Découverte et partage d’’une autre fin imaginée et traduite en langue des signes française par les élèves pour cet album.
Découverte et partage d’’une autre fin imaginée et traduite en langue des signes française par les élèves pour cet album.
Tim est un jeune garçon prisonnier de son monde. Depuis qu'il est tout petit, c'est sa mère qui s'en occupe seule. Mais pour elle, c'est devenu trop dur... Elle n'y arrive plus. Malgré les appels à l'aide, restés sans réponse, à Marc le père qui est un modèle d'absence, rien ne bouge. Alors un jour, elle se voit dans l'obligation de lui poser un ultimatum. Il doit la rejoindre le soir même à Paris (il vit à Bruxelles) avant 21H. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'elle ne sera pas là à son arrivée... Et il va devoir se débrouiller seul, le temps qu'elle reprenne pied. Ce n'est pas un abandon, elle doit simplement assurer elle aussi sa survie. Marc n'a aucune envie de s'occuper de Tim... Il va devoir trouver des solutions, plonger dans un quotidien qu'il n'imaginait pas.
Comment ne pas penser à "Ce n'est pas toi que j'attendais" (même s'il n'aborde pas véritablement le même sujet) de Fabien Toulmé, et encore plus à "Les petites victoires" d'Yvon Roy, en lisant cette BD. Ces deux titres sont, pour moi, deux incontournables et surtout deux histoires intenses, fortes, merveilleusement bien écrites et extrêmement touchantes. Alors quand j'ai commencé ce récit, forcément j'avais peur qu'il ne soit pas à la hauteur de ces deux très grands coup de cœur qui m'ont profondément ému. Et bien c'est tout le contraire. En prenant le prisme d'un père absent (et détestable) qui va devoir trouver des solutions par lui-même pour son fils, Bernard Villiot nous embarque totalement sans que nous puissions décrocher de cette lecture. Avec un graphisme, majoritairement en noir et blanc, mais également de nombreuses touches de couleurs véritablement bien pensées, Alexandra Brijatoff arrive à accompagner le récit en lui donnant un supplément d'âme.
Loin d'être éprouvant ou même de vouloir faire "pleurer dans les chaumières", les deux auteurs manient l'humour tout en conservant la sensibilité et la force nécessaire pour traiter ce sujet. Un délicat équilibre, sans faille (pas comme Marc) et qui renforce le plaisir de lecture. Chapeau bas, un énorme coup de cœur pour cette lecture.
Le Malotru nous présente un personnage peu sympathique qui passe sa vie à enquiquiner ses voisins et tous les enfants qui l'entourent. Mais arrivera t'il à changer?
Cette petite histoire en apparence très simple nous livre une véritable histoire de vie et une vraie leçon sur la gentillesse.
Le personnage du Malotru connaît une véritable évolution. Bernard Villiot nous le présente comme une personne bourrue mais qui va être contraint à changer son attitude pour se sortir d'une situation plus qu'embêtante.
Cet album nous montre qu'avec un peu de gentillesse, tout peut vraiment changer.
D'un point de vue esthétique, c'est vraiment très beau. Léo Mear nous livre des illustrations remplies de douceur. Les couleurs sont magnifiques. Les nuances chaudes prédominent, les traits sont fins et délicats et c'est un vrai délice pour les yeux.
J'ai donc pris beaucoup de plaisir à lire mais aussi à feuilleter cet album.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Un album superbe et qui nous fait voyager au pays des rêves!
- un très bel album
- une très belle histoire
- un conte avec de beaux messages : aller au bout de ses rêves, persévérer, la différence peut devenir une force…
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