par la vie et le rouleau compresseur de la guerre va finir sa course au bagne pour enfants de Belle-île-en-mer…
Là-bas les orphelins ne sont pas mieux traités que des animaux, voire pire. Il s'agit d'écraser les fortes têtes (et faire mourir les plus faibles).
Une abomination, une honte qui fait aussi partie de notre histoire de France.
C'est d'une violence inouïe… La résilience est-elle possible pour Joseph au bout de ce long tunnel ? Triplement victime (de sa condition, de l'injustice, de la violence familiale ou administrative), il semble pourtant ne jamais renoncer.
Je vous en laisse en juger…
Ce roman de Claude Gutman est le premier tome d’une trilogie, ce que j’ignorais en commençant ma lecture. L’impression d’incomplétude qui traverse les dernières pages est donc tout à fait justifiée. La Maison vide présente l’avantage de se lire vite et de présenter, sans s’encombrer d’un trop lourd bagage historique, l’histoire d’un adolescent juif brusquement privé de ses parents. Ce qui fait la force du roman, c’est qu’il raconte lui-même cette perte, l’avant – le pogrom évité en Pologne, l’enfance à Paris – et l’après avec ses rencontres et ses nouvelles déchirures. Son point faible, c’est que David ne livre pas un récit organisé des faits mais lance un cri du cœur, un cri de désespoir, le roman est donc parfois confus bien qu’en accord avec les émotions multiples qui animent le personnage-narrateur. C’est un roman à faire découvrir, notamment aux petits lecteurs en quête d’ouvrages relativement courts évoquant la Seconde Guerre Mondiale.
Une histoire pleine d'émotions et de tristesses que je conseille en lecture pour découvrir ou compléter un cycle de lectures sur la Seconde Guerre Mondiale.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
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