"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tor est un hameau de treize maisons dans les Pyrénées catalanes, à quelques kilomètres d'Andorre, où ont été perpétrés trois meurtres, jamais élucidés, qui prenne leur source dans un différend entre deux familles qui revendiquent la propriété d'une même partie de la montagne.
Ce hameau reculé, perdu dans une vallée, difficile d'accès, a tout du décor d'un thriller, plus vrai que nature. On a l'impression d'être dans une autre dimension, avec des personnages surréalistes.
Le journaliste Carles Porta, spécialisé dans les faits divers, va enquêter en 1997 pendant plusieurs mois, pour faire un reportage de 30 minutes qui sera diffusé sur la chaîne catalane TV3.
Il a amassé de nombreuses informations, qui ont dû être très synthétisées pour le reportage télé, mais qui lui ont permis d'écrire un livre.
Ce récit, bien qu'intéressant, ne se lit pas comme un polar et j'ai eu du mal à accrocher.
Je remercie Lecteurs.com et les éditions Marchialy de m'avoir fait découvrir cet auteur et cette enquête atypique.
Tout commençait bien, le synopsis était attrayant, la couverture du livre attirante et la mise en page extrêmement soignée.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je comprends que l’auteur, Carles Porta, est un journaliste espagnol et que le texte est traduit du catalan par Marc Audì. Je réalise également que l’histoire est tirée d’un fait réel, que c’est le récit d’un reportage qui tente d’élucider le mystère d’un triple meurtre.
Tor, c’est le nom du petit village des Pyrénées catalanes qui est constitué de treize maisons, avec dans ces treize maisons soixante habitants qui y vivent, dont trois ont été tués, mais avec aucun coupable à ce jour.
On apprend assez rapidement que l’état a lancé un ultimatum d'expropriation à l’ensemble des villageois de Tor et que cette ordre est quelque peu curieux. La zizanie a ainsi gagné la commune, avec pour résultat les trois morts qui ont eux-mêmes rameuté nos trois reporters avec caméra embarquée.
Le climat est pour le moins malsain.
Cependant, si le texte est clair et parlant sur cet aspect de l’histoire, il reste très poussif sur tout le reste. Les descriptions sont soient trop longues, soient trop expéditives et peinent à rendre compte de ce que la caméra a probablement mieux exprimée. L’enquête n’avance guère, voire s’enlise. Bien entendu, pour l’auteur, l’important n’était pas de se substituer à la police, mais au contraire de présenter une situation pleine de contradictions qui ne pouvait avoir qu’une issue fatale.
Même si j’avoue à grands regrets ma petite déception, je remercie chaleureusement lecteurs.com et les éditions Marchialy de m’avoir confié ce roman à lire.
Quand la réalité dépasse la fiction.
Tor, petit village des Pyrenees catalanes, 13 maisons , 60 habitants, a été le théâtre de trois meurtres dont un inexpliqué.
Carles Porte, journaliste a été chargé par sa chaîne de télévision de réaliser un reportage sur ce mystère. Il est accompagné d’un cameraman, d’un preneur de son. Son livre est le résultat de son enquête.
Les habitants du village se sont groupés en une association de copropriété afin d’éviter une expropriation par l’Etat avec des statuts pour le moins étranges à mon sens et que je vous laisse découvrir.
La haine règne entre les différents propriétaires. Ceux des trois maisons principales ont manigancé pour spolier les autres propriétaires. Dans ce contexte trois hommes ont été tués. Le meurtre inexpliqué du troisième est le déclencheur du reportage.
L’auteur rend bien compte de l’atmosphère de ce village austère et déserté une grande partie de l’année où la rancoeur, les jalousies sont tenaces.
Entre les hippies, les paysans et les contrebandiers (Andorre n’est pas loin) on se trouve dans une société en dehors du temps.
Carles Porta s’est pleinement impliqué dans cette enquête, pas toujours facile en raison du mutisme des villageois ou du cabotinage de certains. La caméra est un révélateur!
L’enquête se lit comme un roman. L’auteur mêle habilement ses pérégrinations, reconstitue des conversations et des scènes.
Au sérieux de l’enquête s’ajoutent des moments d’humour. J’ai particulièrement aimé le repas au restaurant complètement dingue, avec deux suspects!
La découverte du ratafia par le cameraman, qui ne boit pas d’alcool, est également un grand moment !
D’autres scènes sont moins plaisantes. Lorsque l’équipe se trouve face à un des protagonistes les menaçant d’une barre de fer, leur préoccupation principale reste de protéger la caméra, qui filme discrètement.
Tout cela donne un roman intéressant, intrigant et facile à lire.
Merci aux éditions Marchialy et lecteurs.com pour cette lecture.
L'auteur nous retrace le cheminement de l’enquête effectué pour préparer une émission de télévision réalisé à la suite d'un procès pour meurtre sur fond de bataille juridique concernant la possession d'une montagne.
Dès le départ le reporter nous prévient que son enquête n'a pas permis de trouver l'auteur du meurtre perpétrer dans le hameau de Tor.
L’enquête est complexe avec de multiples personnages, dans un environnement difficile.
On suit avec curiosité et plaisir les péripétie du journaliste et de son équipe pour recueillir des témoignages plus ou moins fiables.
Malgré quelques difficulté pour me repérer parmi les personnages et les lieux, je me suis laissé embarquer par cette enquête atypique.
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