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Boualem Sansal

Boualem Sansal

Boualem Sansal né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l’Ouarsenis, est un écrivain algérien francophone, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique1 envers le pouvoir en place. Il habite néanmoins...

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Boualem Sansal né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l’Ouarsenis, est un écrivain algérien francophone, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique1 envers le pouvoir en place. Il habite néanmoins toujours en Algérie, considérant que son pays a besoin des artistes pour ouvrir la voie à la paix et à la démocratie. Il est en revanche très reconnu en France et en Allemagne, pays dans lesquels ses romans se vendent particulièrement bien, et où il a reçu de nombreux prix.

Lauréats du Grand Prix de l'Académie française 2015 : Hédi Kaddour (Les Prépondérants) et Boualem Sansal (2084) ex-aequo

Articles en lien avec Boualem Sansal (3)

Avis sur cet auteur (59)

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    Couverture du livre « Lettre aux francais sur notre langue » de Boualem Sansal aux éditions Cerf

    sylvie adam sur Lettre aux francais sur notre langue de Boualem Sansal

    Un essai assez compliqué à lire car la langue française est mise à l'honneur mais pas à la portée de tous ... Et ça, Mr Sansal ne s'en soucie guère. La critique est facile mais que fait-on pour améliorer la langage de nos élèves, plus enclins à utiliser le wesh... ? Certes, c'est un constat...
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    Un essai assez compliqué à lire car la langue française est mise à l'honneur mais pas à la portée de tous ... Et ça, Mr Sansal ne s'en soucie guère. La critique est facile mais que fait-on pour améliorer la langage de nos élèves, plus enclins à utiliser le wesh... ? Certes, c'est un constat glacial, notre français disparaît et la façon dont c'est exposé ici, c'est assez démoralisant. L'auteur en profite pour incendier son pays d'origine, l'Algérie et nos politiciens. Il provoque le débat mais celui-ci pourrait être, à mon humble avis, plous nuancé.

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    Couverture du livre « Vivre : Le compte a rebours » de Boualem Sansal aux éditions Gallimard

    Catherine Rechenmann Arrieutort sur Vivre : Le compte a rebours de Boualem Sansal

    Vivre , le compte à rebours de Boualem Sansal J-780
    Boualem Sansal Comme d’habitude inconoclaste, incisif et drôle … et qui sait ? Visionnaire
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    Vivre , le compte à rebours de Boualem Sansal J-780
    Boualem Sansal Comme d’habitude inconoclaste, incisif et drôle … et qui sait ? Visionnaire

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    Couverture du livre « Abraham ; la cinquième alliance » de Boualem Sansal aux éditions Gallimard

    crristian sur Abraham ; la cinquième alliance de Boualem Sansal

    Ce livre m'a beaucoup plu avec la réécriture de la genèse

    Ce livre m'a beaucoup plu avec la réécriture de la genèse

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    Couverture du livre « Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre » de Boualem Sansal aux éditions Gallimard

    Chantal Lafon sur Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre de Boualem Sansal

    Voix majeure sans aucun doute, né en Algérie y vivant toujours, sous menaces.
    Je m’interroge sur notre époque où tant de belles voix justes par leur réflexion, leur engagement, se questionnent sur leur légitimité alors que tant d’idiots foncent tête baissée pour nous haranguer et nous...
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    Voix majeure sans aucun doute, né en Algérie y vivant toujours, sous menaces.
    Je m’interroge sur notre époque où tant de belles voix justes par leur réflexion, leur engagement, se questionnent sur leur légitimité alors que tant d’idiots foncent tête baissée pour nous haranguer et nous contraindre à leur vision d’un monde qui tourne autour de leur ego et de leur portefeuille.
    « Très honnêtement, j’ignore ce que je suis, un homme de bonne volonté sûrement, mais je ne sais trop si je sais ou pas, si je suis légitime ou pas, je me livre au jugement de qui voudra me lire. »
    La première partie est donc bâtie sur cette réflexion.
    Ensuite, Boualem Sansal aborde ce qui a remplacé dans les faits la vision du Big Brother d’Orwell.
    Il les nomme les Destructeurs, à savoir : l’Argent, la Religion, le Fast-food et les Jeux d’arène.
    Ici l’Islamisme est un cumulard : la religion et la politique.
    Ce dernier ronge le monde mais avec l’assentiment d’un grand nombre si l’on en croit les attitudes qui consistent à croire en un phénomène nouveau.
    Visiblement les dirigeants du monde ne veulent pas voir ni prendre les mesures qui devraient être prises.
    Quand on suit l’analyse de l’auteur les quatre grands maux de notre siècle ne sont ni plus ni moins que des manières de vivre qui isolent chacun dans un invidualisme forcené.
    Et l’on sait que l’individualité ne fait que renforcer les pouvoirs en place.
    Pas d’entraide, pas de mouvements de foule, pas de soulèvement, pas de cohésion pour tous.
    Ces Destructeurs sont des armes massives contre la culture et la politique au sens premier Politeia.
    Boualem Sansal analyse ces phénomènes comme des éléments qui contraignent et annihilent l’individu et dissolvent la notion de groupe.
    Par exemple la mal-bouffe, c’est plus que le poison qui détruit la santé, au-delà elle détruit l’espace-temps, les repères c’est à cire la convivialité, la famille et l’échange. En un mot destruction de la culture.
    La Culture comme outil d’expression, d’émancipation et de réflexion.
    Cela ne semble pas une priorité pour les gouvernants du monde qui dirigent contre le peuple même en Démocratie.
    Bel hommage aux voix littéraires algériennes, lanceurs d’alerte.
    « Et ainsi en septembre 1999, tremblant de peur, j’ai lancé ma première alerte dans le monde avec Le serment des barbares, une somme certes lourdingue je le reconnais mais qui ma foi pouvait se laisser lire et susciter des envies de bagarre chez les lecteurs ayant la fibre révolutionnaire à fleur de peau. Je me suis amélioré au fil de la plume mais hélas, je ne suis plus en odeur de sainteté au pays, je suis rejeté — je veux dire carrément banni. »
    Boualem Sansal termine par une proposition de constitution universelle en toute simplicité.
    Car lorsque le lecteur a terminé sa lecture il se dit que c’est simple comme solution pour que le monde retrouve un bon sens salutaire, et il revient au point de départ les grands Destructeurs.
    Un cercle vicieux à n’en pas douter, alors gens de bonne volonté …
    « Avec seulement 1 % des sept milliards d’habitants de la planète de notre côté, ce sont soixante-dix millions de combattants qui monteront à l’assaut des Destructeurs. Imagine-t-on spectacle plus grandiose ? »
    Allez, debout, la route est longue !
    Boualem Sansal est lauréat du prix international de la laïcité 2018 remis par le Comité Laïcité République.
    Sa trilogie pour réfléchir sur l’islamisme et la mondialisation :
    Gouverner au nom d’Allah
    2084 la fin du monde
    Le train d’Erlingen
    ©Chantal Lafon