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Charif Majdalani

Charif Majdalani

Charif Majdalani, né en 1960 à Beyrouth, a fait ses études supérieures en France, pendant la guerre civile libanaise (thèse à Aix, en 1993, sur Antonin Artaud). Il a été un des collaborateurs de la revue L’Orient-Express dirigée par le journaliste assassiné Samir Kassir. Il est actuellement chef ...

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Charif Majdalani, né en 1960 à Beyrouth, a fait ses études supérieures en France, pendant la guerre civile libanaise (thèse à Aix, en 1993, sur Antonin Artaud). Il a été un des collaborateurs de la revue L’Orient-Express dirigée par le journaliste assassiné Samir Kassir. Il est actuellement chef du département de Lettres françaises de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il avoue un goût prononcé pour le baroque et le métissage des cultures, sur lequel il a d’ailleurs écrit un Petit traité des mélanges.

Articles en lien avec Charif Majdalani (1)

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Dernière oasis » de Charif Majdalani aux éditions Actes Sud

    danielle Cubertafon sur Dernière oasis de Charif Majdalani

    Un sujet nouveau pour moi ,pourquoi avec une belle découverte très tentant sur l archéologie orientale ,, un livre à decouvrir vraiment par curiosité Cau un sujet que je ne connais pas du tout

    Un sujet nouveau pour moi ,pourquoi avec une belle découverte très tentant sur l archéologie orientale ,, un livre à decouvrir vraiment par curiosité Cau un sujet que je ne connais pas du tout

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    Couverture du livre « Beyrouth 2020 ; journal d'un effondrement » de Charif Majdalani aux éditions Actes Sud

    Passemoilelivre sur Beyrouth 2020 ; journal d'un effondrement de Charif Majdalani

    Chroniques d’un passé glorieux, mais qui n’aura duré que peu de temps, au regard de celles qui s’attardent à nous décrire un effondrement douloureusement inéluctable dont on n’envisage pas, malheureusement un redressement prochain. L’écrivain libanais Charif Majdalani raconte avec de nombreuses...
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    Chroniques d’un passé glorieux, mais qui n’aura duré que peu de temps, au regard de celles qui s’attardent à nous décrire un effondrement douloureusement inéluctable dont on n’envisage pas, malheureusement un redressement prochain. L’écrivain libanais Charif Majdalani raconte avec de nombreuses anecdotes le délitement d’une société non gouvernée, corrompue avec en point d’orgue, l’épouvantable accident survenu dans le port de Beyrouth le 4 août 2020 avec l’explosion de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium causant des dégâts considérables. Triste cheminement qui n’empêche pas les libanais qui n’ont pas encore fuit le pays d’afficher un grande solidarité et d’affirmer qu’ils ne plieraient pas et combattraient un « régime qui souhaite la chute du peuple ».En peu de pages, ce journal fournit au lecteur une information riche sur ce qui se passe dans ce pays. Cet ouvrage, a reçu un prix spécial Fémina 2020 de l’essai.

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    Couverture du livre « Dernière oasis » de Charif Majdalani aux éditions Actes Sud

    Alex-Mot-à-Mots sur Dernière oasis de Charif Majdalani

    Ce roman m’a fait penser à l’éternel attente d’Un balcon en forêt transposé en Irak en 2014.

    J’ai aimé les phrases qui s’étirent à l’infini comme l’horizon et le ciel étoilé au-dessus du fort.

    J’ai aimé les considérations du narrateur sur l’entropie de notre monde, lui qui est au plus près...
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    Ce roman m’a fait penser à l’éternel attente d’Un balcon en forêt transposé en Irak en 2014.

    J’ai aimé les phrases qui s’étirent à l’infini comme l’horizon et le ciel étoilé au-dessus du fort.

    J’ai aimé les considérations du narrateur sur l’entropie de notre monde, lui qui est au plus près de la chute d’une ville et peut-être d’un pays.

    J’ai aimé que le trafique des oeuvres d’art conservent leur part de mystère jusqu’au bout dans un monde globalisé.

    Un roman comme une oasis au milieu du désert : un moment de réflexions au milieu du vide de notre civilisation déclinante.

    Quelques citations :

    J’avais appris aussi que le plaisir est souvent moins dans la contemplation que dans le dévoilement d’une oeuvre, dans son surgissement silencieux au milieu de l’immense bric-à-brac du monde et de nos vies.

    (…) une répétition de ce que l’Histoire a vu si souvent depuis les temps de l’Empire romain. Un monde plus ou moins pacifié, civilisé, subitement ravagé par la violence qu’introduisent des envahisseurs ne rêvant que de destructions, au nom de divinités peu compréhensibles.

    L’abandon de la terre par les derniers paysans est l’ultime syndrome de l’entropie.

    (…) à l’image de cette oasis qui fut un temps peut-être le lieu qui inspira les images du paradis biblique mais qui n’était plus, quand j’y suis arrivé, qu’un petit fragment de quelques vergers entourés de désert, et bientôt de guerres et de massacres.

    Comme de l’Art, nous avons besoin de l’Histoire pour ne pas mourir de la vérité, à savoir que tout n’est que chaos sans signification, sans logique et sans but.

    Incapable d’admettre que l’Histoire n’avance qu’à tâtons, que ses acteurs jouent à colin-maillard avec les événements alors que nous les croyons toujours dans une grande partie d’échecs, nous essayons de donner cohérence aux faits en reproduisant les affabulations télévisées ou cinématographiques qui nous inondent et finissent par transformer notre manière de voir la réalité, à l’instar de ce qui se produisit au moment du déclenchement de l’épidémie de Covid.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des bruits entendus régulièrement au loin : drones, cavalcades, explosions…..

    https://alexmotamots.fr/derniere-oasis-charif-majdalani/

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    Couverture du livre « Dernière oasis » de Charif Majdalani aux éditions Actes Sud

    STOLL AUDEBEAU BENEDICTE sur Dernière oasis de Charif Majdalani

    Un spécialiste libanais de l’archéologie orientale est invité dans le nord de l’Irak par un certain général Ghadban à expertiser diverses pièces antiques. Il est reçu au milieu de plantations qui sont comme une oasis dans le désert, un îlot hors du temps, où il attend son mystérieux hôte en...
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    Un spécialiste libanais de l’archéologie orientale est invité dans le nord de l’Irak par un certain général Ghadban à expertiser diverses pièces antiques. Il est reçu au milieu de plantations qui sont comme une oasis dans le désert, un îlot hors du temps, où il attend son mystérieux hôte en méditant sur la splendeur des paysages et sur l’origine des pièces qu’il soupçonne d’être liées à un important trafic d’art. Mais en ce début d’été 2014, à la veille du déferlement de violence en Irak, ce lieu d’apparence si paisible, occupé par l’atypique brigade du général Ghadban, entouré d’un côté par les forces kurdes et de l’autre par les djihadistes de Daech, se retrouve aux avant-postes de grands bouleversements – autant dire que sa sereine beauté est digne du calme qui précède la tempête.