"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fragments de vie… le sous-titre est particulièrement juste pour définir ce récit intime. de très courts chapitres dans lesquels Claire Chazal évoque avec une étonnante et bouleversante sincérité, beaucoup de pudeur mais aussi beaucoup de profondeur des fragments de sa vie, qui l'ont construite. On découvre derrière l'image de la femme publique une femme anxieuse, angoissée par le temps qui passe et ses stigmates. « Je n'accepte pas mon âge, il me contrarie. Il m'inquiète. » On découvre aussi et surtout une femme libre mais terriblement lucide sur le prix de la liberté. « Être seul, c'est être libre, je le sais d'expérience. Mais être libre, c'est aussi être seul – et ça aussi je le sais. » En filigrane, une mère débordante d'amour pour son fils, qui fait sa fierté et avec lequel elle semble avoir tissé une belle relation non dénuée pourtant d'angoisses et de questionnement. « Que dirais-je alors à mon fils ? Il n'y a pas eu, il n'y a pas de secrets, mais des non-dits sans doute. »
Au fil de quelques courtes pages, elle évoque avec pudeur ses amours (Patrick, Arnaud, Xavier…) au fil de quelques pages seulement, avec des mots choisis, des mots justes. Elle a été une amoureuse passionnée. « Je voulais la passion. Fût-elle fugace, illusoire »
D'autres belles pages sont consacrées à ce qui lui tient particulièrement à coeur, ses amitiés, ses passions, culturelles notamment, et sa vie professionnelle passée qui fut exaltante.
J'ai toujours aimé cette femme, je m'en suis toujours sentie proche, sans vraiment savoir pourquoi. Maintenant je sais. Ce livre est délicat et élégant, à son image, c'est un bonheur à lire, empreint parfois d'une certaine mélancolie et d'un peu de tristesse mais sans amertume ni aigreur. Une belle leçon de vie je trouve, ne retenir des êtres aimés et de la vie que le meilleur.
Durant ce court roman, on ne peut s’empêcher d’assimiler Jeanne Villard, l’institutrice un peu froide et surtout très indépendante à notre indétrônable présentatrice du JT. Même si les époques sont très différentes, le lecteur ne s’y laisse pas prendre : c’est beaucoup d’elle-même que Madame Chazal a mis dans cette impétueuse enseignante qui rêve de Paris et de faire carrière dans le journalisme. Le résultat est plaisant et l’introspection aurait pu encore être plus poussée sans tomber pourtant dans l’indiscrétion.
difficile de faire moins bien ! aucun style et mal écrit....
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