"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
10 mai 2022
Mrs BURTON alias SONYA est en réalité une espionne de haut rang au service de Moscou. Elle as vu le naufrage du troisième Reich mais un nouveau conflit se profile entre les alliés d'hier. Elle est la légende du renseignement, l'auteur nous conte son histoire.
J'aime beaucoup les histoires d'espions, donc je me suis dit ce livre est fait pour moi. La vie de Ursula Kuczynski alias Sonya est passionnante et elle est terriblement intelligente, oui c'est une espionne redoutable c'est que j'ai tellement aimer c'est que c'est aussi une mère de famille, elle a eu 3 enfants, et elle a mené son combat politique, car c'est aussi l'histoire d'une idéologie : le communisme sans négliger sa vie de femme et maman.
Bon c'est un livre de 541 pages, donc il y a quelques longueurs, mais cette lecture a été tellement captivante, je me suis tellement sentie embarquée dans cette période de l'histoire : le troisième Reich et la guerre froide.
J'ai aimé le côté lutte des classes et le versant politique, et surtout dans le contexte actuel avec l'actualité de la guerre en Ukraine par les Russes, mais c'est un trajet de vie absolument fascinante, ou elle passe entre tous les filets y compris le GRU (Direction Générale du Renseignement Russe) qui l'as laisse partir ou à un moment de sa vie, elle a envie de calme.
Pour ce deuxième livre dans le cadre du grand prix des lecteurs des éditions Pocket, je suis totalement enthousiasmé car c'est un récit très documenté et tellement intéressant, et je ne connaissais pas l'histoire de cette femme, et j'adore dans mes lectures apprendre quelque chose, et là c'est vraiment le cas, et c'est tellement valorisant.
Je pense que dans les livres que je vais recevoir il va avoir encore de belles surprises, et j'ai tellement hâte.
Je suis ravie d'avoir pu le finir début avril, car je suis d'attaque pour commencer les suivants qui ne vont pas tarder d'arriver.
Le livre de Ben MacIntyre qui fait partie de la sélection non fiction du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022.
Plongée dans le roman d'espionnage avec la biographie romancée d'Ursula Kuczynski - nom de code SONYA.
Évidemment ce roman prend une résonance particulière en ce moment de tension extrême entre la Russie et l'Europe, d'autant que l'histoire de Sonya met en avant son rôle décisif dans la distribution des cartes géopolitiques actuelles.
En effet, cette femme au foyer ordinaire, connue sous le nom de Mrs Burton, parfaitement intégrée dans son petit village anglais des Cotswolds où elle était plus connue pour la qualité de ses scones, a été l'un des espions les plus accomplis de Staline !
Elle lui a fourni des informations capitales concernant le nucléaire américain qui ont ensuite permis à l'État soviétique de fabriquer sa propre bombe nucléaire…
Comment a-t-elle fait pour voler les secrets de la bombe atomique ? Quel aura été son parcours ?
Forcément cette histoire nous semble mystérieuse et elle est aussi hautement rocambolesque !
L'agent Sonya est une des plus grandes espionnes de l'Ex-Union soviétique. Une véritable légende que nous raconte avec force de détails Ben MacIntyre.
Il est un spécialiste du genre : on lui doit notamment de nombreux romans à succès comme Opération Mincemeat (autre enquête sur les secrets d'espionnage, cette fois côté anglais) ou encore Le Napoléon du crime (portrait d'Adam Worth, bandit de haut vol qui a inspiré à Conan Doyle son personnage du Professeur Moriarty…).
Avec son parcours professionnel de journaliste et rédacteur en chef au sein du Times, Ben MacIntyre a certainement acquis le goût de l'aventure et des titres à sensation.
De fait, ses livres sont largement documentés et nourris d'histoire (il est historien de formation, il a étudié l'histoire à Cambridge).
Les grandes affaires d'espionnage, les personnages atypiques sont un peu sa marque de fabrique.
Il est vrai que le personnage d'Ursula Kuczynski qui passe toute d'abord pour une mère de famille bien sous tous rapports est pour le moins fascinant.
Sur la forme, je dois néanmoins avouer quelques longueurs, car il y a une profusion de détails qu'on a parfois du mal à remettre dans leur contexte (mes années d'Histoire-Géo sont loin, un petit "rafraichissement" s'imposait donc…).
Mais on retrouve en pages centrales quelques photos des différents personnages et en fin d'ouvrage une bibliographie sélective, les sources et quelques cartes qui peuvent servir à recontextualiser.
