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Antoine Wauters

Antoine Wauters

Antoine Wauters est né à Liège en 1981. Il a publié trois livres chez Cheyne éditeur. Il travaille comme scénariste pour le cinéma.

Articles en lien avec Antoine Wauters (1)

Avis sur cet auteur (50)

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    Chantal Lafon sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    Le vertige des glycines
    Antoine Wauters nous livre des fragments de vie, ceux de l’enfance vus par l’adulte devenu, mais aussi de ce lien à l’écriture.
    Ce sont des éclats poétiques ou tempétueux, car tout n’est pas que douceur.
    La certitude qui l’habite c’est le terreau dont il est issu à la...
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    Le vertige des glycines
    Antoine Wauters nous livre des fragments de vie, ceux de l’enfance vus par l’adulte devenu, mais aussi de ce lien à l’écriture.
    Ce sont des éclats poétiques ou tempétueux, car tout n’est pas que douceur.
    La certitude qui l’habite c’est le terreau dont il est issu à la fois force et faille.
    « On vivait la vie que les gens vivaient alors, une vie où s’il y avait bien une chose qui n’existait pas, c’était l’envie de se mettre en avant. »
    En effet ce sont les années avant les réseaux sociaux et leur grand déballage.
    L’intime au plus près de ce qu’est l’auteur, adossé aux traditions, à la rusticité, l’authenticité, la campagne wallonne donnant le « la » du vrai.
    Ce sont des éclats lumineux comme le soleil se reflétant sur l’eau et les tempêtes d’un hypersensible, écartelé par les années qui passent et qui doivent plier vers l’âge adulte.
    C’est aussi une vie de famille, toutes générations confondues.
    L’auteur est loin du cliché du conquérant se présentant devant ses lecteurs avec des certitudes.
    C’est au contraire l’enfant multiple qui est toujours là, il a accepté les errances, la fragilité, il fait l’éloge de la simplicité.
    Puis au fil de ces parcelles qui nous sont offertes, le lien avec l’écriture se fait, comme une évidence.
    Il dit aussi la chance d’avoir des parents présents, attentifs, la lettre du papa page 236, pour ses vingt ans est le point d’orgue. La beauté dans la simplicité, des mots qui sont l’essence d’un père à son fils.
    Ces mots disent l’importance des racines et combien il est important de les poser pour lutter contre l’oubli.
    J’aime le style Antoine Wauters, la forme qui nous emmène loin et nous fait revenir à nous, car il y a de l’universel dans ce terreau.
    Lyrique sans ostentation, c’est un mélange de réserve et de sauvagerie, celle qui fait oser.
    C’est une langue singulière que j’apprécie davantage à chaque opus.
    Son secret, en plus du terreau, celui des origines, il y a les livres, avec cette phrase qui résonne très fort en moi :
    « Lire, c’est une armure de sens. »
    Alors vous dire combien je continuerai à lire cet écrivain…
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/09/19/le-plus-court-chemin/

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    Sylvie Poncin Fouliard sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    "La nostalgie, c’est un applaudissement du passé. Dans une main, il y a des larmes. Dans l’autre, beaucoup de joie." 

    Dans ce récit autobiographique, l'écrivain se remémore son enfance loin des villes. Il passe beaucoup de temps avec ses grands-parents qu'il aime beaucoup. Le temps coule...
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    "La nostalgie, c’est un applaudissement du passé. Dans une main, il y a des larmes. Dans l’autre, beaucoup de joie." 

    Dans ce récit autobiographique, l'écrivain se remémore son enfance loin des villes. Il passe beaucoup de temps avec ses grands-parents qu'il aime beaucoup. Le temps coule lentement, au rythme des saisons. Antoine est un enfant rêveur, assez solitaire. Il aime beaucoup lire. 

    Au début de ma lecture, j'imaginais que l'enfance de l'auteur se situait dans les années 60 /70. Je faisais des parallèles avec mes propres souvenirs de vacances à la campagne, chez mes grands-parents.  J'ai constaté assez vite que je me trompais. Nous sommes en fait dans les années 80 : " Le milieu des années quatre-vingt, avant les ordinateurs, avant le règne du porno et des jeux vidéo immersifs, avant que tout se mette à trembler et à aller très vite. Avant que les gens tombent amoureux d'eux-mêmes, abimés dans leurs téléphones".

    Dans la continuité de son enfance, Antoine Wauters vit aujourd'hui à la campagne, loin de l'agitation du monde. Il consacre son temps à l'écriture : "... je ne fore pas, je ne disque pas, je ne parle pas dans un micro, je n'ai pas d'avis à donner, ou à défendre, d'idées à faire valoir, je ne prends pas ma voiture le matin, ni mon vélo, je n'emmerde aucun collègue et n'oblige personne à me parler, encore moins à me téléphoner, je n'ai pas besoin de bureau, de fax, de logistique, le confort ne m'intéresse pas, ou très peu, je n'ai pas besoin d'être propre, d'acheter des costumes, de me coiffer, de m'habiller, non, je m'assieds gentiment à ma petite table, et j'écris."

    Le plus court chemin est un récit très nostalgique. J'ai aimé me perdre dans les souvenirs d'enfance de l'auteur tout en trouvant surprenant qu'il soit à ce point ancré dans le passé, vu son âge (une petite quarantaine). Antoine Wauters a une belle plume, très poétique. Je le relirai certainement si l'occasion se présente.

    Une agréable lecture.

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    Couverture du livre « Mahmoud ou la montée des eaux » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    augustin sur Mahmoud ou la montée des eaux de Antoine Wauters

    Poétique, tragique, envoûtant.

    Me sont revenus les vers d'un autre Mahmoud, Darwich:

    L'oliveraie était verte autrefois.
    Etait... Et le ciel,
    Une forêt bleue...Etait, mon amour.
    Qu'est ce qui l'a ainsi changée ce soir ?

    Ils ont stoppé le camion des ouvriers à un...
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    Poétique, tragique, envoûtant.

    Me sont revenus les vers d'un autre Mahmoud, Darwich:

    L'oliveraie était verte autrefois.
    Etait... Et le ciel,
    Une forêt bleue...Etait, mon amour.
    Qu'est ce qui l'a ainsi changée ce soir ?

    Ils ont stoppé le camion des ouvriers à un tournant.
    Calmes,
    Ils nous ont placés face à l'Est...Calmes

    Mon coeur était un oiseau bleu, autrefois... O nid de mon amour.
    Et tes mouchoirs étaient chez moi, blancs. Etaient, mon amour
    Qu'est-ce qui les a souillés ce soir ?
    Je ne sais mon amour !

    Ils ont stoppés le camion des ouvriers au milieu du chemin,
    Calmes,
    Ils nous ont placés face à l'Est...Calmes.

    Je te donnerai tout.
    L'ombre et la lumière,
    L'anneau des noce et tout ce que tu désires,
    Un jardin d'oliviers et de figuiers,
    Et la nuit, je te rendrai visite, comme à l'accoutumée.
    J'entrerai, en rêve, par la fenêtre...
    et je te lancerai une fleur de sambac.
    Et ne m'en veux pas si j'ai quelque retard.
    C'est qu'ils m'auront arrêté.

    L'oliveraie était toujours verte.
    Etait, mon amour.
    Cinquante victimes.
    L'ont changé en bassin rouge au couchant... Cinquante victimes
    Mon amour...Ne m'en veux pas...
    Ils m'ont tué...Tué
    Et tué...

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    Couverture du livre « Mahmoud ou la montée des eaux » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

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