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Anne Savelli

Anne Savelli
Anne Savelli, née en 1967, vit à Paris. Après des études de lettres modernes et d'audiovisuel, elle exerce plusieurs métiers (formatrice, journaliste, documentaliste) avant, depuis une quinzaine d'années, de se consacrer à l'écriture, choix qui inclut lectures en public et animations litt... Voir plus
Anne Savelli, née en 1967, vit à Paris. Après des études de lettres modernes et d'audiovisuel, elle exerce plusieurs métiers (formatrice, journaliste, documentaliste) avant, depuis une quinzaine d'années, de se consacrer à l'écriture, choix qui inclut lectures en public et animations littéraires (ateliers, soirées d'écoute, lectures audio en podcast.). Ses livres imprimés (Fenêtres open space, Franck, Décor Lafayette, Décor Daguerre, Saint-Germain-en-Laye.) et numériques (Laisse venir, Anarmarseilles) prennent souvent pour thèmes la ville, le décor, l'image, le mouvement, le corps, le son. Elle s'intéresse également à la photographie (À même la peau, Musée Marilyn) et termine actuellement la rédaction d'un roman « monstre », Bruits. Elle travaille au sein du collectif L'aiR Nu (Littérature Radio Numérique) et développe un podcast mensuel Faites entrer l'écriture.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Musée Marilyn » de Anne Savelli aux éditions Inculte

    Manonlitaussi sur Musée Marilyn de Anne Savelli

    Musée Marilyn d’Anne Savelli

    Ce livre incroyable est le fruit d’un travail de sept et on ne peut qu’être impressionné par cette mine d’informations et la construction du livre. On entre vraiment dans un musée consacré à Marilyn, on a un guide, on passe de salle en salle, on bifurque vers des...
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    Musée Marilyn d’Anne Savelli

    Ce livre incroyable est le fruit d’un travail de sept et on ne peut qu’être impressionné par cette mine d’informations et la construction du livre. On entre vraiment dans un musée consacré à Marilyn, on a un guide, on passe de salle en salle, on bifurque vers des salles secrètes, on nous présente des objets, des journaux, les robes. Et derrière tout celà, une histoire.
    C’est une approche très originale. On connaît beaucoup de livres sur Marilyn mais ici, il s’agit de nous la présenter un peu indirectement à travers les photos, les photographes surtout qui l’ont immortalisée, leur travail avec l'icône.
    Au-delà de la description des photos, l'auteur y ajoute la particularité du photographe, son travail, la manière dont il a présenté Marilyn car selon le photographe, l'icône est présentée différemment.
    Ce n’est pas juste une biographie, même si on y traverse la vie de l’actrice, il n’y a pas de répétition avec ce qui a été dit mainte fois. Ici l’angle d’approche est différent, on la voit à travers les différents objectifs, à travers les personnes qui ont gravité autour d’elle.
    Denis De Dienes, Joseph Jaspur, Eyerman, Frack Worth, Eve Arnold et bien d’autres bien sûr.
    Une structure formidable pour une icône formidable sans impression de redite.
    Ce qui est aussi prenant et original c’est qu’on peut suivre la visite et l’histoire en allant voir les photos sur internet et les regarder à la lumière du livre. L’autrice révèle ce qu’il y a derrière, l’ambiance, l’état d’esprit. Tout se révèle différemment.
    C’est un travail et une structure incroyablement maîtrisée, c’est passionnant. C’est fabuleusement riche, ce n’est pas que l'icône dont on parle mais d’une époque, de différentes stars du moment, de ce que sont devenues les photos.
    Une lecture passionnante !

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    Couverture du livre « Musée Marilyn » de Anne Savelli aux éditions Inculte

    Jen sur Musée Marilyn de Anne Savelli

    Foisonnant passionnant un peu caustique, un ouvrage à hauteur d’humanité femme qui perd parce que les femmes même adulées sont souvent les grandes perdantes face aux hommes griffes qui isolent, décident, aiment mal
    une écriture poétique, sensorielle
    un musée vivant, mouvant d’où les tableaux...
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    Foisonnant passionnant un peu caustique, un ouvrage à hauteur d’humanité femme qui perd parce que les femmes même adulées sont souvent les grandes perdantes face aux hommes griffes qui isolent, décident, aiment mal
    une écriture poétique, sensorielle
    un musée vivant, mouvant d’où les tableaux peau Marilyn se succèdent empathiques, combatifs
    une icône blessée tendresse qui recherchera toujours derrière l’image libre la petite fille
    Marilyn que l’on veut pin-up, exploitée
    qui derrière le naturel et le sourire bouche pleine s’étiole
    l'écriture prend son temps recherche pose les mots y revient entoure Marilyn et retour
    une œuvre visuelle par la langue d’une grande force
    une recherche intense dans le fond des âmes et des projections.
    Entrez au musée et suivez le guide, Marilyn déplace la lumière gracieuse et captive, elle vous attrape

    J’admire la démarche de l’autrice vive et de longue haleine, on ressent le temps réflexif de mise en œuvre d’observation puis d’écriture. Un ouvrage dense et insolite, un bel objet de curiosité et d’attention.

    Parcourir autour :
    Blonde de Joyce Carol Oates, un précieux
    D’ombres et de Lumières de Norman Rosten
    Un bonus à part Marilyn, qui recoupe, j’ai parfois pensé à ma lecture d’Elles en chambre de Juliette Mezenc en le parcourant.
    Un billet autour Marilyn écrit il y a quelques semaines : https://www.tierslivre.net/ateliers/40jours21bis-comment-marilyn/?fbclid=IwAR0QrmoFVSdLTH0ahXd9iIepipMj3XZjagJJbLLzhCy6OIly69Xzieks5HE

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    Couverture du livre « Franck » de Anne Savelli aux éditions Stock

    Sophie Adriansen sur Franck de Anne Savelli

    La pudeur est le maître mot de ce livre tout en retenue, qu’on peine à considérer comme un roman. Jamais la narratrice ne se met en avant – bien au contraire, elle se cache, sans cesse, derrière des phrases infinitives, des détails qui n’en sont pas (comme le ticket pour le trajet jusqu’à...
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    La pudeur est le maître mot de ce livre tout en retenue, qu’on peine à considérer comme un roman. Jamais la narratrice ne se met en avant – bien au contraire, elle se cache, sans cesse, derrière des phrases infinitives, des détails qui n’en sont pas (comme le ticket pour le trajet jusqu’à Fleury-Mérogis) ou des lieux qui parlent pour elle. Rarement l’absence a eu autant de présence – Franck, le détenu, est partout, empêchant la narratrice de vivre.
    Le style d’Anne Savelli peut dérouter, voire décourager (révélant que ce qui est difficile à lire n’a pu qu’être plus difficile encore à formuler pour l’auteur) : elle écrit comme, imagine-t-on, elle pense, replonge dans ses souvenirs ; cela donne des phrases coupées, des paragraphes entrecoupés, emmêlés, une écriture très visuelle. Elle a surtout un rare talent pour observer et retranscrire les choses invisibles qui font la vie, celles qu’on pensait être les seuls à avoir remarqué – des détails qui n’en sont pas, encore, et qui, ensemble, forment un tout, le tout.
    http://actualitte.com/blog/sophielit/2010/09/08/franck-anne-savelli/