La destinée du personnage d'Ursula est passionnante, une femme que rien ne prédisposait vraiment à accomplir cet engagement dangereux (elle risque tout de même sa peau et celle de ses enfants).
En dehors du volet politique, c'est aussi le portrait d'une femme émancipée et qui bouscule les conventions de son époque…
Ce roman historique ne vous laissera pas une seconde de répit je vous le dis !
L’espionnage fait partie des plus vieux métiers du monde. En 1825 avant J.C., Ramsès avait déjà élaboré de fins stratèges d’espionnage et de contre espionnage, comme révéler à l’ennemi des fausses informations. Dans l’empire romain sous Domitien, les « frumentarii » participaient aux services secrets pour renseigner l’empereur. La légende raconte qu’un « frumentarius » arriva à retrouver au III° siècle l’évêque d’Alexandrie Denys et à le faire arrêter. Bien plus tard, Napoléon disait qu’un « espion bien placé vaut mille combattants ».
Parfois détestés, parfois adorés, disons tout de suite que les espions ne restent pas inaperçus dans la mémoire collective : héros de la Grande Histoire ou pitoyables traîtres, ils passent pour des menteurs avec un art du double discours à faire pâlir la plus habile des langues de bois. L’historien et journaliste Ben Macintyre s’est penché sur l’un des personnages les plus emblématiques dans les relations est/ouest du vingtième siècle : Oleg Gordievsky.
Gordievsky est né en 1938 à Moscou dans une famille liée au pouvoir soviétique, son père étant un officier du KGB. Sa mère, bien que croyante, suivait le concept idéologique de son mari bien que des doutes s’infiltraient en son for intérieur. C’est donc naturellement que le jeune Oleg s’oriente vers les services secrets d’autant que son frère a déjà rejoint les rangs du service soviétique du renseignement. Travailleur, brillant, polyglotte, il franchit rapidement les étapes jusqu’à obtenir en 1963 un poste à l’ambassade soviétique de Copenhague. Ce pied dans un pays de l’Ouest va progressivement faire basculer les sentiments de Gordievsky envers les dirigeants de sa nation, d’autant plus qu’il était à Berlin lors de la construction du mur en 1961. Il prend goût aux écrits interdits et à la musique classique occidentale. Et à la liberté qui semble s’épanouir dans les démocraties européennes. Ce sentiment se décuplera en 1968 lors des événements de Prague et c’est progressivement qu’il va travailler pour les services britanniques du M16, d’abord lors d’un premier contact lors de son affectation au Danemark, puis de façon spectaculaire lorsqu’il obtiendra un poste à l’ambassade de Londres. Double langage, double jeu, espion pour l’Ouest, traître pour l’Est, jamais Gordievsky ne faiblira et gardera seul son secret, refusant d’avouer à sa deuxième épouse et mère de ses deux filles – qui travaille pour le KGB – qu’il est passé de l’autre côté du mur. Mais, les agents doubles existent des deux côtés et un certain Aldrich Ames va mettre la puce aux grandes oreilles de Moscou… l’opération PIMLICO démarre.
Cette biographie c’est un roman, c’est un film. C’est du John le Carré à la sauce hitchcokienne ! Malgré la complexité de l’histoire et la quantité d’acteurs qui s’agitent de Moscou à Washington en passant par Londres et autres points stratégiques, la lecture se déroule comme un long tapis rouge sans jamais savoir où la course se termine tant la réalité dépasse la fiction. Qui dit biographie dit radiographie et c’est un scanner livresque qui passe au rayon X l’histoire soviétique, de Staline jusqu’à la perestroïka de Gorbatchov. Avec des tacles qui ne sont pas loin d’être toujours d’actualité. L’auteur n’oublie pas de mettre en lumière toutes les ombres s’engouffrant dans l’âme de Gordievsky, aussi bien son exil définitif que les difficultés intimes liées à ses mensonges permanents auprès de son entourage le plus proche. Pourtant il aimait Leïla Aliieva mais son métier est resté au-dessus de l’amour. Espionnage et trahison sur toute la gamme.
Sueurs garanties pour cet espion qui venait du froid.
Blog Le domaine de Squirelito => https://squirelito.blogspot.com/2020/12/une-noisette-un-livre-lespion-et-le.html
très bon livre qui donne un bon aperçu du monde des services secrets et de la guerre froide
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