Le maître du polar islandais appuie là où ça fait mal...
Le maître du polar islandais appuie là où ça fait mal...
Voici le volume 6 des enquêtes de Konrad que j’ai le plus aimé, pas loin de 5* d’ailleurs et je remercie les Editions Métailié de la constance avec laquelle ils ont accepté mes demandes au fil des ans avec pourtant une opinion très mitigée sur Konrad et son obsession. Mais je n’imaginais pas abandonner la lecture des polars d’Indridason parce que je n’appréciais pas un personnage.
Le personnage de Konrad m’est donc devenu beaucoup plus sympathique, moins concentré sur lui-même et ses problèmes d’enfance. Ceci a permis de le voir faire une réelle enquête qui ne débouche pas sur une réponse à ses interrogations et d’avoir de vraies relations sociales.
Avec des retours en arrière réguliers, l’auteur raconte les relations de Islande, du Danemark et de l’URSS au temps de la Guerre froide, des idéaux radicaux de jeunes islandais. Un très bon point, le passé façonne un pays et ses habitants et influe sur la vie actuelle et Konrad ne supporte pas la retraite et son oisiveté ! Il met le nez dans les affaires d’un teinturier disparu, d’un vieux cadavre réapparu et déterre des souvenirs et des “affaires” que certains auraient voulu laisser dans l’ombre ! Chantage et corruption ne font pas bon ménage avec la vérité.
J’adore la manière dont Arnaldur Indridason implique son héros, lentement, petit à petit, sans grands effets mais efficacement pour une enquête qui s’avère très intéressante et bien menée, plus “Erlendurienne” en fait !
Merci au traducteur, Eric Boury, qui sait si bien mettre en valeur les écrits de l’auteur !
#LesLendemainsquichantent #NetGalleyFrance
Un trafic de Lada, un homme qui meurt d’une crise cardiaque dans un hôtel après une journée de ski, un autre retrouvé noyé dans un lac, une vieille histoire qui refait surface avec un coupable qui, apparemment, ne l’était pas, sans oublier une histoire de violences sexuelles sur mineurs datant d’une trentaine d’années. Autant de faits qui s’enchainent dans les premières pages de ce roman, nous perdant un peu au passage. Heureusement, j’avais lu dans une critique qu’il fallait s’accrocher, ce que j’ai fait pour mon plus grand plaisir ! Konrad, un policier à la retraite, est le point commun de toutes ces intrigues qui, petit à petit, finissent pas se rejoindre. À la fin, tous les fils se dénouent et le lecteur n’est plus du tout désorienté, c’est là tout le talent de l’auteur !
J’avais déjà lu plusieurs romans d’Arnaldur Indridason, mais j’ai découvert le personnage de Konrad et l’enquête en lien avec son père m’a un peu déstabilisée au départ. Cependant, j’ai retrouvé avec plaisir le talent de conteur de l’auteur, même si je suis toujours un peu perplexe quant à son style d’écriture que je trouve parfois un peu trop lisse. Un bon moment de lecture.
#LesLendemainsquichantent #NetGalleyFrance !
Des vieilles Lada qui disparaissent sur des cargos russes ... Pourquoi ? Pour qui ? Et qui est ce cadavre retrouvé sur les rives du Lac Hafravatn ? Et ce corps retrouvé sur un chantier ? Des évènements étranges, apparemment sans lien entre eux, surviennent et Konrad y est lié par son passé de flic. Il est temps de solder des comptes, de mettre à jour les mensonges du passé. Konrad se tourne alors vers Leo, son ancien coéquipier.
Dans ce sixième volet des enquêtes de Konrad, flic à la retraite, Arnaldur Indridason revient à un schéma plus "Erlendurien" et ce n'est pas pour me déplaire. S'éloignant (pas totalement quand même) de la quête intime de vérité de Konrad sur la mort de son père et ses suites, on retrouve une enquête complexe avec une trame historique en fond, la guerre froide et ses conséquences en Islande avec des réseaux de renseignement soviétique.
C'est le Indridason que j'avais aimé par le passé avec La cité des Jarres ou La femme en vert. J'avoue l'avoir un peu délaissé, lassé par la langueur de la quête de Konrad...Et même si je continue à trouver ce personnage moins attachant que Sveinsson Erlendur, j'ai pris du plaisir à lire cette enquête rythmée qui tend à contredire les clichés sur la littérature noire nordique.
Qu'en est-il de l'espoir de ces lendemains qui chantent ? Ce polar géopolitique montre le rôle de l'Islande pendant la guerre froide et l'impact sur certaines vies humaines, des jeunes pleins d'illusion. 50 ans après, qu'en reste-t-il ?
C’est la première fois que je lis cet auteur et c’est le troisième tome d’une série dont je n’ai pas lu les deux premiers ; ça ne m’a toutefois pas gênée.
Stephan Thorson, âgé de 90 ans, est retrouvé mort à son domicile, étouffé par son propre oreiller. Qui peut s’en prendre à un homme de cet âge. L’inspecteur Konrad, au cours de son enquête, trouve dans les affaires du défunt des coupures de journaux datant de 1944 et relatant le meurtre d’une jeune fille, Rosamunda. Son corps est trouvé derrière le théâtre de Reykjavick.
Konrad, intrigué par sa découverte, va en parallèle mener l’enquête sur le meurtre de Stephan mais aussi celui (qui date de plus de 60 ans) de cette jeune fille.
L’intrigue se déroule donc sur deux périodes, on se repasse les faits arrivés en 1944 ainsi que l’enquête qui avait été menée à l’époque. Mais pourquoi s’intéresse-t-il à cette vieille affaire ? Quel rapport peut-elle avoir avec le meurtre de Thorson ?
Le suspense est omniprésent dans ce polar. Que de rebondissements, des secrets de famille, des mensonges d’étranges révélations. Le lecteur est gâté.
L’écriture de l’auteur est agréable, l’intrigue est bien menée, je me suis fait balader à travers cette double enquête sans en deviner la fin (j’avais malgré tout quelques soupçons).
Mon seul problème a été « les noms propres, prénoms, endroits, rues, villes, villages …. » qui sont difficiles à retenir vu la complexité de la langue islandaise.
Malgré quelques longueurs, j’ai lu ce livre avec plaisir.
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